38. À la maison

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Pdv Izuku


Après trois jours à la maternité, nous sommes enfin à la maison. Zentarō dort paisiblement dans sa chambre pendant que mon Alpha est parti faire des courses. 

J'en profite pour ranger un peu mon dressing, mais je me ravise vite quand je sens ma tête tourner légèrement.


Cette impression d'être faiblard au moindre geste de trop est vraiment désagréable. 

Je sais que ça passera vite avec du repos et en prenant le cocktail de compléments alimentaires qu'on m'a prescrit. 

Néanmoins, j'ai du mal à me raisonner, surtout en étant ici, je vois tout ce qu'il y a comme tâches à faire et ça me déprime de ne pas pouvoir m'en charger.


Heureusement, pendant un mois, Eiji va être là pour m'aider et surtout, m'empêcher d'en faire trop et de ne m'en apercevoir trop tard. 

Le risque qu'avec la fatigue ou les carences, je me retrouve d'un coup à ne plus tenir sur mes jambes, avec en prime Zentarō dans les bras me fait flipper.


Puisque je dois me reposer, autant le faire dans le magnifique fauteuil incroyablement confortable que mon Alpha m'a offert. 

Je ne l'avais même pas vu dans la boutique, mais Eiji l'avait repéré et il a réussi à me feinter pour le commander dans mon dos. 

Lorsque j'ai vu cet énorme carton au milieu de la future chambre de notre fils, j'ai un peu buggé. Eiji m'a aidé à le déballer et l'a ensuite installé près du lit, il était très fier de sa trouvaille et y'a de quoi.


Il a pensé que ce serait une bonne idée pour donner le biberon en pleine nuit ou pour l'endormir, puisqu'il bascule d'avant en arrière. 

Franchement, pour faire la sieste aussi, ce fauteuil est magique, enroulé dans un plaid tout doux, avec mon bébé qui dort juste à côté, y'a pas mieux, je crois.


Lorsque j'ouvre les yeux, je retrouve mon Alpha avec notre fils dans les bras, en train de le bercer. 

Il fait sombre dehors et il n'a allumé que la lumière du couloir. Il est probable que je ne me sois pas juste assoupi une petite heure.


Eijiro : Coucou mon cœur, bien dormi ?


Izuku : Oui, un peu trop vu qu'il fait presque nuit. Tu es rentré il y a longtemps ?


Eijiro : Deux bonnes heures, vous dormiez tellement bien que je suis redescendu pour ranger les courses en emportant le baby phone. Ensuite, grande sœur est arrivée pile à l'heure du biberon, on a fait le bain aussi et maintenant, câlin à papou


Il soulève le plaid et le pose sur mon torse. Le sentir contre moi me fait un bien fou, j'ai tellement cette impression de manque depuis l'accouchement. 

Je sais que c'est seulement le temps que je m'acclimate au fait qu'il n'est plus dans mon ventre, mais du coup, le moindre câlin a le don de recharger mes batteries.


Avec Maho, cette phase a duré une dizaine de jours, alors je ne m'en inquiète pas plus que ça. 

Quand j'ai ressenti les premiers signes, j'en ai parlé à Eiji, qui du coup fait attention à ne pas le monopoliser trop longtemps. 

Déjà à la maternité, il profitait que je dorme pour le changer ou lui donner son bain, et dès que je me réveillais, me le posait aux creux des bras.

Le monde pour vos sourires [KiriDeku] [Omegaverse]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant