La supérette

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1h16...
C'est ce que mon téléphone affichait.
Et nous sommes déjà le samedi 11 juillet 2035...

Je rentra dans la supérette, avec pour objectif prendre du café.
J'avais conscience que seule ma présence donnerait du mouvement de clientèle dans cette supérette, comme c'est aussi possible qu'il y est un tueur en série qui se trouve là. En vrai ça donne des frissons dans le dos, et les nombreux films d'horreur que j'ai regardé ne m'aident pas non plus... (toujours bien lire les limites d'âge et les respecter. Non mais oh).

J'y constatait qu'il y avait un garçon qui tenait la caisse (plutôt mignon je dois dire), laissant un faible "bonsoir" échapper de ses lèvres, un air blasé occupant son visage... (ça rajoute plus de charme, surtout pour un garçon sombre comme lui hehe) après ces pensées vagabondes que je trouvais drôle et ridicule je me dirigea vers un rayon contenant toutes sortes de gâteaux dont je pris un paquet. Mais soudain, venant de nulle part, un vieil homme fit son apparition derrière moi... Son apparance est repoussante et il m'a surprise, mais il n'y a pas de raison à avoir peur... Puis s'il tente de me faire du mal, il y a le garçon de la caisse qui me sauvera s'il en aura la décence, je l'espère.

Moi : Pardon je gêne peut être...

Je me décala sur le côté, lui laissant champ libre de prendre ce qu'il voulait en allant vers la caisse... Et visiblement dire "merci" c'est trop compliqué, mais il me fait peur donc je vais rien dire.
Une fois proche du comptoir, j'y déposa mon article et fouilla dans mon sac, y cherchant mon porte-monnaie pour pouvoir payer.

Moi : Bonsoir, je voudrais un café sur place avec ceci, s'il-vous-plaît.

Il acquiesça, puis se tourna vers la machine à café positionnée derrière lui. L'appareil émettait un bruit de moulage que j'avais l'habitude d'entendre étant une amatrice de café et non de sommeil.
Je déposa la monnaie en attendant qu'il soit prêt.

Quelle ne fût pas ma surprise quand je sentis derrière moi une présence peu rassurante qui avait déjà fini de faire ses achats lui aussi... Vous allez vous dire : "March tu t'en fais trop, aucune mauvaise intention ne doit sans doute parcourir son esprit." C'est ce que je me serais dit aussi. S'il n'aurait pas posé sa main sur moi.
Sur un endroit où il n'aurait jamais dû.
Je sentais en moi un malaise, et un sentiment de dégoût me parcourir, j'avais l'impression que le temps ne passait plus et qu'il n'enlèverait jamais sa main... Mais j'en avais marre.

Moi : Hé ! Pour qui vous-
Caissier : Tenez.

J'étais prête à lui hurler dessus, mais le destin en a décidé autrement...

Caissier : Il y a un problème ?

Mon but n'était pas de faire un scandale, ni de créer de problèmes à qui que ce soit alors je répondit au caissier un faible non en récupérant ce que j'avais achetée.

Je suis déçue de ma décision, je l'admets, mais le garçon de la caisse n'aurait rien pu y faire de toute façon... Et ce genre de situation peut vite dégénérer.
Je pris de petites gorgées de café, pensive. Trop de questions et d'inquiétudes sommeillaient en moi et de la peur prenant de plus en plus d'ampleur à chaque minute qui passait, et tout ça mélangé avec du café.
Je plaça le verre entre mes lèvres, mais je constatait qu'il n'y en avait déjà plus...
Décidément... la réalité nous rattrape toujours...

Je jeta quelques coups d'oeil autour de moi pour bien vérifier que l'autre fou soit parti, puis une fois bien sûre, je fûs prête à repartir.

Mais avant, je fis un signe d'au-revoir au caissier auquel il répondit d'un faible hochement de tête. Je vais m'en contenter.

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 07 ⏰

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