𝐌𝐀𝐆𝐍𝐄𝐓𝐈𝐂 𝐀𝐓𝐓𝐑𝐀𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 (𝐅𝐑)

𝐗𝐈. 𝑪𝑯𝑹𝑶𝑵𝑰𝑪𝑳𝑬𝑺 𝑶𝑭 𝑭𝑰𝑬𝑹𝑪𝑬 𝑨𝑫𝑽𝑬𝑹𝑺𝑨𝑹𝑰𝑬𝑺.

.❦.

"Dans le labyrinthe des rivalités, les ennemis s'entrelacent, leurs destins noués dans un ballet complexe de défiance et de résistance."

-AshlynWrites9

Aurora:

1 mois et demi plus tard, 3:33 AM. Aurora's bedroom.

Il est 3h33 du matin.

Mon heure maudite.

Le pire de tout...

Ça recommence, encore.

Cela arrive depuis que j'ai vu cette scène.

L'image de ces hommes menés à leur mort si brutalement, leur sang sur mes vêtements, mais surtout, leur meurtrier n'étant autre que le meilleur ami de mon frère.

Les cris de ses victimes, et ce sourire qu'il arbore alors qu'il tue, comme s'il appréciait ça.

"BIP. BIP.. BIP..."

Je crie à m'en rompre les cordes vocales.

Mes yeux s'ouvrent brusquement, je suis couvert de sueur froide, tremblant, le cœur battant la chamade, et ma respiration si saccadée que ça fait mal. Je ne vois pas bien, je suis étourdi. Je m'agrippe à ma T-Shirt tout en essayant de regarder autour de moi, suspicieux et paranoïaque que...qu'elle...cette scène, mais surtout qu'elle était réelle.

Plus réelle que je ne l'aurais souhaité.

Je vais mourir.

La pièce est plongée dans l'obscurité, la seule lumière filtrant à travers les rideaux est un mince rayon de lune. Les vestiges d'un cauchemar collent encore à mon esprit, me laissant haletant. La panique m'étreint la gorge, menaçant de me consumer.

Je vais mourir.

Je me redresse, tremblant, agrippant les draps comme si ils pouvaient m'ancrer à la réalité. Mon souffle devient superficiel, haletant, et je sens le poids de la pièce s'abattre sur moi. Les ombres dansent menaçantes sur les murs, et chaque craquement et chuchotement amplifie ma peur.

Je vais mourir.

Je vais mourir.

Je vais mourir.

Les larmes coulent sur mon visage, un appel silencieux pour échapper au tourment de mon esprit. Je saisis ma poitrine, essayant de stabiliser le rythme erratique de mon cœur, mais il tonne, battant comme un tambour de guerre. Il semble que les murs se referment, m'étouffant, et je lutte contre les entraves invisibles qui me retiennent prisonnier.

Je suis traqué et je vis avec un meurtrier. Désespéré de trouver un soulagement, je me lève en titubant du lit, mes jambes chancelantes sous moi. Le sol est glacial sous mes pieds nus, me raccrochant au moment présent. Je me dirige péniblement vers la faible lumière du couloir.

Quand j'atteins l'espace ouvert, je m'effondre au sol, le dos appuyé contre le mur frais. Mes respirations deviennent haletantes, et je lutte pour contrôler la montée de panique en moi. Chaque son est amplifié, chaque ombre une menace. Je me serre dans mes bras, cherchant du réconfort et de la sécurité dans mon propre étreinte.