Comme ils avaient prévu, leur voiture a disparu. Evidemment, de toute manière ils ne pouvaient pas la surveiller, ils l'avaient stationné loin d'eux pour que personne ne soupçonne la présence de quelqu'un dans l'endroit où ils étaient. C'était brillant de leur part, mais ça a leur couté une voiture quand même. Comme aucun d'eux ne pouvaient démarrer une voiture sans contact, ils étaient obligés de marcher jusqu'à leur direction. Bien entendu, ils ont dû tuer une douzaine de rôdeur pendant leur chemin et ont failli mourir à deux reprises mais ils sont deux dur à cuire ! Après avoir marché pendant deux heures, ils ont atteint leur destination. C'était leur lycée, plus précisément, leur ancien lycée. Les alentours étaient désert, les murs colorés de sang. On dirait que ça a été un vrai champ de bataille. Cependant nos deux courageux survivant n'avait pas le temps ni la puissance d'observer les alentours. Ils étaient déjà épuisés de leur voyage à pieds. Leur seul pensée était de trouver de l'eau pour se rafraichir la gorge. « Allons donc voir le supermarché Bim juste à côté. » proposa Ahmed. C'était une idée géniale ! Alors les deux se précipitèrent vite vers le supermarché laissant leurs sacs lourds à l'entrée comme au bon vieux temps, avant que l'apocalypse commence. Les deux amis se faisaient plaisir en prenant tous ce qu'ils voulaient malgré la pagaille qui était probablement dû aux stupides gens qui sont venus à un supermarché dès le début de tous cela. Un bruit soudain a fait revenir les rêveurs à la réalité. « Un rôdeur tu crois ? » demanda Ahmed. Ils se dirigèrent vers la source du bruit. HELAS ! Leurs sacs qui contenaient tous leurs armes et leurs photos de leur famille avaient disparu ! Levant les yeux vers la porte, Ils aperçurent une silhouette qui court avec leurs sacs, Il courait si vite même en portant ces lourds provisions mais sûrement pas aussi vite que Ahmed qui le rattrapa dans seulement dix secondes puis le suivi Mehdi. « DOC ?! » Crièrent Ahmed et Mehdi en même temps. Le voleur était aussi surpris qu'eux : « Vous êtes encore en vie vous deux ? » « Bien sûr que l'on est ! » répond Mehdi qui était si heureux de revoir son ami ! « On a un nouveau allié fort et robuste à nos côtés » Dit Ahmed gaiement. « Ce sont vos sacs ? Je suis vraiment désolé, je ne savais pas que vous étiez en vie. Mais où étiez-vous pendant tout ce temps ? » Mehdi lui expliqua qu'ils s'étaient cachés dans une maison loin de tout le monde en attendant que ça se calme. « Vous êtes si chanceux de ne pas avoir vu ces horribles scènes sanguinaire. Même l'armées n'a rien pu faire contre ce virus. » « Mais alors comment t'as réussi à survivre au milieu de tout cela ? » Demande Ahmed si étonné. Doc lui répond : « Tout simplement parce que je suis un robuste et aussi un chanceux. J'ai récolté beaucoup d'armes militaire, Il y en partout dans les rues ! Et je prévois faire du lycée ma nouvelle maison. » Mehdi l'interrompt et dit : « C'est drôle ! Nous aussi sommes venus ici pour la même cause ! » Fouillant dans les sacs, Doc se moqua : « C'est avec ses couteaux que vous voulez envahir le lycée ?! J'en déduis que vous n'avez pas vu l'état du lycée alors ? » Il était rempli de rôdeurs ! Ils étaient au moins une centaine ! Ils étaient partout ! Ahmed et Mehdi ont compris alors que c'est parce que la grande porte de l'école était fermée qu'il n'y avait pas d'échappatoire pour ces pauvres gens. Doc les invita alors au toit en dessous duquel il dormait. Pendant leur chemin Mehdi, qui été aussi terrifié que son ami de voir ce grand nombre de rôdeurs dans un seul endroit, demanda « Mais