Aime moi

Chapitre 20

Aaron

Alors que mes pas commençaient à se diriger vers les escaliers pour aller au salon et attendre qu'Amina soit là, j'entendais des pas derrière moi. Je sortis mon arme et me retournais vite.

Mon arme était en direction de la personne qui était en face de moi, cette personne n'était autre que Lily, elle regardait mon arme effrayée qui étais en direction de son front.

Quand j'aperçus que c'est elle, je descends aussitôt mon arme.

- Bordel t'étais où ? Lui demandais-je en voyant qu'elle n'avait ni blessure ni rien, elle allait parfaitement bien.

Lily

- Je... J'étais dans... Ma chambre. Dis-je en bégayant.

La lueur de ses yeux me faisait tellement peur, mais en même temps elles pouvaient me rassurer en un rien de temps. Ses yeux marron pour lesquels j'étais vulnérable, mais aussi pour lesquelles j'étais effrayée.

- Menteuse, je suis rentré dans ta chambre et tu n'y étais pas et n'y dans ta salle de bain. Me dit-il sur un ton froid.

- D'accord, mais si je te le dis, tu ne te fâches pas ? Dis-je hésitante.

- Je ne te promets rien Lily. Me dit-il.

Bon quand faut y aller, faut y aller.

- J'étais dans... Ta chambre. Dis-je en ayant peur de sa réaction.

Une lueur de colère passa dans ses yeux. Il se rapprocha de moi, avalant les quelques centimètres qu'il restait entre nous.

- Qu'est-ce que tu faisais dans ma chambre ? Me demanda-t-il en m'attrapant le menton de ses doigts et en me le levant afin que je regarde dans sa direction.

Je voyais très bien qu'il essayait de contenir sa colère, mais j'ai peur qu'il explose à tout moment.

- Je... N'en sais rien. Dis-je ne sachant pas quoi dire.

- Comment ça, tu n'en sais rien ? Tu te fou de moi ou quoi ? Me demanda-t-il l'air énervé.

La veine sur son front commença à palpiter, il n'allait pas tarder à exploser, mais même moi, je ne savais pas ce que je faisais dans sa chambre.

Sa présence me manquait et je m'ennuyais donc j'étais partie dans sa chambre en espérant combler le vide que je ressentais, mais comment lui expliquer ? Il allait trouver ça pathétique.

- Je cherchais un livre, je m'ennuyais donc je cherchais un livre. Mentais-je.

Si je lui disais la vraie raison, il allait trouver ça tellement stupide. Je ne veux pas qu'il me trouve stupide. Il sembla me croire parce que la lueur dans ses yeux disparaissait petit à petit dans ses yeux.

- Ne rentre plus dans ma chambre. M'ordonna-t-il. Est-ce que j'ai bien été clair ? Me demanda-t-il toujours en me tenant le menton.

Je hochais simplement la tête, je ne pouvais pas prononcer un mot.

- Dis-le. Avec des mots. Me souffla-t-il en se rapprochant.

Rien qu'en s'approchant, nous étions tellement proches, nos lèvres se frôlait, elles se touchaient presque. Il émit une légère pression sur mon menton pour que je réponde.

- Oui, je... J'ai compris. Dis-je troubler par cette proximité.

On se détachait tous les deux l'un de l'autre quand on entendait la porte s'ouvrir et se claquait.