Place au enchère

29 1 0
                                    

Je fronce les sourcils, tentant de comprendre où je suis et ce qui se passe. Mes souvenirs sont flous, mais je me rappelle vaguement avoir été attaquée. L'adrénaline commence à pulser dans mes veines alors que je réalise que je suis dans une situation dangereuse.

Je jette un coup d'œil autour de moi à la recherche d'une issue, mais je suis enfermée dans cette pièce vitrée. Mes pensées s'embrouillent à nouveau, des questions tourbillonnent dans ma tête. Qui sont ces personnes qui m'observent ? Pourquoi suis-je ici ? Et surtout, qui m'a attaquée et pourquoi ?

Je tente de me libérer de mes liens, mais ils sont solidement attachés. Mon cœur bat la chamade, la peur et l'incertitude me submergent. Je scrute la pièce, cherchant des indices qui pourraient m'aider à comprendre ma situation. Mes yeux se posent sur une caméra de sécurité fixée au plafond, enregistre-t-elle tout ce qui se passe ici ?

Alors que mes pupilles commencent à s'adapter à l'éclairage de la pièce, je sens une main me giflée qui laisse une sensation de brûlure sur ma joue, mais c'est la voix qui accompagne cet acte qui résonne dans ma tête.

- " Réveille toi la belle au bois dormant, les acheteurs attendent, on a du déjà retarder l'enchère d'une heure a cause de toi"

Les mots prononcés résonnent comme une condamnation, une réalité brutale que je peine à accepter. Les acheteurs ? L'enchère ? Je réalise avec horreur que je suis prise dans un commerce humain, une réalité trop sombre pour être vraie.

Mes muscles se raidissent alors que je lutte contre l'envie de crier, de pleurer, de supplier pour ma liberté. Mais une partie de moi sait que je dois garder mon calme, trouver un moyen de sortir de cette situation terrifiante.

Alors que la panique menace de m'engloutir, je me concentre sur ma respiration, essayant de trouver un semblant de calme intérieur. Les secondes semblent s'étirer à l'infini, chaque instant me rapprochant de l'annonce du prochain lot, de mon destin incertain entre les mains de ces acheteurs sans scrupules.

Il commence a annoncé le premier lot, c'est une jeune femme brune, a peine plus jeune que moi, elle pleure
"pourquoi je ne pleure pas, je devrais être tétaniser en ce moment"
Il commence les enchères et elle part pour le prix de 2 millions de dollars, vu l'homme qui l'a gagné je ne veux même pas imaginé a quel endroit elle va finir
"C'est horrible mais ou est-ce qu'on est, comment un lieu comme celui ci peut exister!"
Je suis la prochaine a être annoncé, un homme vient me détacher , mon cœur bat la chamade alors que je suis conduite de force sur le podium là ou se trouvait la jeune femme, mes pas lourds résonnant dans la pièce silencieuse. Les regards avides des acheteurs me dévisagent, me scrutent comme si j'étais une simple marchandise à évaluer. La peur m'étreint, mais je m'efforce de garder mon calme, de masquer mon anxiété derrière un masque d'indifférence.

Les enchères commencent, et chaque offre résonne dans l'air lourd de la pièce, comme un coup de poignard dans mon âme. Pourquoi personne ne met-il fin à ce cauchemar ? Pourquoi personne ne se lève pour dénoncer cette atrocité, pour mettre un terme à cette vente d'êtres humains ?

Je me force à rester impassible, à ne pas céder à la panique qui menace de m'envahir. Mais à l'intérieur, mon esprit tourbillonne, cherchant désespérément une issue à cette situation désespérée. Je suis une proie dans une arène remplie de prédateurs, une victime impuissante face à des forces qui me dépassent.

Et alors que les enchères atteignent des sommets insensés, une rage sourde monte en moi. Je refuse d'être réduite à un simple objet, de me soumettre à ces marchands de chair sans scrupules. Je cherche du regard une échappatoire, mes yeux croisent ceux d'un homme. Cet homme grand et brun, imposant et intriguant, attire mon attention malgré la situation désespérée dans laquelle je me trouve. Son regard intense semble percer au plus profond de mon âme, et une étrange sensation de familiarité m'envahit. Il se tient aux côtés d'un vieil homme, dont l'expression sévère et les traits marqués inspirent la terreur. L'homme brun lui murmure quelque chose à l'oreille, et un sourire carnassier se dessine sur les lèvres ridées du vieillard. À ce moment-là, le vieil homme remporte l'enchère, et mon estomac se serre d'effroi.

Une onde de désespoir me submerge alors que je réalise que je suis désormais la propriété de cet homme sinistre. Que me réserve-t-il ? Quel sort cruel m'attend entre ses mains ? Des frissons d'effroi parcourent mon échine alors que je suis entraînée loin du podium, loin de la sécurité illusoire que je pensais avoir trouvée dans le regard de l'homme brun.

Je suis emportée dans l'obscurité, dans l'incertitude la plus totale, avec pour seule compagnie la peur et l'angoisse qui m'étreignent le cœur.

Mon cœur bat la chamade alors qu'une jeune femme s'approche de moi, sa voix résonnant dans l'air avec une sinistre assurance. La peur m'étreint alors qu'elle parle de me livrer à mon maître, comme si j'étais un simple objet à expédier.

Je suis alors conduite à travers la salle, chaque pas pesant comme une condamnation. La tension dans l'air est palpable, et je sens le regard scrutateur de la femme qui m'accompagne peser sur moi, comme si elle cherchait la moindre faille, le moindre signe de rébellion.

Arrivés à destination, la jeune femme se tourne vers moi, une seringue à la main. Son expression est glaciale, dénuée de toute empathie. Mon cœur bat encore plus fort dans ma poitrine alors qu'elle annonce d'une voix calme :

"Tu vas sentir une légère douleur."

Un frisson d'appréhension me parcourt alors qu'elle approche la seringue de ma peau.  Je sens la panique monter en moi alors que mes tentatives désespérées de me débattre se révèlent vaines. Mes muscles sont engourdis par la drogue qui se propage dans mes veines, et je lutte pour rester consciente face à l'obscurité qui m'envahit peu à peu.

Dans un dernier sursaut de lucidité, j'aperçois la silhouette familière de l'homme brun, celui qui m'avait intriguée lors de l'enchère. Son regard intense brille dans l'obscurité, et malgré la terreur qui me tenaille, une lueur d'espoir naît au fond de moi. Peut-être qu'il est là pour me sauver, pour me protéger de mon destin funeste.

Puis, les ténèbres m'engloutissent, et je sombre dans un sommeil agité, tourmenté par des rêves troublants et des pensées confuses. Mais au milieu du chaos de mon esprit, une voix résonne, me murmurant:

"Mi diosa, mon monde va te briser"








Etreinte ObscurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant