Chapitre 11 Dérapage (1)

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Fredrik porta Hans jusqu'à son lit, puis il disparut quelques instants dans la salle de bain à côté avant de revenir un gant humide et une serviette en main. Il posa sur la chaise de son bureau, le linge sec avant de commencer à nettoyer les plaies de son ami.

— Ça sent très bon.

— Oui, j'ai plus un peu de gel douche à maman, c'est fleur de cerisier. Je sais que tu n'aimes pas les parfums trop masculins et celui de Carl : pomme ; banane, je suis pas sûr que tu es apprécié, dit-il avec une légère grimasse.

— Non c'est parfait, c'est très délicat de ta part, répondit le vampire en passant ses doigts fins sur le bras de Fredrik. Ce geste tira sur sa cote, il étouffa un cri.

— Je naime pas te voir comme ça, il dégagea son coup, tu devrais enfin tu vois quoi.

— Je tai déjà prélevé tout à l'heure et puis, je suis pas sûr de pouvoir marrêter.

— Aller, tu ne me feras pas de mal et tu guériras plus vite.

Hans se redressa et Fredrik se glissa sous lui. Une bosse sous le pantalon du sorcier se fit sentir. Hans sourit.

— Désolé, t'inquiètes ça va se calmé, à vrai dire, ce n'est pas trop dans cette position que je nous imaginais.

— À oui et comment ça, tu nous imagines ? Le titilla Hans.

— Je ne vais pas te mentir, cest hors de question que je joue les passifs.

— Et pour tout te dire, je ne me vois pas mener la danse, tu as plus dexpériences.

Leurs mains se mêlèrent, leurs visages se rapprochèrent.

— Moi je nai jamais eu personne avant toi, continua-t-il à voix basse.

— Arrête de me foutre la pression comme ça, rougit Fredrik. Putain, ce que jai envie de tembrasser.

Ils échangèrent un long baisé passionné, mais les douleurs bien réelles de Hans les firent vite redescendre de leur petit nuage.

— Tu es sûr, demanda encore une fois Hans à son ami.

Pour toute réponse Fredrik tourna la tête afin dexposer davantage son cou. Hans fit descendre ses canines avant de les planter dans sa jugulaire. Cétait bon, cétait chaud, il devait sarrêter, oui il le savait, mais ni parvint pas.

Fredrik une un mouvement de recule, mais ne parvint pas à écarter Hans de son corps le vampire avait retrouvé son incroyable force.

Le jeune sorcier se sentit peu à peu partir dans linconscience.

Pendant ce temps au rez-de-chaussée.

— Tu es sûr que Carl ne craint rien ? demanda Abigaël à son fils quand il fut de retour dans le salon.

— Oui absolument. Ne tinquiète pas maman.

La sonnette de la porte dentrée retentit.

— Ça doit être le papa de votre ami, jespère quil a pu se reposer.

Elle alla ouvrir la porte, un grand homme en costume parfaitement ajusté se trouvait devant la porte.

— Monsieur Alucard, se présenta-t-il poliment, nom fils et bien cher vous puis-je ?

— Oh, mais je vous en tris, répondit Abigael seffaçant pour laisser entrer lhomme.

— Hans a été blessé comme je vous le disais au téléphone, mais je pense quavec du repos tout devrait rentrer dans lordre, ajouta Jo.

Lhomme dévisagea Stephen.

— Je suppose que cest encore de ta faute, le réprimanda-t-il.

— Désolé, mais vous devez vous tromper, Fredrik et en haut avec Hans et

— Vous les avez laissés seuls tous les deux ?

Lhomme furieux monta comme une flèche, attiré par lodeur du sang, il pénétra comme un diable dans la chambre de Fredrik. Pour découvrir sont fils à califourchon sur le sorcier ses dents plantées dans son cou. Il agrippa avec force son fils qui se débattait afin de continuer à assouvir sa soif. Avec violence, il le jeta au sol, avant de se placer devant le lit.

— Hans, es-tu fou ! sexclama lhomme.

— Père, non enfin je ses yeux se posèrent sur le lit, oh non Fredrik, non, Père quest-ce que jai fait.

— Ton ami est en vie, imagine un peu que je sois arrivé quelques minutes plus tard, tu es vraiment inconscient ma parole, rugit le vampire, il me semblait tavoir interdit de revoir ce garçon.

Lhomme passa sa main sur la plaie de Fredrik afin de la refermer, le pou était faible, mais il était là.

Il secoua son fils qui ne répondait pas traumatisé par cette vision dhorreur.

— Mécouteras-tu à présent Hans, Hans ? le bouscula-t-il.

— Oui père, répondit le jeune vampire.

Suite au raffut qui se faisait entendre au premier, Jo, Stephen et sa mère rejoignirent la chambre de Fredrik.

Ils y découvrirent le jeune homme inerte sur son lit. Hans nosa croiser le regard dAbigaël. À genoux au sol, il se confondit en excuse.

— Hans, ordonna son père, rejoint notre bon vieux Jems, à la voiture, ne tinquiète pas fils je vais effacer toutes traces de ton passage dans cette maison et tu ne reverras plus jamais ce jeune homme, tu mentends.

— Je vous entends, mais vous ne pouvez user de vos dons sur cette famille père.

— Comment chercherais-tu encore à topposer à moi ?

— Cest que ce sont des sorciers. Père.

— Comment diable as-tu donc fait pour le soumettre aux prélèvements.

— Je ne lai en rien forcé, il me la offert, lâcha Hans.

— Juste ciel, mais pourquoi ? les interrompit Abigaël au chevet de son fil.

Hans hancha les épaules.

— Parce quon saime bien, répondit le jeune vampire hésitant.

Latmosphère était tendue aussi Stephen prit la parole.

— Et bien puisquon est dans les confidences, Maman tu sais mon ami chez qui est Carl, celui qui nous a fait retrouver nos pouvoirs.

— Je ne vois pas où tu veux en venir, Stephen.

— Et bien, il se trouve quil habite sous un dôme protecteur, cest pour ça que je suis sûr que Carl va bien. Et sil habite dans cette zone, il se trouve que se serai parque cest peut être un un loup-garou, avoua enfin le jeune homme.

Abigaël se leva sans aucune expression sur le visage. Elle se dirigea vers la porte. Passant sans un mot devant son père celui-ci demanda.

— Abi, ma chérie est ce que tout va bien ?

— Merveilleusement papa, je vais juste me servir un double scotch. Je vous en sers un également, proposa telle au père de Hans.

— Ma foi...

Il neut pas le temps de finir de répondre, la femme tomba dans les pommes.

— Je trouve quelle a admirablement bien pris la nouvelle moi, sourit Stephen devant la situation plutôt comique.

— Stephen, un peu de respect pour ta mère, je te prie, le réprimanda son grand-père.

— Je vais appeler mon majeur dhomme quil apporte des sels pour madame et de quoi remettre sur pied ce jeune homme rapidement, si vous me le permettez bien entendu. Et je pense quil serait bon que nous discutions.

— Je le pense également, termina Jo.

La malédiction des jumeauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant