𝟢𝟢.𝐼𝓃𝓉𝑒𝓇𝓁𝓊𝒹𝑒

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"La vita è solo un interludio nell'eternità della coscienza"

Iris.

Boîte de nuit

Bobino Milano

Italie

01h30

2020

Il faut absolument que je sorte d'ici.

Je pose mon verre de whisky sur le bar en face de moi.

L'air chaud de cette boîte de nuit ainsi que cet homme me donne la nausée.

J'ai toujours appréciée ce genre de soirée où on peut s'amuser, rencontrer des gens et rire. Mais ce soir, elle est plus que malsaine.

Elle est remplie que de pourris.

La voix incessante de cet homme m'appelant et me demandant de revenir auprès de lui, résonne dans ma tête et me donne mal au crâne.

Sa présence est pire que celle d'un moustique la nuit quand on essaie de dormir.

Je réussi à sortir d'ici et me réfugier à l'arrière du bâtiment. La nuit est tombée depuis un moment maintenant. Appuyé sur le mur en béton, je prends une grande inspiration pour me calmer. Quelques goûtes d'eau commence alors à couler sur mes bras nus.

Génial, il ne manquer plus que ça !

Une fois mouillée jusqu'au os et calmer je décide donc de retourner à l'intérieur pour récupérer mes affaires et rentrer chez moi. Mais apparement, la vie en a décidé autrement et veut me faire chier.

Alors que je m'apprête à rentrer, une main m'attrapa de force mon bras et me collea contre le mur froids sur lequel j'étais il y a quelque minute. Il colla alors par la suite, son torse à moi.

Ça me répugne...

Je lève alors les yeux pour voir qui est cette personne. Et sans surprise, il s'agit de l'homme qui me colle depuis le début de la soirée. Quand je suis arrivée, il m'a toute suite remarqué et est venu me parler. Il ne m'a lâcher d'une semelle. Et cela fait deux putain de heures maintenant.

Même si je suis une personne très franche, je n'ose pas lui dire qu'il me dérange très fortement et qu'il empeste l'alcool. Vu sa carrure, et ces larges épaules, il ne vaut mieux pas pour moi que je le contredise si je veux rentrer chez moi.

- Alors mon poussin, tu veux me laisser seul ? Me dit-il tout en s'approchant de mon cou

Je senti son souffle chaud dans mon cou, remonter jusqu'à mes oreilles. Il commence à me caresser les épaules avec son pouce et sourire par la suite.

- Je suis vraiment désolé, mais il se fait tard et je dois me lever tôt...

- Oh non mon poussin. Tu vas rester avec moi. Tu crois que je vais laisser une aussi belle fille me glisser sous la main sans avoir rien fait avec elle ? Me demanda-t-il

- Qu'est-ce que vous voulez dire par « sans avoir rien fait avec elle » ?

- Ne fais pas l'innocente. Je sais que tu vois de quoi je parle.

Ces mains rugueuse et sale se pose sur les deux côtés de mes hanches. Elles commencent par la suite à descendre vers mes jambes nues. Il m'embrasse le cou tout en remontant ces mains vers l'intérieur de mes cuisses.

À ce moment là, je veux crier. Mais rien n'arrive à franchir mes lèvres. Je suis paralyser, je n'arrive plus à bouger. Mon cerveau est comme déconnecté. Je commence alors à penser à pleins de choses comme, après ça, je vais finir détruite, comment je vais réussir à m'en remettre ? Personne n'est là, personne ne peut m'aider ou voir que j'ai besoin d'aide. Je n'arrive même pas à crier. Pourquoi je suis sortie ce soir ? Surtout toute seule.

Mais avant même qu'il continue à remonter sa main, il hurla de douleur. En demandant de le lâcher et de le laisser tranquille en disant qu'il n'avait rien fait.

- HAAAAAA... Lâche moi fils de pute. Je n'ai rien fait. Hurle-t-il

- Tu ne fais rien ? Explique moi alors, pourquoi cette fille a le regard apeuré et perdu ? Crache l'homme qui venait de mettre mon agresseur à terre.

- Oh, mais c'est rien. On s'amuser juste. Hein mon poussin ? Dit-il en me regardant

L'homme lui donne un énorme coup de poing et entends un crac. Il vient de lui casser le nez.

- AHHHHHH !

- Ne la regarde pas  stronzo ! (Connard) Va-t-en maintenant avant que ce ne soit autre chose que je te casse.

Et mon agresseur par en pleurant et en se tenant le nez saignant. J'arrive pas à croire que le mec qui était sur le point de me violer est parti en pleurant....

L'homme qui est sorti de nul par, se retourne, face à moi et me regarde pendant un long moment.

- Est-ce que ça va ? Me demanda-t-il

- No, non va bene, stupido ! ( Non ça va pas imbécile). Il a failli me...

- Oui mais il ne la pas fait parce que je suis intervenu mis Bella (ma belle). Maintenant tu peux rentrer chez toi. Comment tu t'appelle ? Finit-il par dire

- Euh... Je m'appelle Iris. Et vous ? Lui demandais-je

- Tu peux me tutoyer. Je m'appelle Elyo !

Puis sans que je m'y attende, il part sans dire un mot. Me laissant seul, dans le noir, trempé sans même avoir vu son visage.... Je rentre chez moi par la suite.

Une fois rentré chez moi, je balance mon sac sur la table, ferme la porte à clé et fais couler de l'eau chaude pour prendre un bain. J'entre ensuite dans ma chambre me démaquille et enlève tout les vêtements sur moi puis entre dans le bain. Une fois mon bain terminer je vais me coucher.

Toute cette soirée, je me la repasse encore et encore. Qu'est-ce que j'aurai fais si cet homme n'était pas intervenu pour m'aider ? Et pourquoi est-il parti aussi vite qu'il est arriver ? Tant de questions que je me pose. Et je sais que je n'aurai jamais la réponse.

Et le seul souvenir encré dans mon esprit avant de m'endormir son....

CES YEUX D'UN BLEU OCÉAN.

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