Chapitre 5

483 15 9
                                    

Je sens son souffle dans mon cou et à ce moment là, je réalise que j'ai envie de le contrôler.

Il me désire alors il assume.

Je pose mes mains sur son torse.

-Ah bon ? T'a envie de recommencer ? demandais-je avec ma tête innocente.

Il me scrute et répond :

-Si je te dis oui, tu feras quoi ?
-Mmmh, laisse moi réfléchir...

Je glisse mes mains le long de son torse nu et arrive à l'élastique de son boxer que je m'amuse à titiller.

Il se plaque contre moi et passe ses mains sous mon t-shirt. Il joue avec mes seins et je me retiens de laisser échapper un gémissement. Il se met à genoux devant moi et plonge sa tête sous mon t-shirt.

-Favé...qu'est ce que...Ah

Il me caresse le sexe par dessus ma culotte. J'ai chaud et mon souffle se fait court.

-S'il te plaît...

Il me regarde dans les yeux et sourit.

-Dit-le.
-Favé, s'il te plaît, pénètre moi, dis-je sans aucune gêne.
-Tes désirs sont des ordres, ma princesse.

Il fait glisser ma culotte et sa langue rentre en contact avec mon sexe chaud et humide.

-Putain, t'es toute mouillée.

Puis il continue, il bouge sa langue sans ménagement et je peux m'empêcher de jouir. Je cambre, l'orgasme et proche mais Favé continue à me titiller et à sucer ma peau par-ci par-là. Mes jambes tremblent et je jouis de plus en plus fort...

*Toc toc toc*

-Putain Favé, arrête tout de suite, dis-je en paniquant.
-Mais t'inquiète ça peut attendre, on a le temps de finir, dit-il sans arrêter ses mouvements de va et vient en moi.

Ça fait vingt minutes et il continue ses assauts. Des vagues de plaisirs déferlent en moi et je l'embrasse pour m'empêcher de gémir. Nos langues se mélangent. Seuls le bruit de nos peaux qui claquent l'une contre l'autre brise le silence.

*Toc toc toc*

Favé se retire de moi, se rhabille et me regarde avec envie.

-Reste-la, met toi sous la couette.

Je m'exécute et j'attends. Plus loin, j'entends des voix d'hommes puis des pas qui se rapprochent de la chambre. Je m'enroule dans la couette et court dans la salle de bain me rhabiller.

J'enfile ma robe de hier soir et mes talons. Je sors de la salle de bain puis entre dans la salon et tombe sur cinq garçons. Kerchak, comme par hasard, et les autres qu'il m'a présenté à la soirée de la dernière fois brefff.

Tous m'observe et Favé se prend la tête dans ses mains.

-Alors, j'étais juste en train de..euh...faire le lit..ouais, dis-je mal assurée.
-Ouais, t'es sure t'étais pas dans le lit ? demande un garçon aux allures d'afro.
-Moi ? Dans le lit de Favé ? Vous avez complètement craqués oui ! Bref j'y vais, tu me dis si t'a besoin de quelque chose.

Favé acquiesce et je sors.

-Attends, entendis-je derrière moi alors que j'allais fermer la porte.
-On en a pas fini tout les deux, dit Favé en murmurant à mon oreille.
-Ouais c'est ça, tu fais ça que pour le défi me prend pas pour une conne. Mais t'inquiète je ne tomberai pas dans le panneau, dis-je en lui souriant.
-On verra bien, princesse.
-Tu tombera le premier, c'est une évidence.

Je le laisse sur ces paroles et entre dans mon appartement. Je tombe dans mon lit et m'endors comme un bébé.

Je faisais un magnifique rêve avant d'être réveillée par un connard qui ouvre mes rideaux.

-Dégage connard, dis-je sans même prendre la peine de regarder qui c'est.
-Oh doucement.

Attends c'est pas une voix que je connais ça. Je me relève brusquement et manque de tomber. C'est pas Favé c'est Kerchak.

-Euh, salut ? tentais-je pour me rattraper.

Il me parle avec un regard sérieux.

-Il faut que je te parle.
-Bah vas-y, je t'écoute.

Je désigne mon lit et il s'y assoit.

-T'aimes Favé ?

Sa question me surprend, je suis tellement pris de court que j'arrive pas à répondre. Est ce que je l'aime ? Je ne pense pas.

-Bon, je tiens à te dire de faire attention. Il est super gentil mais pas stable. Il a plein de groupies à ses pieds. Si tu veux pas te faire briser le cœur ne t'aventure pas dans ce terrain dangereux.

Je baisse la tête et fixe mes pieds.

-Je dis ça pour t'aider Inès, dit-il en me prenant la main.
-Je sais, je ne compte pas m'attacher à lui, je suis seulement son assistante de toute façon.
-Je suis là, si t'a besoin meuf.
-Ouais je sais t'inquiète, dis-je pour le rassurer.

Il s'apprête à partir quand je l'interpelle.

-Hey ! Attends..juste pourquoi tu t'inquiète autant pour moi ?

Il me regarde avec un air attendri.

-T'es un peu comme ma petite sœur maintenant que t'es l'assistante de Favé, dit-il en souriant malicieusement.
-Ta petite sœur ?
-J'en ai jamais eu et jusque là, les meufs que fréquentait Favé étaient des tympes c'est tout. Toi t'es différente, je le sens.

Il fait une grimace.

-Merci, grand frère, dis-je pour le taquiner.
-Ah d'ailleurs, je t'embarque dans une soirée petite sœur.
-Hum, je peux inviter quelqu'un ?
-Si tu veux, mais bouge ton cul, j'vais pas t'attendre une heure.
-Relaxxxxx, dis-je en exagérant.
-Dans vingt minutes on part, prêtes ou pas prêtes.

Puis il part en me laissant seule. Je m'empresse de prendre mon portable et d'envoyer un message à ma meilleure amie.

Moi : Salut ma vie, viens chez moi dans vingt minutes, je t'embarque dans une soirée.
Louanne : Okayyyy, j'arrive.

Je me boucle les cheveux et les relève en une queue de cheval. J'applique de l'anti cerne, du blush, du gloss et du mascara et le tour est joué. Pour ma tenue j'opte pour une robe noire brillante avec dos découvert. Elle s'arrête juste un peu avant mon genou et moule parfaitement ma poitrine et mes hanches. Elle est parfaite.

Je sors et attrape des talons au passage. Je me débats avec et manque de tomber. Ils sont hauts et se lacent tout au long de mes jambes. Ils se marient vraiment avec ma robe.

Je sors, Kerchak et ma meilleure amie sont déjà là, ils discutent tous les deux. Je cours dans les bras de Louanne, cette bombasse.

-Tu m'a trop manquer, dis-je.
-A moi aussi, dit-elle en me serrant un peu plus fort dans ses bras.

Je sais ça fait même pas une journée, mais on s'aime trop que voulez vous ?

-Bon on y va ? On a pas toute la soirée, on va être les derniers, dit Kerchak d'une voix agacée.

Je le regarde et répond :

-Les stars savent se faire désirer.

On entre dans la voiture et passons le trajet à s'époumoner sur du Lady Gaga. Force à cette magnifique chanteuse que nous sommes en train de saigner. On arrive enfin après plus de vingt minutes de trajets.

-Ce soir on va s'éclater ! dis-je en claquant dans mes mains...

Favé..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant