𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟓

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4 jours c'étaient passés depuis ce moment que je n'oublierais sans doutes jamais. Je m'étais rendue compte ce jour là, qu'il comptait énormément pour moi. Il m'avait littéralement sauvé. Mon père n'avait pas pointé le bout de son nez, et heureusement. Mes crises d'angoisses avait diminuées, même si elles étaient tout de même grosses. Inès venait me réconforter, il m'aidait à franchir la barrière entre passé et présent. Je l'aime beaucoup. Des fois, il partait toute la journée pour son travail. Mais je lui en veut pas. Il m'a acheté un téléphone pour que je l'appelle en cas de besoins. Pratiquement 1000 euros le téléphone. C'est là où j'ai compris que je comptais énormément pour lui, et j'en suis reconnaissante. Le soir, soit il reste à la maison et dort ou « live » soit il reste à son bureau pour « live ». Il m'a expliqué ce qu'il faisait comme travail, et il m'a montré sa chaîne YouTube, et la, j'ai compris à quel point il comptait aussi pour les gens. Chaque jours, il rendait des gens heureux, et je m'en était pas rendue compte.



Ce matin, je me suis réveillée d'un cauchemar. Ace l'avait senti, il était venu se coucher près de moi pour tenter de me calmer. En me levant, je me suis sentie mal. J'étais malade.
Pitié non !

À chaque fois que j'étais malade, personne ne me soignait. Je décide de descendre, malgré ma sale gueule.
En arrivant dans la pièce principale, je vis Inès, couché sur le canapé en train de déjeuner devant la télé. En entendant mes pas, celui-ci tourne la tête.

-Ta pas l'air en forme...

-Si ça va t'inquiète.

Dis-je avant de tousser brutalement. Inès ce lève et me dis de s'assoir avant d'aller chercher quelque chose.
Il revient avec un médicament.

-Juin, ça va pas te tuer d'accord ? Fais moi confiance, quand je reviens de la montagne je suis souvent enrhumé, comme toi. Et je bois ça.

J'hoche la tête en regardant le sirop face à moi.

-Tu bois une gorgée, ça suffira.

Je pris le sirop et fis ce qu'il me dit de faire. En posant le sirop, je fis une grimace, ce qui fit rire Inès.

-C'est pas bon, je sais, mais tu seras guérie t'inquiète pas.

-Merci Inès..

-De rien mon ange.

Dit-il en me prenant dans ses bras avant de reprendre le sirop et d'aller le ranger.

-Juin, on va aller au centre commercial aller t'acheter des habits.

-Je..Mais j'ai pas d'argent pour payer Inès..

-C'est moi qui vais payer Juin.

-Je peux pas te laisser faire ça..

-Juin, écoute moi. (Il prit mon visage entre ses mains) C'est moi qui vais payer, peut importe si tu veux ou pas, je t'achèterais des habits.

Je soupire, avant d'hocher la tête. Il me lache avant de me donner un ensemble un peu trop grand pour moi.

-Met-le, je suis sur qu'il t'ira mieux sur toi que sur moi.

-M..Merci..

Il me sourit avant de me laisser aller me changer.
Et effectivement, il me va.
Bordel, cet ensemble est putain de magnifique.

Je descend et vois Inès, qui m'attendait. Il lève le regard sur moi, avant de sourir.

-Juin..Tu es magnifique avec cet ensemble.

-Merci Inès..

-De rien mon ange.

Je souris face à ce surnom et suit Inès dans sa voiture.
Tout au long du trajet, je découvrais mon nouveau téléphone.

-Tu as mon numéro si tu savais pas.

-Je savais, merci.

-De commence à tenir tête au gens toi.

-Je tenais tête à mon père avant toi.

-Quelle guerrière tu es bordel.

Je souris puis découvre la qualité de l'appareil photo.
Heureuse, je prend Inès en photo pendant qu'il conduit.

-On dirait une gamine.

-J'en suis une.

-Une gamine très belle.

-Hein ?

-Quoi ?

Nous nous mettons à rire et Inès gare la voiture.

En entrant dans le centre commercial, je tremble à l'idée du regard des gens. Inès avait du le voir, car il enroule un bras autour de ma taille pour le rapprocher de lui.

-Chui la mon ange, il ne t'arrivera rien.

Je souris avant de voir un Zara. Je regarde Inès, qui me sourit aussi en signe de oui.





















La journée s'est trop bien passée à mon goût. Dans la voiture, aucun bruit de parvient à mes oreilles, mis à part le moteur des voitures et de celle d'Inès, qui gronde à chaque fois qu'il dépasse quelqu'un.
Le bruit est tellement satisfaisant quand il l'a fait gronder. J'aime trop, et Inès la vu puisqu'il commence à aller plus vite.
En voyant un sourire malicieux sur le visage d'Inès, je commence à pâlir. J'aime pas ce sourire.
Le paysage commence à défiler plus vite, le moteur gronde si fort que j'en entend plus la musique de la radio.

Soudain, une voiture vient nous dépasser à toute vitesse, faisant plus de bruit que celle d'Inès.

-J'vais appeler le G, t'inquiète pas il est gentil.

J'hoche la tête et voit un numéro s'afficher.

-Wesh le G !

-Salut mon cafard aberrant !

-Frérot c'est toi qui vient de nous dépasser du l'autoroute ?

-Ouais haha !

-J'arrive attend !

Inès raccroche et se met sur la même ligne que la voiture qui nous a dépassé juste avant et appui sur l'accélérateur. Je me plaque automatiquement sur le siège.

-Putain Inès prévient quand tu fais ça !

Il sourit et la voiture double toute la rangé de droite, avant d'arriver à une belle voiture de sport. Celle-ci baisse la vitre sur un grand chauve, qui sourit.

-Qu'est ce que tu fous là toi ?

Il rit en voyant Inès, qui rit à son tour*

-Oh le gamos que t'a ramené ! Attend vient on se met sur le côté !

-Vazy je te suis !

Il re abaisse la vitre et se met sur le côté. Il arrête la voiture, baisse la vitre et voit le même grand chauve, qui a une carrure de videur de boite d'ailleurs.

-Woah tu ramenais une meuf toi !

-Elle habite chez oim !

-Genre tu me l'a pas dit ?

-T'es le seul à le savoir.

-Pourquoi ?

-Attend. J'arrive Juin.

Il m'embrasse la tempe puis sort de la voiture puis va derrière celle-ci, avec le grand chauve.

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💟
Coucou !
Petit chapitre chill, j'aime biengg
Aller bisous 💋 !

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 05 ⏰

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