alors, comment tu comptais t'y prendre pour dépouiller le lycée de tous ces rôdeurs seul ?! ». « Je vous ai bien dit que les armes militaires se trouvaient partout. Et en disant armes, je n'insinue pas des vulgaires couteaux ou quelques ré volvaires. Nous y sommes » Doc pointait du doigt une maison dans un état pas mal, au moins mieux que l'ancienne maison de Mehdi et Ahmed. Une fois entrés, Les deux n'en croyaient pas les yeux. Comment ? Et des dizaines d'armes à feu étaient devant eux ! Ils comprirent maintenant pourquoi Doc était si confiant ! Son stock suffisait pour vaincre une armée ! Des AK 45, des AMP 69, des FN SCRA, des armes de sniper... Et beaucoup d'autres armes. « C'est pas tous ! J'ai même une MAHINDRA PICK UP elle est dans le garage ! Les voleurs sont partout et je ne peux pas la surveiller tout le temps » Eblouis et excité, Ahmed et Mehdi lancèrent un cri de victoire et de joie. « LA FERME ! Vous voulez nous faire tuer ! Ces créatures sont bel et bien mortes. En revanche leur ouille est incroyablement forte ! » Mehdi toujours fasciné ne se focalisa que sur un 44 RUSSIAN, Il le prit tout de suite et dit « Moi en tout cas je prends celui-là » Ahmed à son tour choisit un P 99. Et tout trois allèrent voir la voiture dont parlait Doc. Le garage de fer s'est ouvert, et c'est à cet instant-là que la surprise est apparût le plus sur les visages des deux survivants. C'était un véhicule très bien équipé, son métal ne souffrait d'aucune injure, même sa peinture était intact. « Mais d'où t'as eu cette merveille ? » Demanda Mehdi. « Vous avez apparemment oublié pourquoi on me surnomme Doc. » Répondu ce dernier avec prétention. Mais il avait bien raison d'être fier de cet exploit. Le pick up était blindé, un design audacieux s'ajoute à un habitacle très silencieux, mais robuste. Une durabilité à toute épreuve, du châssis au toit basée sur des technologies de pointe que l'on trouve rarement dans un camion. « Faudrait avouer que sur ce coup, tu assures grave Doc » avoue Ahmed. « Fini les admirations, vous feriez mieux de jeter un coup d'œil aux alentours pour mieux planer du futur. » Le petit groupe alors commence par le côté ouest du quartier qui était le plus calme puis les côtés sud, est et nord qui, à part quelques rôdeurs qui allaient et venaient, semblaient aussi calme que le premier côté. Il n'y avait presque aucun zombie à des kilomètres. « Notre décision de venir nous réfugier ici n'était pas si mal que ça après tout » déduit Ahmed tout heureux. « Oui maintenant on a droit à un peu de repos, on l'a bien mérité après tout cet effort qu'on a fourni. » Lui répond Doc, C'est alors que Mehdi intervient : « Vous vous croyez dans un hôtel ? C'est la fin du monde bordel ! On se repose pendant quinze minutes on mange et on se dirige faire le plein du pick-up. » Les trois alors se reposèrent pendant un court laps de temps comme a suggéré Mehdi, chacun prend son arme à feu et un couteau. Et les survivants se sont dirigés vers le pick-up. La route vers la station était longue et Ahmed qui était assis derrière avait tout son temps pour 'admirer le paysage'. Le monde tel qu'on le connait n'existe plus. Des morts était allongés, dévorés on dirait un spectacle sanguinaire. Aucune guerre n'avait laissé de tels dégâts, même la Palestine semblerait un paradis devant ces scènes horrible, hostiles et insupportables à l'œil. Le groupe de Mehdi passait devant des quartiers très familiers pour eux incluant le quartier natal d'Ahmed. Les murs jadis colorés de couleurs joyeuses sont maintenant peints d'une couleur rouge de sang, Là où se trouvaient autrefois des flaques