Le monde pour vos sourires [KiriDeku] [Omegaverse]

37. Zentarō

NDA : À toi qui as lu le titre du chapitre, oui oui, c'est LE moment ❤️

Pdv Eijiro

J'ai eu tout le temps de me préparer à l'arrivée de notre fils, monter ses meubles et décorer la chambre d'enfant. 

Assister au cours de préparation à l'accouchement, poser un tas de questions, visiter la maternité, entendre tous ces bébés pleurer... 

Pourtant, là, une chose est certaine, je ne suis absolument pas prêt pour ce qui se déroule sous mes yeux.

Izu m'a réveillé vers 4h du matin, me disant qu'il avait senti un poids dans le bas de son ventre et qu'en allant aux toilettes, il avait perdu les eaux. 

À partir de là, ce fut comme exécuter une chorégraphie que j'avais répété un milliard de fois dans ma tête.

Appeler daron pour qu'il vienne gérer Maho, prendre la valise, faire attention qu'Izu soit suffisamment couvert et l'aider à grimper dans la voiture, puis rouler jusqu'à la maternité. 

Après ça, deux adorables jeunes femmes nous ont emmenées dans une salle pour le mettre sous monitoring.

Il n'a ressenti aucune contraction, comme pour Maho, du coup, c'était moi le plus mal de nous deux au final. 

J'en menais pas large et quand on nous a annoncé qu'il était temps de passer en salle d'accouchement, j'ai bien cru que j'allais m'écrouler.

J'ai tenu sa main tout le long autant pour le soutenir dans cette dernière ligne droite que pour rester ancré dans la réalité de ce moment. 

Ce n'est qu'à cet instant, alors que j'entends mon fils pleurer, que je réalise que je vais enfin le voir, que tout ceci est réel.

Infirmière : Vous souhaitez couper le cordon ?

Eijiro : Heu, oui, bien sûr oui

Elle me tend des ciseaux qui ont une drôle de forme. Elle tient Zentarō dans ses bras et je peux deviner que derrière son masque, elle me sourit. 

Je coupe avec précaution entre les deux pinces et pose l'instrument sur la tablette à côté de moi. Lorsque je lui fais à nouveau face, elle pose notre fils enveloppé dans un tissu aux creux de mes bras.

Infirmière : Je vous le confie quelques minutes, ensuite, je vais devoir l'emmener, mais pas longtemps, promis

Naturellement, je me tourne vers Izu qui me fait l'un de ses sublimes sourires dont il a le secret. 

Je m'approche avec prudence, il ne pèse rien et même si j'ai pris un peu l'habitude d'avoir un bébé dans les bras, j'avoue que je ne suis pas rassuré.

Je n'arrive pas à articuler le moindre mot, alors je me contente de montrer Zentarō à son papou, avant de le poser sur son torse et d'attraper mon téléphone dans ma poche. 

J'immortalise ce moment en les mitraillant littéralement, j'essaye de garder mon calme, mais à l'intérieur, je suis complètement euphorique. 

Certes, il est comme tous les bébés, tout rouge et tout fripé avec seulement quelques cheveux noirs sur le crâne, mais à mes yeux, il est déjà le plus beau.