Sous la Lumière

chapitre 5 : Ascension

Nous avions terminé non sans mal notre saga. Tout les acteurs étaient très ému, c'était presque 12 ans de ma vie. Je n'ai connu que ca et ils étaient devenu au fil du temps ma famille. Au fur et a mesure que les acteurs quittaient le tournage mon cœur se serrait, je ne voulais pas partir. J'y avais rencontré mes meilleurs amis, je bossais avec mes parents et ma marraine. Je ne pouvais pas rêver mieux! Je pense que le plus dur c'était de devoir reprendre une vie normale, a la maison. jamais je n'oublierai les rires que nous avions, les bêtises que nous avions faites, toutes les fois où nous nous sommes cachés avec Ben pour échapper à nos chaperons, toutes nos soirées alcoolisées ou non. Jamais je n'oublierai tout ça, ca fait partie de moi ! J'avais encore toute la vie devant moi mais pourtant à cet instant j'ai l'impression qu'elle était terminée.

J'allais fêter mon seizième anniversaire dans les mois qui arrivaient. Je dois avouer que j'avais peur de l'avenir et peur de ce que j'allais devenir sans la saga. Mais un beau matin un producteur m'a contacté pour jouer dans une série a grand succès au Etat Unis. Je devais jouer une fille de mon âge, dans un monde apocalyptique

Ben et mes parents étaient très content de cette nouvelle. Malheureusement, mon amoureux ne pouvaient venir avec moi. Il continuait ses études dans la photographie ici a Londres. J'avais envie de refuser ce rôle, pour pouvoir rester avec lui et finir le lycée, malheureusement refuser ce rôle serait une grosse erreur pour ma carrière. Il me rassurait, me promettant que l'on arriverait à se voir, et que l'on s'apellerais tout les jours. J'avais déjà eu une relation à distance qui n'a pas fonctionner. Je ne voulait pas d'un échec. Pas avec lui ! C'est l'homme de ma vie j'en suis convaincu.

Mon contrat annonçait un an de tournage. Je serai hébergé chez mon parrain puis durant mes scènes je dormirais sur place. Tom avait eu la gentillesse de m'accompagner. Il savait que ça allait être dur pour moi et voulais être là. Il me restait trois semaines avant de partir à Hollywood. Pendant ces trois semaines, je continuais de suivre les cours à la fac. J'ai remarqué que beaucoup de filles tournaient autour de Ben, ce qui me rendait profondément jalouse. Il était tres sociable et je me sentais de trop. Bien que je lui en ai parlé plusieurs fois, rien ne changeait. Je commençais à me faire des films : qu'allait t'il se passer lorsque je partirais a Hollywood ? Il essayait de me rassurer tant bien que mal, mais de le voir parler avec ses filles toute la journée me briser le cœur. Il y en a surtout une qui m'agacait au plus haut point : Sarah. Elle était blonde, aux grand yeux vert ! Très maquillé et habillé toujours très court.

Il était temps pour moi de partir à Hollywood, et de laisser tout mon petit monde derrière moi.
Les premières semaines tout se passait bien je pouvais voir ma cousine tous les jours, et dans un premier temps je rentrais tous les weekends.
Il y avait un gros problème auquel je n'avais pas pensé, le décalage horaire. Lorsque la douce ville de Londres se réveillait à 7h du matin, il était 23h chez nous. Londres est en avance de 8h.

Avec Ben nous commençons de moins en moins à se parler du fait du décalage horaire. Il répondait à un message sur trois.Ça me rongeait de l'intérieur. Entre ses cours a la fac et le tournage, s'était beaucoup trop compliquer. Je suis rentrer un weekend, pour voir mes parents. Je suis arrivé le vendredi soir, et à ma grande surprise ma mère avait invité mon père à manger, ainsi que Tom qui était mon chaperon durant les vols. J'aidais ma mère a tout préparer pour le repas lorsque quelqu'un frappa a la porte. Ma mère me dit d'aller ouvrir.
Il s'agissait de mon petit ami, qui tenait un bouquet de fleurs. Je me suis jeté dans ses bras !

Nous avions passé un repas en famille qui m'a fait énormément de bien au moral. Ma mère avait proposé à Ben de passer la nuit ici et j'en étais plus que ravi. Alors que tout le monde parlait entre eux, je n'avais d'yeux que pour mon petit copain. Sauf que son téléphone n'arrêtait pas de sonner. Il regardait furtivement, et mon instinct s'est alors mis en garde.