chapitre 8 (Abdi pdv)

4 3 0
                                    

*2 jours plus tard*

Le chemin c'était bien passé, on a passé plusieurs contrôles mais heureusement, l'excuse de Arturo à bien marché. On a passé la frontière algérienne et maintenant s'était à moi de me débrouiller moi-même.
Je le remercia pour m'avoir aidé puis il me passa une liasse de billets, assez pour me payer deux ou trois bus.

J'avance, laissant Arturo derrière.
Le soir était frisquet et le vent se baladait dans mes cheveux. Je marchais dans la ville de Djanet Il y avait peu de circulation, j'étais en train de marché dans un mini ville, entouré de maisons blanches,

Je marchais discrètement dans les rues quand un homme avec un air agressif me fixait du coins de la rue.
Je m'avance plus vite vers un parking de cars, et chercha un qui pourrait me ramener le plus près d'Oran.
Malheureusement, aucun d'entre eux n'allait vers le nord.
Après 5, minutes de recherches, j'en trouve un qui allait vers Ouargla.
Je montis dedans et donna l'argent au contrôleur puis alla m'asseoir devant à côté d'une fenêtre.
Le car partait dans 10 minutes.

Quand il parta, je ferma les yeux et m'endormis.

*2 heures plus tard*

Je me leva et sortis du car pour aller au toilette. Une fois fini, je ne tarda pas à retourner au car de peur qu'il parte sans moi.
Le car repart et je m'endormis encore une fois de plus.
Ces derniers jours ont été rudement épuisant et dure.
En prison, je ne dormais presque pas et quand je réussissais enfin à m'endormir, j'étais réveillé par les hurlements des autres prisonniers.
Si je pouvais profiter de me reposer maintenant alors je le fait.

Quelques heures plus tard, on arriva enfin à destination. Je m'étire et sort du car avec les autres passagers, je vois le même homme qui me fixait avant que je prenne le bus.
Je le regarda puis détourne le regard avant de me diriger vers un autre bus a destination d'Ouargla à 857,4km d'Oran.

Je m'assis devant et me concentra sur la route. On avait 4 heures de route dû aux embouteillages.
Soudain, je vois encore le même homme et il s'assit à côté de moi toujours en me fixant d'un air lugubre.

"- Salut..?

- um.. bonjour ?

- Comment tu t'appelles ?

- Abdi.

- Tu viens d'où ?

- Heu..Somalie..

- Tu vas où ?

- A Oran...

- Pourquoi ?

- Pourquoi quoi ?

- Pourquoi tu vas a Oran ?

- Pour travailler."

De la frustration passa dans son regard et il s'en alla.
Je restait figé, confus et un peu nerveux.
Qu'est-ce qu'il me voulait ?
Pourquoi toutes ces questions ?

Je me perdais dans mes pensées  tandis que le car démarra.

[FR]  Un voyage d'espoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant