𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐂𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞́𝐞

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~ 𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐧𝐞́𝐞 ~

{ 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟕𝟕 }

⛓️‍💥

— Asseyez-vous, ordonné Edrak.

D'un geste détaché, il se dirige vers une chaise à l'autre bout de la pièce.

Zayan me jette un coup d'œil avant de s'avancer vers moi et murmure à mon oreille :

— T'es sûre que ça va ?

Je hoche la tête, même si mon cœur bat à un rythme effréné. Il m'adresse un regard insistant, puis nous prenons place à la table.

— Bon, tu voulais me parler de quoi ? demande Zayan, direct.

Edrak croise les bras et s'appuie contre le dossier de sa chaise.

— J'ai entendu dire que tu cherches à élargir tes activités. T'es intéressé par un partenariat pour le trafic d'armes ?

— Ouais. J'ai besoin d'augmenter mes sources. Les affaires sont bonnes, mais je veux diversifier mes revenus. Parle-moi de ce que t'as en tête.

Edrak esquisse un sourire satisfait.

— J'ai des contacts solides avec des fournisseurs d'armes de haute qualité. On pourrait s'associer pour importer des armes haut de gamme dans la ville. Avec nos réseaux respectifs, on peut faire de gros bénéfices.

Zayan reste pensif, ses doigts tapotant doucement sur la table.

— Ça sonne bien. Mais tu sais que ça risque d'attirer l'attention des flics et des autres gangs. On devra être prudents.

— Absolument. C'est pour ça que je propose qu'on garde ça discret. Seuls nos hommes les plus fiables seront impliqués dans le transport et la distribution. On établit des routes sûres et on minimise les risques.

Zayan acquiesce lentement.

— D'accord, mais on parle de gros volumes. T'as les moyens de faire passer ça discrètement ?

— Ne t'inquiète pas pour ça. J'ai des contacts dans le transport maritime et les douanes. On peut faire passer les cargaisons sans éveiller de soupçons.

— Très bien. On peut commencer par un petit test pour voir comment ça se passe. Si tout va bien, on envisagera une collaboration à plus grande échelle.

Edrak sourit, visiblement satisfait.

— Parfait. Je te donnerai les détails du premier envoi. Assure-toi que les fonds soient prêts. On commence dès que tout est en place.

— T'inquiète pas pour ça, réplique Zayan avec assurance.

Edrak se lève, tendant un bras vers le bar installé dans un coin de la pièce.

— Pour fêter ça, prenons un verre.

— Vas-y, répond Zayan en se levant à son tour.

Profitant de l'occasion, je me penche légèrement vers lui et murmure :

— J'arrive, je vais aux toilettes.

Il fronce les sourcils, préoccupé.

— Tu veux que je t'accompagne ?

— Non, c'est bon. Ne t'en fais pas, je n'en ai pas pour longtemps.