La Légende du Vuk / Tome 3

Chapitre 11

Une semaine plus tard, Gregovitch est à la Compagnie des Guides en train de lire dans la salle de réunion pendant que son oncle Michel fit son topo habituel avec les guides avant qu'ils ne se mettent au travail. Chaque jour, le programme changeait pour que les guides ne soient pas affectés au même chose. Toute l'année, ils avaient diverses activités dans lesquelles ils accompagnaient leurs clients : Randonnée, alpinisme,VTT, Kayak, ski, la liste était longue. Michel finit toujours par Paul, et pour lui pas grand-chose ne changeait. Il était souvent affecté dans un bureau et Gregovitch n'avait même jamais vu son oncle confié le moindre client à Paul. Connaissait-il sûrement sa nature? Quand il le regarda Michel afficha déjà un soupir.

"Paul...Tu restera aujourd'hui ici, comme d'habitude." lui dit-il, ses mots.

Paul se leva, et s'étira avant de passer devant son patron.

"Oui, je vais aller faire comme d'habitude." lui dit-il.

Pendant qu'ils se croisaient, Gregovitch nota le regard que s'échangeait les deux hommes. Michel afficha un air furieux, tandis que Paul afficha un air de défi, provoquant son patron du regard. L'homme monta ensuite dans la salle de pause, tandis que Michel eut un soupir et s'en retourna faire son travail. Dans la Compagnie des Guides, il resta à présent dix Guides qui étaient affectés aux bureaux en comptant Michel et Paul. Gregovitch est pensif, avant de monter également, quand il est sûr que son oncle fût très occupé. Kudjo resta sur le sol de la salle de réunion à dormir, mais d'une oreille il écouta son jeune maitre qui monta. Quand le jeune adolescent fût monté, il vit que Paul se fit un café, avant de se poser dans le canapé. Gregovitch resta là à le regarder ce que vit l'homme.

"Qu'est-ce que tu me veux?" lui demanda-t-il, sur son éternel ton froid et sérieux.

Le jeune adolescent lui dit alors ce qu'il pensa.

"Tu es vraiment chef?" lui posa-t-il, cette question qui le rongea de curiosité.

Paul le regarda à présent, comme si la question est saugrenue.

"Tu en doute?" le questionna-t-il, donc.

Gregovitch haussa les épaules.

"Je ne sais pas. Tu dirige certes les choses, tu recrute, les gens semblent avoir peur de toi, t'appel ainsi mais cela ne fait pas de toi vraiment un chef, surtout que tu n'en à pas vraiment l'allure. Pour un homme qui ne pense qu'à l'argent, tu vis dans une banale maison, tu as une voiture tout ce qu'il y a de plus banale, ainsi que la manière dont, tu t' habille. Et puis, pourquoi travailler ici? Tu est guide de haute-montagne, alors que tu ne guide jamais les gens. Tu passe tes journées dans un bureau, ou alors tu reste ici à dormir...Enfin, cela s'explique par le fait que tu te repose en journée vu que le soir tu parte faire tes trafiques." lui réponds-t-il.

En entendant cela, Paul se releva vivement. Le jeune adolescent se raidit, pendant que l'homme imposa sa présence.

"Je ne te permet pas de me parler ainsi, Gregovitch Krovsky! Tu ne sais pas qui je suis vraiment...Je suis le plus grand chef que le monde de l'illégalité n'as connu! Je suis à la tête de diverses activités, et dans ce milieu je suis craint et respecté! Oui en règle général un chef vit dans la luxure, possèdes des hommes de main, et tant d'autre chose. Pour ma part, j'ai choisi de vivre le plus banalement du monde. C'est un principe non seulement pour moi, mais aussi pour ne pas éveiller le moindre soupçon. Pour un banal Guide en Haute-Montagne, vivre dans le luxe, serait suspicieux. J'ai accepté d'être formé et de travaillé ici, car ce métier ne m'apporte que des avantages. Je sais que Michel ne me confie jamais personne, car il sait comment je suis, ma nature froide et aigri qui hait le monde entier! Pour le reste ici, je peux savoir tout ce qui se passe, j'ai pût connaitre les montagnes par cœur, ainsi que tous les passages secrets, tous les refuges abandonnées, qui pouvait m'aider à faire mes trafiques en particulier avec la Suisse ou encore l'Italie. Concernant mon statut de chef, j'agis solo car je n'ai besoin de personne!" commença-t-il, sur un ton de mépris.