Opposite

𝟢𝟤.𝑀𝒾 𝓇𝒾𝒸𝑜𝓇𝒹𝑜

⚠️ je préfère prévenir que dans ce chapitre il y a de la maltraitance. Cela peut heurter la sensibilité de certains lecteurs et lectrices ⚠️

"I bei ricordi non  muoiono mai. C'è ancora abbastanza tempo per crearne altri"

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Iris

Je suis rentrée depuis maintenant une heure. Et je n'ai pas bouger du même endroit. C'est-à-dire, le canapé. Je décide alors d'aller prendre une douche, pour me détendre de ma très longue journée.

Je fais les cents pas dans ma chambre.

Je ne suis pas sereine.

J'ai peur.

Très peur.

Il va venir me tuer !

Bientôt.

Très bientôt.

Il faut que j'enlève cette crasse.

Toute cette crasse sur moi.

Il faut que j'enlève toute cette crasse qu'il a mise sur moi...

Quand il m'a touché.

Quand il m'a violé.

Et il va recommencer.

J'en suis sûre.

Il était là aujourd'hui.

Je l'ai vu.

Il avait un fils.

Et j'ai dû le défendre aujourd'hui.

J'entre alors dans la baignoire, en panique. Tous ce qu'il m'a mis en me touchant se soir là, il faut que je l'enlève. Ça doit s'enlever de mon corps

Je ne supporte plus.

Vite.

En continuant à paniquer, je monte la température de l'eau afin qu'elle soit brûlante pour la déverser sur mon corps. Je dois me la passer sur le corps et brûler tout ce qui as dessus. Je commence à déverser l'eau bouillante sur mon corps et me mets à hurler de douleur.

- Il faut que ça s'en aille !

Je commence alors à gratter très fortement ma peau, puis mes bras et qui, malheureusement, se mettent à saigner. Je continue encore sur mes jambes, mes mains et mes pieds. Et je remarque que des marques apparaissent sur tout mon corps.

Et personne n'est présent pour m'aider, pour m'en empêcher et pour m'arrêter. Je suis seule.

Depuis le jour où il m'a violé et que j'ai décider de prendre un appartement, je suis seule.

Ma famille, m'a abandonnée. Elle m'a laissée me débrouiller seule au moment où j'avais le plus besoin d'eux dans ma vie. Ils m'ont tous laissé tomber quand ils ont appris ce que cet homme m'a fait.

Ils se sont alors énervé contre moi quand ils ont su le nom de la boîte dans laquelle je me trouvait. Mais ils se sont aussi énervé quand ils ont appris que j'y suis aller sans personne.

Ils m'ont ensuite frappé. Encore et encore et encore. Jusqu'à ce que je me mette à saigner. Et que je finisse par m'évanouir.

Et quand je me suis réveillé, j'avais mal partout et ils n'étaient plus là. Il n'y avait plus personne. Il n'y avait que moi, seule, en plein milieu du salon.

J'ai par la  suite essayée de les retrouver, mais en vain. Et eux, en échange, n'ont même pas essayer de faire pareil pour moi. Ils ont refait leur vie, sans moi.