Chapitre 1 :

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Nuages de Favé en multimédia

Inès

-Putain le boulot ! m'écriais-je en entendant mon réveil pour la seconde fois.

Je m'extirpe, difficilement, de mon lit et vais m'habiller j'ai pris une jupe à carreaux et un haut blanc moulant. Au moment, de me maquiller je suis obligée d'appliquer une énorme quantité d'anti cerne , c'est vrai que la nuit je ne dors plus depuis au moins un an et demi.

Je rembobine sans cesse, les violences qu'exerçait mon ex sur moi. J'en ai encore les marques. Autant physiquement que psychologiquement.

J'applique la dernière couche de mascara et de gloss et attrape mon téléphone tout en mettant la chanson Toxic de Favé. Une fois les écouteurs enfoncés, je me mets à chanter aisément...

Arrivée à Starbuck, j'enfile mon tablier et commence à prendre les commandes des premiers clients.

Au bout de deux heures, je suis épuisée. Je met mes écouteurs et sors, je vais manger un p'tit McDo, posée.

Je suis tellement absorbé par mes musiques, de Favé évidemment, que je fonce en plein dans quelqu'un. Je renverse mon café sur ses vêtements et son téléphone se brise sur le sol.

Je relève la tête et remarques que tout les passants me regarde, tous sans exception. Je décide d'affronter le regard de la personne que j'ai percutée.
Là je flippe, non seulement parce que ses vêtements vont me coûter une blinde mais surtout parce que la personne devant moi c'est..

Favé

Je marchais, tranquille dans Paris quand une nana me frappe de plein fouet, renverse son café sur mes  vêtements et brise mon iPhone. Ouais on peut dire que j'ai le seum.

-Je suis désolée, je ne regardais pas devant moi et je vous est percuté, je suis désolée, s'excuse-t-elle les larmes au yeux.
-Tu sais combien ça coute ? demandais-je en la fixant, me fichant des passants.
-Cher, je ne pourrais même pas me le payer.
-Ouais bah va quand même falloir que tu le fasse.
-Je ne peux pas vous rembourser de cette manière, dit-elle prenant une voix dure et froide.
-Je trouverai un moyen, ne t'inquiète pas, dis-je en lui souriant.

Puis je pars, la laissant plantée au milieu du trottoir.

Inès

L'après midi passe vite. Je n'en reviens toujours pas d'avoir croisé Favé, mon idole, même si je l'ai plus frappé que croisé.

Je n'aurai jamais les moyens de lui rembourser tout ce qu'il avait sur lui. Ça vaut au moins 2000 euros. Et encore je suis gentille. Il a dit qu'il allait trouver un moyen, mais lequel ?

A vrai dire, il n'a pas l'air méchant donc je ne pense pas qu'il me tortura.

A dix-huit heures, j'ai fini mon service alors je rentre chez moi sans plus tarder, malgré le mois d'août la fraîcheur est agréable. Je traîne un peu dans la rue, pas trop car je ne suis jamais à l'abri. Je suis une personne qui angoisse facilement.

En arrivant chez moi, je me change et mets une robe bustier en cuir. Je relève mes cheveux en queue-de-cheval et plaque mes cheveux pour pas qu'ils partent n'importe comment. J'applique le fard à paupière et un trait d'eye liner qui sublime le tout. Je suis prête.

Je prends le bus pour rejoindre mes amies en boîte de nuit. Il y aura aussi Mathis, d'où pourquoi je me suis autant préparée. Je l'aime bien mais j'ai peur. Le relations toxiques c'est définitivement fini. Il y aura aussi ma meilleure amie Louanne et les autres Loana, Jade, Emma, Alizée, Camille, Rose, Julie et Juan, Hugo et pour finir Victor. Oui, j'ai une bande d'amis assez vaste. En fait, Hugo sort avec Alizée, il se sont bien trouvé d'ailleurs. Moi je suis en « bail » avec Mathis, et les autres se connaissent a cause du couple nommé « Aligo ».

Je suis enfin arrivée, ma meilleure amie me saute dans les bras. Elle est magnifique ses longs cheveux bruns sont lissés et elle porte une robe blanche moulante qui sublime ses formes. Nous rentrons dans la boîte et nous installons dans le carré VIP pour commencer à boire.

Une fois que j'ai ingurgité une dizaines de shots, je suis officiellement bourrée, j'en profite pour danser avec Mathis.

-Je ne me sens pas bien, je crois que je vais vomir, dis-je en ayant des hauts le cœur.

Soudain je lui vomis dessus. C'est officiel, aujourd'hui n'est pas mon jour. Je frappe Favé et vomis sur Mathis. Bravo, Inès t'es la meilleure.

-Je te ramène, me dit ma meilleure amie en me tirant par le bras.

J'ai de la chance de l'avoir, c'est la seule personne avec qui je suis resté en contact depuis que j'ai quitté la Bretagne, ma ville natale..

-Inès, tu me tuera un jour, s'esclaffe-t-elle.
-Bah quoi, je lui ai dis que me sentais pas bien, dis-je en rigolant.

Nous essayons de nous contrôler, mais quand nos regards se croisent on repart de plus belle.

-J'en..peux..plus, dis-je à bout de souffle.
-Pareil, dit-elle aussi essoufflée que moi.
-Inès, on est devant chez toi là.
-Ah bah salut, rigolais-je tout en embrassant ma meilleure amie.
-Rappelle moi de te surveiller en soirée, dit-elle en esquissant son sourire.

Je ferme la porte et monte mon immeuble. Une fois dedans je prends même pas la peine de me déshabiller et m'endors sur le canapé..

-Fichu mal de crâne de tes morts, lâchais-je.

Faire la fête c'est bien beau mais quand on ne tient pas l'alcool s'en ai une autre. Je rigole encore d'avoir vomi sur Mathis. La tête qu'il faisait.

J'ai a peine le temps de me préparer que quelqu'un frappe à la porte.

-Si c'est la pub, vous pouvez partir, j'suis occupée.
-C'est pas la pub, viens ouvrir steuplait, dit une voix grave qui appartient très certainement à un garçon.
-Ça me saoule, soufflais-je.

Je sors de ma salle de bain vêtue d'une serviette, heureusement j'ai eu le temps de me maquiller.

-Bonjour, que me voulez vous ?
-Discuter du comment tu allais me rembourser.

J'ouvre les yeux et vois Favé. Putain j'ai une serviette. Ça couvre à peine mon corps.

-Ah oui.. euh...bah..fin.

Pitoyable Inès.

-Je peux entrer ? demande-t-il.
-Hum, oui.

Je me pousse et il rentre. J'ai oublier d'éteindre ma musique. Évidemment il se reconnaît.

-T'aimes bien mes chansons ? demande-t-il étonné
-Oui.
-Pourtant, on a pas l'impression que t'écoute du rap.
-Faut pas se fier aux apparences, ça te parle ? répondis-je, les bras croisés sur ma poitrine.

Il se pose sur le canapé.

-Bon, pour me rembourser, je te propose...
-Me torture pas s'il te plaît, suppliais-je les mains jointes.
-Non, je veux que tu devienne mon assistante, c'est tout...

Non. Impossible.

              

Favé..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant