Chapitre 12 Dérapage (2)

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Quand Abigaël reprit connaissance, elle sétonna de voir devant elle un homme aux cheveux blancs vêtu dun costume à queue de pie repassé à la perfection et au bouton de manchette brillant. Il referma un petit flocon et appela.

— Madame est réveillée.

Il aida la femme à sassoir dans le canapé de son salon.

— Madame devrait faire attention à me pas se relever trop vite, lui conseilla le majeur dhomme.

Jo entra alors accompagné du père de Hans.

— Comment vous sentez vous ma chère, demanda le vampire.

— Va y doucement ne force pas, renchérie son père.

La femme les regarda à tour de rôle, étonnée. Elle posa la main sur sa tête douloureuse.

— Et Fredrik ? sinquiéta-t-elle.

— Toujours pas réveillé, mais ne ten fait pas, il va bien, lui répondit son père.

— Sans doute souffrira-t-il dune légère anémie, mais tout devrait rentrer dans lordre, rajouta Monsieur Alucard.

Quelquun chuta en bas des escaliers. Ils y découvrirent Fredrik qui venait de dévaler les trois dernières marches sur les fesses. Hans laida à se relever.

— Tu naurais pas dû te lever.

— Jen ai eu marre dattendre mon carré de chocolat, et puis tu as encore salopé mon tee-shirt.

— Comment ça encore, les interrompit la mère des jumeaux, combien de fois est-ce arrivé au juste ?

Le père de Hans dévisagea son fils qui honteux se tut. Devant la moue déconfite du jeune vampire, Frederik décida de prendre les choses en main.

— Cest arrivé que trois fois.

— Que trois fois non, mais est-ce que tu te rends compte de ce que tu dis. Même si Hans est ton ami, cest de ta vie quil sagit.

— Et bien justement si Hans navait pas confié Carl à Zoran et si navait pas mis sa vie en danger pour nous en partant en première ligne, peut être et je dis bien peut-être que jaurais pris vos avis en considération.

Le sorcier se rapprocha de Hans qui enroulait le bouquet dherbe apporté par Jems sur un bâton de réglisse. Il lui agrippa lépaule.

— Et puis Hans nest pas seulement un ami

Il prit le bouquet que lui tendait le vampire, il lui échangea un baiser.

— Cest mon petit-ami, termina-t-il en mordant à pleines dents dans la réglisse visiblement fière du petit effet quil venait de faire.

— Et bien voilas autre chose, des vampires, un loup-garou et maintenant ça ! Papa je crois que je vais prendre un triple scotch, termina-t-elle en se dirigeant vers le salon.

— Euh un loup-garou ? demanda Fredrik à son frère, sans doute plus au courant que lui.

— Oui, répondit Stephen en haussant des épaules. Zoran.

— Cool !

— Mouai, et vous alors vous avez déjà

— Ils vous seraient possibles de parler dautre chose, les interrompit Hans, en passant devant eux pour rejoindre les adultes.

Stephen donna un coup de coude à son frère.

— Alors ? insista-t-il.

— Tinquiètes frérot, je te tiens au jus, dès quon est passé à lact, termina Fredrik avec un clin dil.

La malédiction des jumeauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant