Chapitre 21

1 0 0
                                    

Le lendemain matin, Gregovitch est accoudé à la fenêtre de la chambre. La veille le vétérinaire l'avait déjà rassuré que l'opération s'est bien passé, et qu'il avait procéder à la transfusion ayant trouver du sang grâce à d'autres collègues qu'il connaissait. Le jeune adolescent espérait que son chien continue d'aller mieux, bien que lui ce n'est toujours pas le cas. Il ignorait encore plus sa tante après les paroles qu'elle avait dite, et néanmoins il avait été content que son oncle avait pris sa défense en disant qu'elle n'avait pas le droit de réagir ainsi, de dire ce genre de chose alors que Kudjo est blessé, sans compter Gregovitch qui avait essayé de se faire tuer. La gendarmerie est passée le voir à ce sujet, mais il ne pouvait rien répondre de plus. Caché sous Kudjo, il n'avait pas vu voir la voiture, ni qui se trouvait à bord, où il n'avait entendu que des coups de feu. Il se demandait néanmoins qui pouvait faire cela? Et qui avait pût donner les 10.000 euros, cash? Gregovitch se disait dans le fond qu'il est très connu, et Kudjo très apprécié aussi peut-être que quelqu'un avait décidé de faire ce geste pour eux, même si cela resta une somme immense. A la base, face à tout cela, Gregovitch avait en projet de tout quitter pour partir en Allemagne. Même si il perdait tout des deux côtés comme il le disait, rien ne l'empêchait avec son chien d'aller là-bas quand même, et sortir de cette situation étouffante. Mais malheureusement, il y a eut tout cela, et Kudjo ne pourra pas voyager tout de suite, car si il guérissait, il aurait des soins à faire. Et il n'est pas question qu'il parte tout seul, sans lui. La nuit venue, Gregovitch est couché sur le coté, où il finit par se lever, ne savant pas comment se mettre pour être confortable. En se mettant à genou, il regarda par la fenêtre pour regarder Chamonix endormi, quand il ouvrit des yeux grands. De l'autre côté de la route, face à la maison, se tient Paul! L'homme se tient droit, posté de toute sa puissance. Le jeune adolescent ne comprenait pas. Ils s'étaient dit adieu, pourquoi il revient? En cette période, l'automne n'est pas resté longtemps, car la neige s'est vite installée dans la ville. Cette nuit, la lune était pleine, et éclaira les rues. Elle refléta dans les quelques flaques gelés, et faisaient ressortir la neige. Paul sembla ne pas avoir froid alors qu'il est vêtu de sa tenue légère habituelle, et quand il respira de la buée se transforma dans l'air. Dans ce décor, malgré son regard sérieux, l'homme donna l'impression d'être paisible. Gregovitch ressentit à nouveau cette douce chaleur en lui, ce sentiment puissant en lui se réveilla, et son instinct le dicta d'aller le rejoindre. Mais il n'avait pas le droit, tout comme il se dit à quoi bon puisqu'il n'est rien pour lui. Pourtant pourquoi Paul venait là? Si vraiment, il est coupable viendrait-il vraiment le narguer jusqu'à son sa fenêtre? Oui, bien sur qu'il en est capable, mais ce soir....Ce soir cette vision de lui sembla si différente. Quel instinct devait-il écouter? Sa famille qui le décevait de plus en plus ou cet homme qui éveilla chez lui de jour en jour ce sentiment que le jeune adolescent avait bien compris. Gregovitch alors se leva, et sans un bruit quitta la chambre où Jacky dormit. Il faisait de même en traversant le couloir, et pour sortir de la maison, en douce. Quand ils verrons qu'ils est partis, il sera à nouveau puni.....Oui mais. Il sortit de l'appartement, et alla dans les rues pour rejoindre Paul. Ils se retrouvaient face à face, quand il prends la parole.


"Je le savais que tu changerais d'avis et que tu reviendrais." lui dit Paul.


Gregovitch le regarda.


"Tu avais raison...Certes, il était difficile de faire un choix, car peut importe celui que je prenais, je souffrirais. Mais j'ai réfléchit ces temps-ci. Je ne peux plus continuer d'être rabaisser comme un enfant, d'être privé de mes libertés, alors que j'en ai grandement besoin. J'en ai marre que l'on me dise ce que je dois faire, ce que je ne dois pas faire, et qu'on prenne les choix importants à ma place. Ma famille me déçoit, et je ne peux plus vivre parmi eux. Je préfère être avec toi, même pour le peu de temps que cela durera. Même si comme eux tu me donne des ordres, j'obéis à toi, car je le veux bien." commença-t-il.

La Légende du Vuk / Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant