Lui

Chapitre 5 : Signe

Je n'avais pas d'idée pour la photo du chapitre 5, mskn en vraie brefffffff, 

Aucun rapport mais ce chapitre est un peu beaucoup plus court que les autres.

------------------------------------------------------------------

Cela faisait deux semaines qu'Orlando était entre la vie et la mort.

Deux semaines que je faisais des cauchemars, avec des putains de crises d'angoisses.

Deux semaines que je restais enfermé dans sa chambre, deux semaines que je ne mangeais presque plus.

Et c'est à ce moment là que j'ai réalisé que je tenais à lui. On se rend compte qu'on aime des personnes seulement quand on les perd. Je sortis vite de mes pensées quand j'entendis une voix masculine derrière la porte.

-Servant : Pourriez vous venir? Le boss veut vous voir.

Génial j'avais rendez vous avec le boss porc que je n'avais pas vu depuis le petit incident.

-Émilie: Bien, j'arrive.

J'entendis les pas du servant s'éloigner. Je me levai du lit et tombai par terre, je n'avais plus aucune énergie, je me levai difficilement et sorti de sa chambre, sa chambre dans laquelle j'avais passé deux semaines, deux semaines à pleurer, deux semaines à me dire que la vie ne servait à rien. Je déambulais dans ces longs couloirs, qui me rappelaient, lui, tout le temps, lui. Je me rendis là où monsieur Boss Porc m'attendait.

-Boss : Je t'attendais.

-Émilie : ...

-Boss : Je te pardonne pour avoir endommagé mon chouchou.

-Émilie : ...

-Boss : Tu peux parler tu sais ?

-Émilie : ...

Il s'approcha dangereusement de moi et me tira les cheveux violemment en arrière, ce qui m'arracha un gémissement de douleur.

-Boss : Tu ne veux toujours pas parler ?

-Émilie : Vous voulez quoi ? lui crachais-je.

-Boss : Tu as retrouvé ta langue.

-Émilie : ...

-Boss : Dans quelques jours, on a une mission.

Je restai silencieuse, mais j'avais peur, peur de ce qui m'attendait. Il reprit :

-Boss : Normalement, tu devais la faire avec Orlando, mais il n'est pas en état de la faire, donc tu vas la faire avec moi, ma jolie.

Il n'avait aucune pitié envers son fils, quel enfoiré de première catégorie.

-Émilie : Comment osez-vous me parler comme ça, alors que votre fils est à deux doigts de crever, criais-je.

Je sentais les larmes couler sur mon visage, il n'avait donc aucune pitié.

-Boss : Tachez de vous entraîner.

-Émilie : Allez vous faire voir.

Je tournais les talons quand je sentis sa main attrapait mon poignet, je me retourna vers lui et le dévisagea.

-Boss: J'avais pas fini.

-Émilie : Et ?

-Boss : Ne faites pas la maline avec moi.

-Émilie : Et vous, redescendez à votre niveau.

Sa mâchoire se contracta et je me précipitai pour partir, sinon j'allais devoir assumer les frais. Je m'engouffrai dans le couloir puis me dirigeai vers ma chambre, fin sa chambre plutôt, quand je fus arrivée au niveau du lit, je m'assoupis, des minutes passèrent et j'entendis la porte s'ouvrir, j'ouvris les yeux, j'essayais du moins, putain, je n'y arrivais pas, mes yeux ne voulaient pas s'ouvrir, et avant que je comprenne quoi que ce soit, mon corps s'abandonna, et trou noir.