Azalée, 25 ans, une nuit sombre à Charleston, elle est attaquée et sauvée in extremis par un mystérieux inconnu en veste de cuir noir. Qui est-il ? Pourquoi risque-t-il tout pour la protéger ? Elle est déterminée à percer le voile de mystère qui l'e...
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• Une nuit d'angoisse
Je me réveille dans cette salle d'interrogatoire, les souvenirs de l'agression de la veille au soir encore frais dans mon esprit. Tout se mélange en moi : la peur, la confusion, la détermination et surtout la gratitude envers cet homme qui m'a sauvée en combattant mes agresseurs.
Après avoir été interrogée toute la nuit par les enquêteurs, une question tourne en boucle dans ma tête : pourquoi a-t-il fait cela, au détriment de sa liberté ? Peu importe les réponses que je cherche, le mystère persiste.
Alors que je me perds dans mes pensées sur cet homme, une nouvelle enquêtrice pénètre dans la pièce. Je sais immédiatement que je vais être de nouveau interrogée.
— Bonjour, je suis l'inspectrice Smith. Reprenons et racontez-moi ce qui s'était passé hier soir. N'essayez pas de cacher quoi que ce soit pour innocenter Mr Savage Jaxon, déclare-t-elle d'un ton ferme.
À ce moment-là, un sentiment d'épuisement et de lassitude m'envahit. J'avais déjà passé toute la nuit à répondre aux mêmes questions, à répéter les mêmes détails encore et encore. Chaque mot prononcé par l'inspectrice semble s'ajouter à ma fatigue grandissante. Je me sens vidée, comme si toute mon énergie avait été aspirée. Mais malgré cela, ma détermination à prouver l'innocence de Jaxon reste intacte.
— Madame l'inspectrice, je comprends que vous avez besoin de tous les détails, mais j'ai déjà tout raconté à vos collègues. Jaxon... dis-je avant de me rattraper, Mr Savage m'a simplement défendue de mes deux agresseurs qui tentaient de me violer.
— Mr Savage, vous a-t-il payée pour dire cela ? Depuis combien de temps le connaissez-vous ? Quelle est la nature de votre relation ? Pourquoi êtes-vous si impliquée dans sa défense ? Et surtout, pourquoi portez-vous sa veste sur les épaules ?
Encore une fois, les questions insinuantes, me font passer pour complice. Pourquoi ne prêtons-nous pas attention aux victimes ? Alors que je commence à souffler d'agacement avant de vouloir répondre pour la énième fois, la porte s'ouvre sur un visage familier.
Attendez... Quoi ? Comment ?
— Papa ?
— Ne dis plus un mot, m'ordonne-t-il en posant sa mallette sur la table.
La surprise, la confusion et le soulagement se mêlent dans ma voix. Mon père se tient devant moi. Il porte un costume impeccable de couleur gris faisant ressortir le bleu de ses yeux, son visage arborant une expression de détermination mêlée à une pointe de colère. Il s'approche rapidement de moi et pose une main réconfortante sur mon épaule.
— Tout ira bien, je suis là, me dit-il de sa voix grave. Et vous, je comprends votre détermination à obtenir des réponses, inspectrice Smith, mais ma fille a déjà donné un témoignage objectif et véridique sur les événements de la veille. Elle n'a aucun lien avec Mr Savage Jaxon à part le fait qu'il l'a sauvée d'une agression violente. Je vous demande de prendre en considération son témoignage et de lui accorder votre confiance.
L'inspectrice, bouche bée, n'a pas le temps de répondre que mon père m'intime de le suivre, me libérant de cette maudite salle et de son interrogatoire épuisant. Alors que nous marchons dans les couloirs du commissariat, je regarde mon père avec gratitude.
— Merci Papa. Je suis tellement soulagée que cela soit terminé. J'ai l'impression d'avoir les jambes en coton.
Mon père s'arrête devant moi, jette un coup d'œil à un officier passant près de nous, puis se tourne vers moi avant de poser sa main sur ma joue, l'air tendre.
— Je comprends, ma chérie. Ça a dû être difficile pour toi tout cela, mais tu as été forte et courageuse, je suis fier de toi. Maintenant, je vais t'emmener auprès de ta mère et nous allons mettre tout cela derrière nous. Je me suis chargé de prévenir que tu ne pourrais pas enseigner aujourd'hui afin que tu puisses te reposer dans ton ancienne chambre.
Nous sortons du commissariat et nous dirigeons vers Jeff, le chauffeur de mon père que je salue heureuse de le revoir. Le chemin se passe dans le silence, mes yeux me piquent et menacent de se fermer alors que je regarde l'extérieur. Une fois à la maison, je descends de la voiture et rejoins ma mère qui attend sur le porche.
Ça me fait un bien fou de la sentir contre moi, ses bras chauds et réconfortants. Nous entrons dans la maison et nous installons au salon où un thé vert menthe bien chaud m'attend, accompagné de quelques petits biscuits faits maison.
Ma mère est une pâtissière hors pair et ses biscuits créent en moi un sentiment de bien-être, me ramenant à l'enfance lorsque je rentrais de l'école. Cette attention a même le don de me redonner le sourire quand ça ne va pas.
Dans le salon familial, mes parents s'installent à côté de moi, attentifs lors de mon récit des événements de la veille ainsi que de la nuit passée au poste, ce qui provoque de la colère chez mon père et de la peine chez ma mère.
Mon père fixe la veste toujours posée sur mes épaules, son regard empli de curiosité et d'inquiétude. Je sens l'émotion monter en moi lorsqu'il me demande à qui elle appartient. Alors, je lui explique comment Jaxon l'a perdu pendant qu'il tentait de mettre KO mes agresseurs. Quant à ma mère, son regard rempli de tendresse et de fierté me questionne sur mes intentions la concernant. Je sens mon cœur se serrer à l'idée de devoir me séparer de ce souvenir.
— Cette veste est bien plus qu'un simple vêtement pour moi, elle est devenu un symbole de force, de réconfort. Comme-ci qu'elle me protégeais. Et je compte bien la rendre à son propriétaire quand le moment sera venu.
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~ Chanson idéal pour lire ce chapitre : • Johnny Cash : Hurt.
~ Hello Hello,
Cette histoire est inscrite a un concours sur Fyctia. N'hésitez pas à me suivre sur cette plateforme. Malheureusement ou non (ça dépend de pour qui), les chapitre seront court étant donné que sur Fyctia, ce n'est pas comme ici.
J'espère que ce chapitre vous a plus. Hâte de vous lire,
