Solitude poétique

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Mon cœur est le plus anodin des minerais,
Mais je subis le sentiment d'être délaissé,
Ainsi, dans ce lit je me fais discret,
Puisque j'angoisse de me faire dévisager.

C'est donc dans ses draps blancs,
Que mes yeux reflètent la neige,
Bien loin d'être un prince charmant,
Je ne suis que la fausse note de l'arpège.

Alors je m'ordonne d'écrire encore et encore,
De composer jusqu'à suicider mes mains,
Pour qu'elles s'essoufflent de peindre de l'or,
Et qu'enfin, je puisse chuter chez les divins.

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