d'eau quand la pluie tombait se trouve maintenant de flaques de sang. Les cadavres étaient non seulement jetés n'importe où dans les rues, mais étaient aussi en train de bouger partout cherchant les derniers humains survivant pour mettre un terme à leurs vies. Mais quelle vie dans ce monde sans loi sans autorités ?! « AHHHHHHH » Ahmed en pleine réflexion a été interrompu par un cri aigu. « Vous avez entendu cela ? Ça vient de la station » déclare Doc. Un bruit a suivi le cri. « Mais c'est des tirs de feu ! » S'exclame Doc. « Allons voir vite, mais à pied, il ne faudrait pas qu'on se fasse remarquer » Suggère Mehdi. Ahmed alla en premier suivi de Mehdi puis Doc. Tous les trois se cachèrent derrière une voiture près de la station pour voir ce qui se passe, c'est alors qu'ils aperçoivent un jeune homme tenant à sa main un ré volvaire qui n'était sûrement pas le sien. C'était évident, il ne savait vraiment pas comment s'en servir. Il tirait dans tous les sens. « Quel con il fait, ce n'est pas comme ça qu'il va sauver sa peau » se moqua Ahmed. « Mais tout à l'heure j'ai entendu une voie de fille qui a crié, se pourrait-il que ce soit lui ?! » demanda Doc « Non, je la vois là-bas derrière la voiture. Mais ce con il va tout exploser s'il continue comme ça ! » Affirma Mehdi. « On est vraiment obligé de les aider alors ? » demanda Ahmed avec un air gêné. « Oui ! bon Doc toi tu vas sauter sur le gars pour l'empêcher de tirer d'avantage sinon les rôdeurs ne tarderont pas de nous bloquer, Moi et Ahmed on s'occupent des zombies avec un couteau, et toi après avoir pris le flingue du con, tu nous couvre avec ! Compris ? ». La stratégie quoique dangereuse semblait le plus raisonnable. Alors les trois appliquèrent exactement le plan et Doc pris le ré volvaire et commence à tirer sur les zombies, tout allait bien les rôdeurs tombait l'un après l'autre, cependant Ahmed, en plein combat, s'est souvenu de la fille, et se retourna en conséquence pour vérifier son état, et c'est là alors qu'il a été totalement déconcentré. « ATTENTION DERRIERE TOI !! » Mehdi a beau crié, Ahmed n'entendait point. Le rôdeur s'approchait de plus en plus du cou d'Ahmed qui ne s'est toujours pas réveillé. Le zombie va le dévorer. C'est fini pour lui ! Plus aucun espoir ! BANG ! Un coup de feu vient de lui sauver la vie et de le ramener sur terre. C'était Doc. « Mais putain, tu fous quoi bordel ? Tu veux nous faire tuer tous ? » Lui hurla dessus Mehdi. « Non, c'est bon, je suis désolé ! » Ahmed était sauvé par un miracle. Et les quelques derniers rôdeurs qui restait avait tombé facilement. Voilà, c'est fini ! Tous les rôdeurs ont été éliminé et aucune égratignure. Mehdi après avoir vérifié si la fille et le gars était mordu les ordonna de disparaitre. Mais le jeune homme a refusé et a commencé a supplié le groupe de les accepter avec eux ! « Deux bouches inutiles de plus à nourrir, je ne vois pas quel l'intérêt de vous recruter, tu ne sais même pas te servir d'une arme et l'autre n'est qu'une pleurnicharde. » C'était la réponse de Mehdi et Doc à ces demandes. Mais Ahmed, pour une raison que les deux autres ignorent faisait de son mieux pour les persuader de les accepter dans le groupe : « N'oublions pas que nous sommes des êtres humains après tout, Mehdi t'as oublié ce que je t'ai dit au début de tout ça ? C'est peut-être pour sauver les autres personnes que le destin nous a sauvé » Les deux autres surpris répondirent : « Mais quelle mouche t'as piqué Ahmed ?! Ça ne te ressemble vraiment pas de te soucier des autres ainsi. » « La fin du monde peut nous apprendre tant de choses ! » Répondit Ahmed tout simplement. En insistant trop, il persuada ses camarades d'accepter les deux nouveaux dans le groupe. « Tu peux remercier la fille parce que sans elle tu n'aurais pas été avec nous » Murmura Ahmed à l'oreille du con au ré volvaire. Et les cinq se dirigèrent alors vers le véhicule. Ahmed, s'est encore installé au derrière seulement cette fois, il n'était pas seul, les deux nouvelles recrues étaient avec lui. Mehdi et Doc ont décidé que c'est lui qui va les surveiller vu que c'est lui qui a insisté pour qu'ils viennent. Alors maintenant, Ahmed n'avait plus le temps d'observer les alentours, et pour être plus précis, ça ne l'intéressait plus. Il semblait beaucoup plus intéressé par la nouvelle fille au groupe. Il était si intimidé qu'il ne pouvait même pas lui demander son nom, cependant il pouvait le demander au gars : « Comment tu t'appelles le bleu » demanda Ahmed qui voulait avoir un air robuste. « Hanafi, et vous monsieur ? » répondu le gars si timidement. Hanafi avait l'air un peu plus petit que la fille, et lui tendait une ressemblance qui saute aux yeux. « Je suis Ahmed, celui qui conduit est Doc l'autre, c'est Mehdi. Tu n'avais vraiment pas l'air de t'y connaitre, aux armes tout à l'heure. » Dit Ahmed d'un air moqueur. Hanafi quoiqu'un peu gêné répondu : « C'est la première fois que je porte une arme, je l'ai juste pris d'un flic que j'ai trouvé mort » Après cette phrase, la fille avait l'air tellement triste qu'on dirait qu'elle vient de perdre la chose qui lui est le plus cher. Ahmed alors ne pouvait plus attendre, il a su qu'il devait lui parler tout de suite, c'est alors qu'il prononça un mot si difficilement qu'on croirait qu'il ne savait même pas comment parler : « ça-va ? » Un silence assourdissant suivit ce mot. Ahmed alors s'est senti tellement lourd tellement ridicule qu'il ne pouvait même pas se supporter lui-même. Ce moment de silence lui semblait aussi long que des années. La fille était étonnée de la façon dont Ahmed se comportait mais aussi émue qu'il avait remarquait le nuage de tristesse qui la suivait où elle allait. Cependant, elle choisit de laisser sa tristesse pour elle et dit « Oui je vais bien, nous vous sommes, Hanafi et moi tellement reconnaissants de nous avoir sauvé, on aurait jamais survécu sans vous. Et ravie de vous avoir connu. » Ahmed plus intimidé que jamais ne savait plus quoi dire. C'était comme s'il s'adressait à une fille pour la première fois. Mehdi qui entendait tout, a compris ce qui arrive à Ahmed et aussi ce qu'il lui est arrivé pendant le combat parce que ce n'était pas la première fois que ça se produisais. Il a en conséquent intervenu alors pour le sauver de la situation dans laquelle il s'est fourrée et a dit : « Vous ne devriez remercier que Ahmed car c'est lui qui a insisté qu'on vous sauve et qu'on vous laisse nous rejoindre. » Ces quelques mots ont été pour Ahmed tels une gifle qui le réveilla s'un coup. Il a compris alors le message de Mehdi, et a repris ses esprits: « Pas la peine de me remercier, c'est notre devoir en tant que survivants de nous aider les uns les autres. Alors tu ne nous as pas encore ton nom. » Dit Ahmed tout en souriant pour prendre un air mignon. « Layla, Je m'appelle Layla. » Répondit la jeune belle fille. Elle était brune, de taille moyenne ; plus grande que Hanafi mais plus petite qu'Ahmed, c'était, en fait, une taille parfaite. Son teint était uni et bronzé quoiqu'on soit en mois de mars. Une odeur magnifique se dégageait d'elle, malgré la fin du monde. Ses cheveux étaient noirs tels le jais, lisses tels la soie, rien que les regarder éveillait un désir de les toucher.