Chapitre 9 : Ma plus belle étoile

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Je suis rentrée de cette soirée avec des papillons dans le ventre. Il m'a ramené a l'hôtel en m'embrassant et m'enlaçant.

-Je suppose que c'est un oui pour que tu deviennes ma petite copine ? 

- Oui ! 

En rentrant je raconte tout à Tom. Puis nous finissons de boucler nos valises, et enfin nous allons nous coucher. 

Le lendemain, nous nous dirigeons vers l'aéroport, j'envoie un message pour à Benjamin pour le prévenir, quand je le vois non loin des portes d'embarcation. Je cours dans ses bras, on s'enlace et on s'embrasse. 

-Je te promet de venir te voir vite, et toi, tu pourras venir ici quand tu veux. 

-Si tu veux que je vienne sans chaperon, je dois te présenter a maman d'abord ! 

Il m'embrasse une dernière fois et notre bisou et rempli de passion. Puis je me dirige vers les portes et prend place dans mon avion. 

Arrivés a Londres, je suis accueilli par mes parents et mes beaux parents qui avaient prévu un repas familiale. Mon parrain, ma grand mère étaient également présents. Je fais des câlins a tout le monde, puis nous prenons place dans la cuisine et le salon de ma mère. Je reste blotti dans les bras de mon père pratiquement toute la soirée, il m'avais terriblement manqué. Après le repas, je leur avoue pour Benjamin, et tout le monde me fais passer un interrogatoire. A première vue, papa n'avais pas l'air emballé, un chanteur, danseur français avec dix ans de plus que sa fille, ca peut se comprendre.

Une année s'écoule, l'amour entre Benjamin et moi s'est intensifié. Entre deux concerts, il me rejoint chez ma mère. Les présentations avec ma famille se sont bien passées. Maman avait l'air de bien l'apprécier. Mon frère et ma sœur aussi. Il essayait de venir me voir aussi souvent que possible, et à chaque fois qu'il venait on passait des weekend incroyable. 

Pour nos un an, nous avons fait un weekend à Rome. Je n'avais jamais été en Italie, mais mon petit ami avait tout prévu. Il s'était occupé de tout, le transport l'hôtel et les activités. Je reviens de ce weekend avec des étoiles pleins les yeux.  

Mais quelque mois plus tard, ma vie prend un autre tournant lorsque j'apprend que le cancer de mon père à empirer. Je refuse de penser à un monde sans lui, mon monde s'est lui et je ne veux pas qu'il me laisse. Je passais mon bac cette année là, je l'accompagne à chaque examens, et ne le lâche plus d'une semelle. Alors que j'étais en histoire ce jours la, la cpe est entrée, et me demande de la suivre. Dans son bureau, Benedict mon ex petit ami m'attendais, et la je crains le pire. Elle m'explique que ma mère l'a envoyé puisqu'elle était actuellement en Ecosse. Qu'il devait me conduire à l'hôpital voir mon père qui se sentait mal. Mon petit ami était actuellement dans l'avion alors je lui laisse un message pour qu'ils nous rejoignent là-bas. Dans la voiture j'angoisse tellement, Ben fait tout ce qu'il peut pour me calmer mais n'y parvient pas. J'ai la peur de ma vie... En arrivant dans sa chambre, je le vois avec un sourire. Il a l'air épuisé et faible mais il me sourit. Je me jette dans ses bras pour un câlin. 

-Sèche moi ces larmes ma fille. Quoi qu'il se passe sache que je t'aime plus que tout au monde et que je suis très fière de la femme que tu deviens. 

Je le sert fort dans mes bras, mais pleure encore plus. 

-Je t'aime aussi papa. Mais ne dis pas ca, ca va aller tu va t'en sortir. 

Quelqu'un toc à la porte, et Ben va ouvrir. C'était mon petit ami qui nous avait rejoins. 

-Qu'est ce qu'il fait la lui ? dit-il en pointant Ben du doigt.

-Il m'a emmener. Plus tard les règlement de compte. Il y a plus urgent la...

Benedict insistait pour nous laisser tranquille, et va attendre ma mère dans la salle d'attente. 

-Benjamin, promet moi que tu veilleras sur ma fille lorsque je ne serais plus la et que tu prendras soin d'elle ... 

Il lui fait la promesse, et mes pleurs s'intensifie. J'ai l'impression qu'il baisse les bras et ne veut plus se battre, je ressent diverse émotions. 

Lorsque maman et Ben rentrent dans la chambre, je décide de sortir me calmer les nerfs dehors avec mon fidèle allier : mon paquet de cigarettes. 

