𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐂𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞́𝐞

48

~ 𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐧𝐞́𝐞 ~

{ 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟒𝟖 }

⛓️‍💥

ZAYAN

J'étais en train de dormir quand des bruits m'ont réveillé. Je me lève, encore somnolent, et regarde à l'extérieur de la cellule.

Des bagarres éclatent un peu partout, et je comprends rapidement qu'une rixe générale a éclaté. Les surveillants ont ouvert les cellules.

Notre porte s'ouvre à son tour. Nadim se redresse, l'air inquiet.

— Il se passe quoi ? demande-t-il en frottant ses yeux.

— Y'a une bagarre générale, répondis-je en observant le chaos.

— Putain, il manquait plus que ça, grogne-t-il en serrant les poings.

À ce moment-là, Fatih et sa bande s'approchent pour nous encercler.

— Olololo, dosez un peu, non ? lance Nadim avec un sourire provocateur. On va croire que vous êtes amoureux de Zayan, bande de gays, va.

Je ne peux m'empêcher de rire. Il est vraiment con, ce mec.

Fatih s'avance, le regard noir.

— Qu'est-ce qui te fait rire, toi ? crache-t-il.

Je croise les bras, restant calme.

— Ce qui me fait rire, c'est qu'il a peut-être raison. Je vous donne même pas l'heure, mais vous insistez à chaque fois pour essayer de me nuire. Donc, je vais finir par le croire aussi.

Sohan, l'un des sbires de Fatih, éclate de rire avant de s'approcher.

— Tu veux qu'on viole ta pute devant toi ? Comme ça, tu croiras plus rien du tout.

Mon sang ne fait qu'un tour. Je le fixe, menaçant.

— Avant même que tu la touches, tu seras mort.

— C'est des menaces ? demande-t-il, un sourire narquois aux lèvres.

— Oui, rétorqué-je, impassible.

Il avance encore d'un pas, tentant de m'intimider.

— Tu gênes. Tu fais peur à personne avec ta boucle d'oreille de gay, lancé-je avec mépris.

Nadim éclate de rire derrière moi.

— Bref, venez, les gars. On en finit avec eux, ordonne Mathias, un autre de leurs acolytes.

Hocine, un grand gaillard de leur bande, hoche la tête.

— Ils ont trop de bouche. On va la leur fermer.

Nadim ne se laisse pas démonter.

— Mon cul, c'est du jambon aussi ? Vous allez rien faire du tout, bande de tocards.

Fatih, furieux, me saute dessus. Le combat éclate, les poings volent dans tous les sens. Nadim et moi ripostons avec force. Les coups pleuvent : crochets, uppercuts, coups de pied.

J'esquive un coup de Fatih et réplique avec un crochet bien placé. Nadim, lui, bloque un coup de Hocine avant de lui asséner une série de coups rapides.

Mathias tente de s'interposer, mais il est rapidement repoussé. Malgré leur supériorité numérique, Nadim et moi avons le dessus.

Les gardiens finissent par arriver et séparent tout le monde, mettant fin au chaos.