EllES (Fred W x OC & Georges W x OC)

Chapitre 36 : Savoir se sacrifier.

« Adieu dit-elle. Et à bientôt, avant de sortir du bureau laissant le directeur s'assoir et poser sa tête entre ses mains »

Ella marcha dans Poudlard, Albus l'avait convoqué et lui avait demandé d'être discrète. Mais Ella restait Ella, donc elle marchait normalement au beau milieu du couloir à la vue de tous. Ella salua chaleureusement les tableaux, elle avait même informé le premier de prévenir Albus de sa venue plus qu'imminente.

Elle arriva à la gargouille, essaya de discuter avec en vain avec elle, avant de donner le mot de passe et de monter les marches. Elle croisa Severus qui était visiblement énervé par la discussion eue avec le directeur.

- Rogue dit-elle mais il passa sans un mot. C'était un plaisir d'avoir eu cette belle conversation avec toi cria-t-elle alors que le Serpentard descendit rapidement des escaliers.

Elle entra dans le bureau et vit Albus souffler à son bureau.

- Discussion difficile ? Demanda Ella.
- Oui et ce n'est pas fini dit-il en se levant, alors qu'Ella perdit rapidement son sourire. Heureusement que je t'ai dit de venir discrètement.
- Personne ne m'a vu.
- Sauf tous les tableaux.
- Mais ils rendent tous des comptes qu'à toi. Alors...

Dumbledore, se leva et marcha en rond en silence un moment avant, de s'arrêté et de la regarder.

- J'aimerai que tu me rendes un service.
- Encore dit Ella alors qu'Albus continua en ignorant sa remarque.
- Que tu donnes cette lettre à Lysa, dit-il en tendant une enveloppe.
- Je...
- Je sais très bien que tu l'as vu lui coupa Albus. Je te connais, malgré ce que tu penses, je sais très bien que tu seras présente pour elle, que tu seras présente pour ton petit frère.
- Comment...
- Je sais, dit-il. Charlie. Tu sais même s'il s'est fâché ses mots ont dépassé sa pensée, il s'inquiète beaucoup pour toi et...
- Tu m'as fait venir pour que je me réconcilie avec Charlie ? Demanda Ella en croisant les bras. Tu sais, la guerre est là, juste là. On a très peu de temps. Trop peu pour rester fâcher.
- C'est ce que tu dis à Lysa, dit-elle en montrant la lettre qu'Albus tenait. Car si ce n'est pas une lettre d'excuses, je ne vois pas l'intérêt que je fasse le hibou dit Ella.
- C'est une lettre d'adieu, mais effectivement je m'excuse dévoila Albus.
- Lettre d'adieu, ce n'est pas un peu mélodramatique ?
- Comme dit, plus tôt nous rentrons en guerre nous aurons très peu de temps, certains moins que d'autres.
- Oui, bon si on te perd prochainement autant dire qu'on perdra la guerre dit Ella.
- Pourquoi ? Il faudra faire sans moi, dit-il.

Ella fronça les sourcils.

- Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
- Tom ne fait pas confiance à Severus, affirma le directeur.
- Franchement , tu es si surpris par cela ? Répondit Ella.
- Et il est impératif qu'il lui fasse entièrement confiance, sinon tout ce qu'on fera ne sera que du vent.
- Impossible affirma Ella. Sauf s'il lui ramène Harry sur un plateau ou qu'il ne te tue jamais il ne lui fera.... Mais Ella s'arrêta de parler, et le regarda. Ne me dis pas que... Mais Albus lui confirma d'un signe de tête.
- On n'a pas le choix dit Albus. Pas le choix pour qu'il lui fasse confiance, c'est primordial pour la suite.
- COMMODITE TA PROPRE MORT ALBUS haussa la voix Ella, MAIS CA NE VA PAS ? QU'EST CE QU'ON FERA SANS TOI ? MAIS COMMENT C'EST POSSIBLE.
- Ella dit Albus en s'approchant et saisissant la Black au niveau des épaules.
- Tu as pensé à Harry. Une fois dans ta vie, tu as pensé à ce qu'il pourrait ressentir une nouvelle fois ? Demanda-t-elle
- Je ne fais que cela dit doucement Albus, je fais tout ça qu'en pensant à Harry précise-t-il alors qu'Ella en remarqua la main noire de son directeur, et elle le regarda dans les yeux. La magie noire laisse des traces.
- Albus dit-elle en comprenant.
- On a tous une fin, je choisi juste la manière dont j'ai envie. Histoire que ma mort serve à quelques choses.
- Aucune mort n'est utile Albus dit-elle doucement, alors que Albus posa la main sous le menton de la jeune femme afin qu'il puisse la regardait dans les yeux.
- Pourtant on n'aura pas le choix, tous les deux dit-il.