le reflet du miroir

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Le lendemain, un silence pesant régnait dans le train lorsqu'ils arrivèrent en France. Ils descendirent à Paris.

"Attends-moi ici," dit Mary.

Mary s'avança vers une femme élégante, coiffée d'un chignon et vêtue d'une longue robe bleu marine. Elle lui tendit une enveloppe et discuta brièvement avec elle.

Une jeune fille d'à peu près le même âge s'approcha de moi.

"Fleur Delacour, enchantée, cousine," dit-elle.

"Heu, oui, moi de même, Elena... Elena Bones."

La tante s'approcha et enlaça Elena.

"Bien, Elena, tu vas me manquer, mais tu verras, Florence sera ta nouvelle tante. Elle s'occupera bien de toi."

Et nous embarquâmes dans le train en direction de la Manche.

Bonjour, Elena. Quel honneur, Florence Delacour.

Bonjour, ma tante.

Inutile de m'appeler ma tante, appelle-moi Flore.

Bien, Fleur. Où as-tu mis le Portoloin ? Il ne faut pas louper l'horaire.

Un Portoloin ?

C'est un objet magique. Nous aurons plus le temps d'en discuter quand nous arriverons à Berlignac.

Il y eut comme un flash, un flou, et ils furent aspirés, puis réapparurent.

Florence avança en direction d'un somptueux manoir.

Étonnant, la plupart des gens vomissent la première fois qu'ils prennent un Portoloin, dit Fleur.

Je ne vois pas pourquoi, dit Elena, le teint pâle. C'est quoi, ce bazar ?​

Elena, enchantée ! Je suis effectivement une sorcière, ou plus précisément, une sang-mêlé. C'est étonnant de t'entendre parler de magie, comme si tu connaissais ce monde sans l'avoir encore exploré. Ta mère était une sorcière prodigieuse, d'après ce que j'ai entendu dire.

Nous allons à la même école de magie, et demain à l'aube, nous devrons partir. Ne t'inquiète pas pour les fournitures. J'ai conservé toutes les affaires de ta mère. Regarde cette vieille malle poussiéreuse. À l'intérieur, tu trouveras une robe et un chapeau en satin bleu, des grimoires sur les créatures et les hybrides magiques, ainsi que des sorts de plume. Et voici la première baguette de ta mère : 32 cm, en bois d'orme, avec un cœur en cheveux de sombral.Elle devrait te convenir, mais si elle ne te plaît pas, on peut toujours la changer.

"Vous plaisantez ? Elle est magnifique ! Puis-je l'essayer ?"

"Bien sûr, mon enfant. Inutile de me demander." Elle ouvrit le grimoire à la page 28 et lut : "Expecto Patronum."

"Mon enfant, ce sortilège est assez compliqué. Ne sois pas déçue si rien ne se produit."

Elle prit sa baguette d'un ton sûr et dit : "Expecto Patronum."

Une biche jaillit de la baguette, tournoya dans le grenier et disparut sous une pluie de paillettes.

Mrs. Delacour la regarda, surprise. "Tu as réussi ce sortilège, époustouflant ! Je crois que tu n'auras pas grand mal à t'intégrer." Elle replaça ses lunettes et recoiffa son chignon, toujours surprise. "Bien, il ne te reste plus qu'à te préparer. Nous partons demain."​Le lendemain, Elena coiffa ses cheveux en une tresse tenue par un ruban bleu. Elle revêtit son uniforme bleu satin et ses bottines à talon cirées. Baguette à la main, elle fit léviter sa malle jusqu'en bas et sortit de sa chambre en même temps que Fleur.

"Elena, je peux te parler ?"

"Bien sûr, Fleur."

"Tu es prodigieuse, mais sache que là-bas, tu devras être irréprochable et surtout ne laisser personne, sous aucun prétexte, changer qui tu es."

"Bien, allons-y," dit-elle, surprise.

Il leur fallut une heure de route, puis les Delacour et Elena arrivèrent au carrosse du maître des diligences.

"Bien, vous voilà, Miss Delacour. Et qui êtes-vous ?" demanda le chef, intrigué par le regard d'Elena.​

Avant qu'Elena ait pris la parole, Florence la prit.

"Elle s'appelle Elena Bones, c'est ma nièce."

"Montez, ma demoiselle," dit le chef, intrigué par le regard d'Elena.​

Puis les calèches s'envolèrent.

"Comment font-elles pour voler, Fleur ?"

"Ce sont des Sombrals. Tu ferais mieux de te reposer, nous avons encore 9 heures de route devant nous."

"Bien."

"Elena, Elena, nous sommes arrivés."

"Je suis navrée, je m'étais assoupie."

"Descends calmement. Il y a une femme dehors, c'est Mme Maxime, la directrice. Ne dis un mot sous aucun prétexte. Si elle ne t'a pas adressé la parole, n'oublie pas la révérence."​

Après tous ce tempsWhere stories live. Discover now