Personne ne les aimait, personne ne leur parlait, enfin en apparence. Depuis leurs toutes premières années, depuis que McGonagall avaient prononcé leurs noms de famille, elles furent immédiatement placées dans la catégorie persona in grata. Personne...
« On aura besoin d'eux Ella, que tu le veuilles ou non, plus rien ne sera comme avant, on a besoin d'avoir des personnes de confiance autour de nous. Et eux en font partie. Alors, apprend à baisser la garde, et range ta fierté. Je ne te demande pas de devenir meilleure amie avec eux, mais si vous arrêterez de vous disputer ça rendrait la situation dans laquelle vous trouvez légèrement plus agréable. »
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La nuit noire, aucune lumière, une odeur nacrée, poussiéreuse, et métallique pouvait se faire sentir, des bruits de pas et des clés se faisaient entendre. Plus rien, silence, pas bruit, seule sa respiration forte pouvait se faire entendre. Une serrure déverrouillée, la porte qui s'ouvrit, laissant passer quelques rayons de soleil lui faisait fermer les yeux par la perte d'habitudes. La porte qui se referma, une toute petite lumière pouvait se voir aujourd'hui. Une grande ombre avança, elle sentit sa présence, il était juste la devant elle.
- Lève-toi ordonna l'homme d'une voix grave et autoritaire.
Elle obéit sans poser de question. Elle se leva.
- Regarde-moi ordonna une nouvelle fois l'homme.
L'homme était très grand, chauve, avec un regard d'acier, des fines lèvres, et des grandes mains. Un nez crochu, et des grandes oreilles. Il devait avoir un peu plus de la 40e année, il n'était pas vieux, mais il était méchant, très méchant. A peine la petite fille avait posé les yeux sur lui qu'il lui donna une gifle, une gifle monumentale la faisant tomber par terre, à peine tomber il donna un coup de pied, avant de la tirer par les cheveux pour la lever, et la frapper une nouvelle fois, encore et encore. Il la leva et la colla au mur, posa sa main sur sa gorge, il approcha son visage si près qu'elle pouvait sentir son allène d'alcool et de cigarette froide arrivait dans ses narines.
- Tu as de la chance que je voulais juste me défouler, que je n'avais pas envie de plus dit-il en remontant la main sur la cuisse nue de la petite fille sous la robe qui commençait à gigoter dans tous les sens, en voulant hurler mais ne pouvait pas car manquer d'air. Quand tu seras plus grande, tu seras ma pute, tu entends, c'est pour ça que tu resteras en vie et dès que j'en aurai assez de ta putain de chatte et de ta putain de bouche, je me débarrasserai enfin de toi petite pute, dit-il avant de la jeter violemment au sol.
Ella se réveilla en sursaut, transpirante et tremblante. Doucement, elle sortit de la chambre, mit son short de jogging et ses écouteurs. Il faisait nuit, mais tant pis, elle en avait besoin, elle serait incapable de se rendormir. Doucement, elle sortit de sa chambre et descendit pour sortir du QG. Elle se mit à courir avec de la musique à fond dans les oreilles, sans même se rendre contre qu'un rouquin était à la fenêtre et la regarda partir.
- Pourquoi tu n'es pas allé la rejoindre ? Demanda la voix de Georges endormi.
- Pourquoi tu ne dors pas ? Demanda Fred énervait de se faire tout le temps prendre par son jumeau.
