Personne ne les aimait, personne ne leur parlait, enfin en apparence. Depuis leurs toutes premières années, depuis que McGonagall avaient prononcé leurs noms de famille, elles furent immédiatement placées dans la catégorie persona in grata. Personne...
<< On a toujours voulu la protéger, toujours. Mais on n'a jamais réussi. On était tellement jeune, tellement inconscient. [...] On a aimé notre fille plus que tout, je l'aime plus que tout, c'est la prunelle de mes yeux, pourtant on n'a rien fait pour la protéger, je n'ai rien fait pour la protéger comme il le fallait. >>
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Georges entra dans le salon où se trouvait Sirius qui était assis au niveau de la fenêtre soupirant en regardant dehors. Ce dernier avait une clope au bec et sursauta en entendant quelqu'un arriver et posa sa main à son cœur.
- Désolé Sirius, je ne voulais pas t'effrayer.
- Ce n'est rien, j'avais peur que ce fût ta mère dit-il alors que Georges laissa échapper un petit rire.
- Elle nous terrorise tous aussi, dit Georges en se posant en face de l'évader, sortant à son tour une clope qui faisait lever un sourcil de l'ancien maraudeur. Je pense qu'elle n'a pas le choix avec 7 enfants à la maison. Sirius lui sourit.
- Que veux-tu savoir ? Demanda Sirius au rouquin en face de lui.
- Je m'inquiétais avoua Georges.
Sirius fixa le jumeau, essayant de savoir lequel c'était, il arrivait à les différentier uniquement quand sa fille était là, et encore que parfois. Le jumeau le remarqua et lui sourit doucement.
- Je suis Georges. Sirius se pinça les lèvres, honteux. Ne t'en fait pas, tout le monde nous confond même notre propre mère. Personne ne nous reconnait à chaque fois sauf...
- Ma fille devina Sirius.
Georges sourit en acquiesçant.
- Depuis la première fois qu'elle nous a vu, c'est la seule, l'unique personne qui sait directement avant même que l'on parle ou même quand on est seul à directement savoir lequel de nous deux c'est.
- La haine qu'elle a contre ton frère a finalement un petit avantage.
Georges haussa les épaules.
- Je ne crois pas que c'est la haine qu'elle éprouve pour mon frère qui fait qu'elle nous reconnait, avant même tout ça, quand on était dans le Poudlard Express, alors qu'elle nous ne connaissait pas encore, elle a réussi l'exploit de nous percer. Georges regarda par la fenêtre. Si seulement.... Si seulement on lui avait laissé une chance tout serait si différent aujourd'hui.
Sirius saisit l'épaule du rouquin.
- C'est la vie, ne regrette pas les choix que tu as fait dans le passé, vie le présent comme il se doit. Tu peux toujours lui demander pardon et apprendre à la connaitre. Après tout, ce n'est pas non plus comme si elle s'était défendue. Georges regarda Sirius qui regardait les rues de Londres vivre. J'ai peur Georges, ce qu'elle a vécu toute petite, ce qu'elle a dû vivre à l'orphelinat, la solitude de Poudlard. Elle ne dit rien, elle ne me raconte rien. Est-ce qu'elle est heureuse ? Je vois bien que non. Je ne sais pas comment mit prendre. Comment faire avec elle ? Elle m'évite, elle ne me dit rien. Elle fait ses missions, sort la nuit, court le matin, elle cri contre Fred et s'enferme dans sa chambre.
