Je rentre de la soirée, seul. Le fait que Clary soit partie sans me prévenir me fait clairement chier, mais ça me soûle moins, que le fait qu'elle soit rentrée avec ce putain de connnard de pote de Gilinsky. J'espère juste qu'ils sont pas à l'appart. Je me gare en bas de l'immeuble et je regarde l'heure. Quatre heure trente-deux. Putain, j'ose même pas rentrer chez moi, ça craint. L'idée de les entendre coucher ensemble me donne la gerbe. J'ai déjà ramené plusieurs filles à l'appart et je comprends seulement maintenant ce qu'a pu ressentir Clary. Putain je veux juste aller me coucher. Je prends le peu de courage que j'ai et entre. Le silence inonde tout l'appartement. Je souffle de soulagement. Jaxx me saute dessus. Je le caresse et vais lui donner à manger. Je vais ensuite dans ma chambre et laisse la porte entrouverte s'il veut venir dormir avec moi. Je me déshabille jusqu'à être en boxer et me glisse dans mon lit. Le lendemain je me réveille et regarde mon réveillé. Seulement huit heures. Jaxx me lèche la tête puis abboie. Je me lève et mets de l'eau dans son bol, j'attrape mes céréales et mon bol et vais sur la terrasse pour petit-déjeuner. Au bout de cinq minutes, Clary sort de sa chambre avec le t-shirt de Jack. Ses cheveux sont désordonnés, encore plus que d'habitude. Putain, cette journée va vraiment me casser les couilles. Son sourire éclaire plus que le soleil. Je me renfrogne encore plus. Elle s'avance vers moi.
- Qu'est-ce qui t'arrives Cam ? T'as l'air énervé.
Bien sûr que le fait que tu te sois tapée mon pote ça me casse grave les couilles.
- Rien.
- Je suis désolée de pas t'avoir prévenu que je partais de la fête avec Jack. Je suis désolée si tu t'es inquiété.
- Je t'ai juste cherchée pendant une demi-heure avant que Nash me dise que t'es parti avec l'autre. C'est rien.
- Attend, je rêve ou tu fais une crise parce que j'ai ramené quelqu'un à la maison ?
- T'as ramené un de mes potes, c'est différent.
- Ah parce que toi tu t'es pas tapé plusieurs potes à moi peut-être ? Mais ça doit être différent encore, non ?
- Ouais, c'est différent.
- Beh quand t'arrêteras de jouer au con, tu m'appelles.
Elle repart ensuite dans sa chambre. Bordel, casse la tête. Je range mon bol et pars enfiler un t-shirt. J'appelle Jaxx, attrape sa laisse et l'accroche à son collier. Je sors ensuite de l'appartement avec mon chien. Après une heure, je remonte chez moi. J'ouvre la porte la porte, son rire s'échappe du salon. Ce putain de rire, elle l'a qu'avec moi d'habitude. Celui où sa tête tombe en arrière, il est si putain de mélodieux. Je déteste Jack. J'inspire longuement pour me calmer, cette journée va être longue.