Chapitre 18 🌘

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TROIS JOURS AVANT LA
PLEINE LUNE

PVB DE ESTHER

Dans la cave sombre et humide où je me trouvais, l'air était saturé d'une odeur de moisissure et de terre. La faible lumière provenant d'une ampoule suspendue au plafond , elle révélait les contours d'un espace exigu, aux murs de pierre brute, parsemés de lichens et de fissures. Au sol, un matelas fin et usé était posé à même la poussière, accompagné d'une couverture rêche et d'un oreiller sans forme. J'étais recroquevillée sur ce lit de fortune, enveloppée dans la couverture pour combattre le froid qui s'infiltrait dans ses os, je scrutais mon environnement avec une résignation teintée de peur.

Mes vêtements nets et soignés étaient maintenant tachés et froissés, témoins silencieux de mon enlèvement et des heures passés dans cet antre de désolation. Mes cheveux châtains, habituellement coiffés avec soin tombaient en désordre autour de son visage pâle, encadrant des yeux grands ouverts, où se mêlaient terreur et détermination. Malgré la faiblesse qui commençait à s'emparer de mon corps, je conservais une étincelle de confiance dans le regard, refusant de me laisser complètement vaincre par ma situation.

Dans un coin de la cave, un seau faisait office de toilette, ajoutant une note plus crue à l'atmosphère déjà insupportable. À côté, une petite table en bois branlante supportait une assiette en métal et un gobelet, vestiges de ses maigres repas apportés irrégulièrement par son ravisseur. Malgré la faim qui me tiraillait, Je ne pouvais m'empêcher de regarder ces objets avec dégoût. 

La porte s'ouvrit doucement , laissant apparaitre un homme dans son encadrée .

Le kidnappeur, un homme de taille moyenne aux traits durs et à la démarche assurée, descendit l'escalier étroit menant à la cave, laissant derrière lui le grincement de la porte métallique qui se refermait. Je m'étais assise sur le bord du matelas à son approche, le regardant avec une intensité mêlée de peur. J'avais appris à masquer mes émotions, mais mon cœur battait la chamade à chaque interaction avec cet homme, source de calvaire.

Le kidnappeur brisa le silence, d'une voix étonnamment calme, presque posée :

- Comment tu te sens aujourd'hui, Esther ?

Je gardais une distance émotionnelle, répondit d'une voix ferme, bien qu'intérieurement je me sentis vaciller :

Moi : Comme on peut se sentir dans une cave, enfermée contre son gré. Que veux-tu venant de moi ?

Un sourire au coin apparut sur visage, comme s'il appréciait ce petit jeu de pouvoir.

- Je veux juste m'assurer que tu ne manques de rien, dit-il en balayant du regard la pièce sombre, un geste qui se voulait peut-être rassurant mais qui n'était que cruellement ironique.

Moi : Je manque de liberté, de dignité, d'humanité... Comment pouvez-vous prétendre vous soucier de ce que je ressens ? Je sentis ma colère monter en moi , mais je m'efforçais de la contenir, sachant que chaque mot pouvait avoir des conséquences.

Il s'approcha d'un pas, s'asseyant sur le bord de la table en bois.

- Tu sais, Esther, tout cela pourrait se terminer rapidement. Il suffit que tu me dises ce que je veux savoir.

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⏰ Dernière mise à jour : 10 hours ago ⏰

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La Destinée De L' Alpha : Un Lien InébranlableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant