Watashi to Isekai de Saikyo Mao-Sama no Kazoku

Chapitre 8

Deux ans s'étaient écoulés. Akari et Sank avaient fini le lycée avait brio et découvraient les années universités. Pour Ann, Dou, Trowa et Katrou, plus la peine, ils ne pouvaient pas la connaître, mais ce n'était rien. Sissou elle, entra au lycée, celui-là même où Akari et Sank étaient. Guran lui avait été promu à un poste de chef d'équipe dans son entreprise où durant ces trois dernières années, il a été un employé modèle aux yeux de sa hiérarchie. Les Triplés eux, entraient enfin à l'école primaire et tous les trois en étaient fiers. Dys lui, entrait à la maternelle, désormais, fini les couches. Mais il restait encore un enfant qui était encore petit et que tout le monde aimait en ce moment: Allan, le fils d'Ann.

Hier encore une simple cuisinière, Ann était devenue une maman courage avec son fils. Elle s'était donné du mal pour éduquer son enfant comme Akari l'avait fait pour elle. La famille vivait paisiblement. Ce jour-là, Ann décidait avec Akari de faire une promenade avec Allan et Dys au parc. Jusque là rien de particulier, mais arrivé sur place, quelque chose semblait ne pas aller.

Alors que Allan se faisait donner le biberon par Ann, Akari jouait avec son fils Dys dans le coin du bac à sable. C'est là que un groupe de trois mère arriva vers Akari et Dys.

- Bonjour, mademoiselle. Salua la première mère.

- Bonjour à vous. Répondit Akari.

- C'est votre petit frère ? Demanda la deuxième mère.

- Non, c'est mon fils. Il s'appelle Dys, il a deux ans. Répondit à nouveau Akari.

- Mais quel âge avez-vous ? Demanda la troisième mère.

- J'ai 19 ans depuis le printemps dernier. Répondit Akari en toute franchise.

- Je n'en revient pas. S'alarma la première mère.

- Un enfant à seulement 17 ans ? Compléta la deuxième.

- Quel exemple pour la jeunesse ? Questionna la troisième.

- Tout va bien ? Demanda Ann qui arriva avec Allan dans les bras.

Voyant Ann avec son fils dans les bras, qui plus est, elle aussi très jeune en apparence, les mères comprirent vite que les jeunes faisaient des enfants de plus en plus jeunes et prirent peur avant de laisser Ann et Akari ainsi que leurs enfants dans le parc.

Deux jours plus tard, un jour de pluie, Akari travaillait sur son livre pour son éditeur tandis que Ann s'occupait d'Allan quand la sonnette retenti. Akari alla ouvrir en ayant au préalable laissé Dys sous la surveillance de sa fille Ann quand en ouvrant la porte, elle vit une femme vêtue d'un tailleur noir et coiffée en carré avec des lunettes ovales lui faire face avec un regard fermé. Elle dit:

- Vous êtes bien Akari ? Demanda la femme.

- Oui c'est moi. Répondit Akari.

- On m'a rapporté que vous avez un enfant en bas âge alors que vous êtes à peine majeure, je suis donc venue faire une visite pour m'assurer que tout allait bien. Puis-je entrer ? Questionna la femme.

- Je pense que je ne peux pas dire non. Se résigna Akari.

Pendant que l'assistance sociale fit le tour du propriétaire, Akari avait entre temps prévenu Ann que ce genre de chose allait possiblement arriver et que pour ne pas se faire prendre, Ann se présenterai comme une colocataire de la maison en compagnie d'autres personnes. Mais la tâche allait s'avérer plus ardue que prévue:

- A première vue, tout est rangé et fait pour assurer le confort d'un enfant, pas de soucis de ce côté-là. Mais il semblerait qu'il y ait un peu tout les âges qui se côtoient dans cette grande maison. Vous m'expliquer ? Demanda la femme.

- Oui, bien sûr. Intervint Ann. Comme nous avons plusieurs colocataires, nous avons mis en communs nos ressources pour permettre de mieux vivre entre nous, une sorte de communauté, cela se fait beaucoup à l'étranger.

- Je vois. Bon et bien je ne vois rien qui me laisse à penser que un enfant serait en danger. Je vous laisse. Merci de m'avoir accueilli chez vous. Termina la femme en repartant.

Akari et Ann l'avaient échappé belle. Quelques minutes plus tard, le reste de la famille rentra et après des explications détaillées, tout semblait rentré dans l'ordre. La famille pouvait enfin souffler. Un an plus tard, les choses avaient beaucoup changées. La famille vivait désormais heureuse sans se soucier des petits tracas du quotidien. Akari et Guran avait une grande famille a entretenir et tous les enfants étaient content de ce nouveau monde, certes un peu compliqué, mais au final ils s'y sont vite habitué et sont devenus de bons petits humains, malgré leur sang de démon.

Au final, la Prophétie ne s'était pas réalisée. Akari avait contre tout attente empêché un désastre entre les humains et les démons même en donnant naissance à dix enfants issus du Roi Démon. Dans le même temps, ils vivaient une vie des plus ordinaires dans un monde de citoyens ordinaires cachés de tout et pourtant, la petite vie tranquille ne faisait que commencer. Il restait encore tant de chose à découvrir, voir et faire. Le futur n'était pas encore écrit, mais Akari en compagnie de sa famille allait le découvrir en en faisant exactement ce qu'ils en feront, une histoire qui se termine bien, où le commencement aura été le théâtre d'un amour entre une humaine et le Roi Démon.

                                                                                                FIN

D'après l'oeuvre originale de Ema Toyama: Le Roi Démon et Moi et nos 10 enfants.

Félicitations à Toyama-Sensei de nous avoir offert une histoire à la fois drôle, originale et captivante.

Matta Aou