𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏

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Je me réveille à cause d'une crise d'angoisse, que je réussie à calmer quelques minutes plus tard. J'avais fait un cauchemar.
Encore un.

Aujourd'hui j'ai 20 ans, oui 20 ans et je vis chez mes parents, enfin, mon père, alcoolique et violent.

Je fais que des cauchemars et des crises depuis la mort de ma mère. Ma peur est devenue très grosse.
Je n'ose pas descendre, mon père est sûrement en bas en train de boire.

Je fais ma routine avant de sortir en fureur dehors, sans accorder un regard à mon père. Dehors il fait froid, les enfants s'amusent à se courir après, en rigolant et criant. Ce que je ne vivais pas lorsque j'avais leurs âge.

Je marche dans les rues de Paris, cherchant mon Café préféré quand je bouscule quelqu'un, ce qui fit tomber son téléphone.

-Oh pardon excusez moi !

Le jeune homme ramasse son téléphone puis se relève, montrant son beau visage.

-C'est pas grave vous inquiétez pas.

Il me sourit, ce qui me rappelle ma mère.
Ma main se mit à trembler.
Et merde.

-Vous avez froid ?

-Un peu oui, mais ça peut aller.

-Venez chez moi si vous voulez ?

-Oh vous inquiétez pas, je vais souvent à mon Café préféré.

-J'insiste, il n'y a pas de chauffage la bas et tout le monde crie.

-Si vous le souhaitez.

Je souris faiblement et il me souris en retour.

-Tutoyez moi je suis pas votre prof !

-De même alors !

Il avance vers une bmw grise, très belle d'ailleurs. Je m'assois côté passager.

-Alors, c'est quoi ton blaze ?

-Ton blaze ?

-Ton prénom en gros !

-Ah pardon ! Euh je m'appelle June ! Et toi ?

-Inès !

Je surprise par le fait qu'il ai un prénom de fille, mais je ne le montre pas.

-Tu as l'air de t'excuser beaucoup.

-J'suis fragile.

-Ah je comprend mieux alors.

Mon téléphone se mit à vibrer, c'est mon père.
Soudain une idée me viens : mettre mon téléphone sur haut parleur pour que Inès entende.

-T'ES OU LA ?!

-Je-

-OH RÉPOND !

-J'suis au café..

-QU'EST CE QUE TU FOU LÀ BAS ?!

Inès me lance un regard triste.

-J'avais besoin de sortir je..

Et il raccrocha. Je soupire, à deux doigts de pleurer. Inès s'arrête devant chez lui. Je sors et le suit jusqu'à la maison.

-Tu peux aller t'assoir sur le canapé si tu veux.

-D'accord merci.

Il me sourit et je parti m'assoir.
Il est tellement confortable le canapé comparé au mien !

𝐋𝐨𝐬𝐭Où les histoires vivent. Découvrez maintenant