Arrivés dehors je tremble et galère a allumer ma cigarette. Les larmes continuent de couler le long de ma joue et mon petit ami me prend dans ses bras. Je m'effondre littéralement, j'ai tellement peur. Cette après midi la, je reste avec mon père jusqu'à la fin des heures de visites. Le départ est très compliqué, je ne cesse de lui répéter que je l'aime et je l'enlace encore et encore. Puis avec mon petit ami et maman nous regagnons le chemin de la maison. Ce soir là je n'arrive à rien avaler. En silence je me résigne à prendre une douche et à aller me coucher. Dans la nuit, maman vient nous réveiller en me disant qu'elle à reçu un appel de l'hôpital. Je me doute de ce qu'elle va me dire et me bouche les oreilles, croyant peut être que si je n'entend pas ce qu'elle à a me dire papa n'a rien. Mais en croisant le regard plein de larmes de ma mère je comprend et m'effondre sur mon lit. Je ne me rendors pas cette nuit là, et me lève le lendemain de bonne heure. J'essaye d'appeler mon père en espérant avoir fait un mauvais rêve. Maman vient me prendre dans ses bras, puis je reste avec elle toute la journée. Elle décide d'accompagner la femme de papa dans ses démarches. Puis c'est comme si mon cerveau se déconnectait de mon corps. Je suis comme une coquille vide, éveillée dans un cauchemar. Je ne comprend rien, les conversations des gens qui m'entourent sont flous.  

Très vite l'enterrement arrive. Mon petit ami est présent, ainsi que beaucoup d'amis de la famille. Je suis toujours une coquille vide sans émotions. Je n'arrive plus a parler, et même plus a pleurer. Je met une robe noire, je suis devant ma coiffeuse dans ma chambre et je n'arrive même pas à me lever.. Tom finit par monter, visiblement c'est l'heure de partir. 

-Je veux pas y aller Tom.. si on ne part pas .. on ne l'enterre pas.. 

Il avait les larmes aux yeux, il ne dit rien et me fais un câlin en me promettant d'être toujours là pour moi. Il m'aide a me lever et tremblante, nous nous dirigeons à l'enterrement. C'était le pire jour de toute ma vie. Voir tout le monde pleurer, je m'installe devant à l'église entre Rima et maman, toutes les deux très émue. Je prie pour ne pas m'effondrer mais j'ai déjà envie de pleurer toute les larmes de mon corps. Une fois que le prêtre a fini, c'est au tours des discours, celui de Rima était très émouvant. Puis vient mon tour. Je m'approche du cercueil et je sens mes jambes trembler. Je lui dit encore à quel point je l'aime et à quel point il va me manquer puis mon corps se stop. Je n'arrive plus à parler, ma vue se brouille et mes jambes ne répondent plus.. je n'arrive même plus a respirer et maman m'aide a aller dehors .. Je m'effondre par terre  et met beaucoup de temps avant de reprendre une respiration normale. Puis l'enterrement se finit et j'accroche maman jusqu'à la fin. Lorsque le cercueil est sous terre mon cœur se serre et j'ai l'impression de manquer d'air. 

Je reste une coquille vide plusieurs jours après l'enterrement. Je fusionne avec mon lit et ne veux plus en sortir je passe mes journées à pleurer et à me demander quand est-ce que je vais me réveiller de ce cauchemar et quand est-ce que je pourrais retrouver à nouveau les bras de mon père. Maman Tom et mon petit ami ne me lâchent pas bien au contraire mais cette épreuve est bien trop difficile pour moi. Trop difficile au point ou un soir, quand la douleur était trop forte je me suis effondrée sur ma mère en lui disant que moi aussi je voulais mourir que je ne supportais plus la douleur de sa perte. Je sais que j'ai fait énormément de mal à ma mère ce soir-là mais j'avais vraiment besoin d'aide, elle s'est mise à pleurer à me réconforter et s'est promis de m'aider à aller mieux.

J'ai pris quelques cachets pour m'aider à aller mieux et petit à petit je commençais à accepter l'idée de devoir faire mon deuil. Ce n'était pas du tout une chose facile, j'en ai beaucoup pleuré et encore à l'heure d'aujourd'hui mais j'ai aussi fini par accepter l'idée que la mort faisait partie de la vie et que je devais simplement accepter son existence.

J'ai de la chance d'avoir une famille géniale toujours là pour moi mon frère et ma sœur ont été de véritables piliers pour ce deuil. Mon petit ami ne savait vraiment plus quoi faire pour m'aider mais il ne pouvait rien faire en réalité.

Sous la LumièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant