Chapitre 14 (tout)

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Je bois une gorgée de mon chocolat chaud sans arrêté de scruter les alentours.
Le père de Bylie sort de la maison et s'éloigne dans son pickup gris. Je sent le regard de Liam sur mon visage alors je tourne la tête vers lui pour le fixer à mon tour.

– pourquoi tu ne lui dis pas que tu est sa soeur ?

La meilleur façon d'esquiver une question à laquelle on ne veut pas répondre ses d'en poser une autre :

– pourquoi cette question ?

Son regard habituellement fermé ses légèrement détendu depuis qu'on est partit de la maison se matin. Je jure avoir aperçu un sourire discret quand il a croqué dans l'un des croissants qu'on avais acheté deux heures plus tôt. Je prend une bouchée à mon tours.

– ton regard ne ment pas, la tristesse dans tes iris est tellement profonde quand tu la voie que sa m'en rend malade.

Je fronce les sourcils, je reprend une bouché de mon croissant et détourne les yeux pour continuer à surveiller la maison.

Je nais pas envie de parler de Bylie, nis avec lui, nis avec personne d'autres.

Il suit mon mouvement et reprend :

– moi aussi j'avais une petite soeur, elle s'appelait Fredericke. Elle est morte quand j'avais 16 ans. Mon père... mon père lui avait dit que j'avais été adopté. Ma mère ne l'a pas contredit parce qu'elle avait peur de lui. Mais Frédéricke m'a toujours traité comme si j'étais son frère.

La tristesse et le remords que je perçois dans sa voix me fais tourner la tête vers lui de nouveau.

– elle avait 5 ans de moins que moi. Elle est morte sous les mains de mon père.

Je garde le silence car je sais qu'il n'a pas fini de se confier. Et parce que je suis totalement sur le choque de se qu'il vient de prononcer.

Voir sa fille mourir dans ses propres bras doit être horrible.

– s'était moi qui prenait les coups habituellement, mais cette fois là je suis arrivé trop tard. Il l'avait tabassée à sang.

Mon cœur se sert et je sent un frisson me parcourir.

Comment un père peut battre ses propres enfants ?

Il a tué sa fille.

Sur un élan de courage je murmure:

– pourquoi tu ne lui a jamais dit que tu était réellement son frère ?

– pourquoi est-ce que tu ne veux pas dire à Bylie que tu est sa soeur ?

Je suis surprise par son détournement de situation mais mon visage reste fermé. Je remet mon attention sur la maison entouré d'une épaisse couverture blanche qui est apparue en même temps que le froid.

Et puis quoi ? J'ai plus rien à perdre.

– on a été placé dans deux différentes famille d'accueil quand ma mère est morte. J'ai tout fais pour qu'ils me place avec elle. J'ai crevé leurs pneus, j'ai mis le feux dans leurs poubelles, j'ai fais inonder leurs salle de bain. Je changeai constamment de famille d'accueil mais au lieu de me rapprocher de ma soeur je m'en éloignais. Quand j'ai eu 18 ans j'ai pu partir. Mais je nais pas cherché à la retrouver. Elle méritait d'avoir des parents aiment, de faire partit d'une vrai famille. Et sa, je ne pouvais pas lui donner. Et lui faire par de mon existence aurais rendu les choses incontrôlables. Et puis j'ai fini par  trouvé du travail dans quelque chose qui l'aurais mis facilement en danger. j'ai compris que ci je fessait partit de sa vie je la mettrais elle et sa famille sur les pas de la mort. Alors j'ai choisis de m'efface de sa vie. Je me suis déclaré morte la même date que le décès de ma mère.

A world split in two t.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant