For the Devil to Dance Again [tomarry]

9 • The First Lesson

Harry retourna, quelque peu penaud, dans la salle commune des Serpentard. Après sa conversation avec le professeur Rowle, sa réaction semblait enfantine et exagérée. Heureusement, ses amis lui ont pardonné.

Sauf pour Théodore, qui n'était pas dans la salle commune quand Harry est arrivé.

"Je pense qu'il est resté dans la Chambre," lui dit doucement Millicent, à l'écart des autres. « Il avait l'air bouleversé. Tu ne lui as vraiment pas dit que tu étais Fourchelangue ?

Harry hocha la tête. Millicent le regardait comme s'il était un idiot, mais d'une manière gentille. Harry se sentait certainement stupide, surtout après que Malfoy ait eu son mot à dire.

"Tu te rends compte que si tu nous avais dit que tu étais un Fourchelang, personne ne se serait plus jamais opposé à ta répartition ?" Il a demandé. "Tout le monde sait que les Parsemouths ont leur place ici, à Serpentard."

C'était un bon point, et Harry accusait son éducation d'être responsable de sa myopie. En réalité, il blâmait James et Lily pour la plupart de ses défauts. Ou du moins, les plus problématiques.

Ne sachant pas quoi faire d'autre et se sentant comme un âne monumental, Harry retourna à la Salle sur Demande et fit trois allers-retours.

Je cherche Theodore Nott, je cherche Theodore Nott, je cherche Theodore Nott.

Quand la porte apparut, Harry la poussa. Il y avait Théo, assis dans une reconstitution de son jardin à Nott Manor.

Il leva les yeux, vit Harry et détourna le regard.

Harry alla s'asseoir sur l'herbe avec lui. Cela semblait réel. Le ciel aussi avait l'air réel. tout comme le plafond de la Grande Salle.

Ils restèrent assis en silence pendant un long moment.

"Je pensais que tu me faisais confiance," dit finalement Théo.

"Je fais."

« Alors pourquoi ne me dirais-tu pas que tu es un Fourchelangue ? » demanda Théo, et Harry put enfin entendre la colère qu'il savait bouillonner sous la surface depuis le duel. Théo ne cria pas - il n'avait jamais crié - mais Harry tressaillit comme si c'était le cas.

"Je suis désolé."

"Cela ne répond pas à ma question", rétorqua Théo en détournant le regard.

"C'était mes conneries à gérer, d'accord ? Mes stupides problèmes de père, ma haine de moi-même et ma peur. Je ne pouvais le dire à personne, parce que si je le disais, cela rendrait cela réel."

La vérité sortit de la bouche d'Harry contre sa volonté. Mais il ne pouvait pas nier l'appel de Théo : pourquoi ne m'as-tu pas fait confiance ?

Ils restèrent silencieux pendant encore un long moment.

« Tu gardes beaucoup de secrets, n'est-ce pas, Harry ?

"Je suppose que oui."

"Tu peux tout me dire, tu sais."

Harry haussa les épaules. C'était une chose assez facile à dire, mais le pouvait-il vraiment ? Théo était son meilleur ami. Il lui faisait confiance plus que quiconque au monde. Mais Harry avait appris bien avant Poudlard que la seule personne sur laquelle il pouvait compter était lui-même. Et c'était une leçon difficile à surmonter.

"Je le sais", dit-il. "Oui. Mais c'est difficile de te dire des choses que je ne peux même pas m'admettre."

« Comme le fait que tu penses que tu pourrais être un sorcier noir ?