Chapitre 1

3 0 0
                                    

La femme mystérieuse.

 Après mon entretien avec le comte François concernant la santé du Roi, l'idée de retrouver la femme du bal semble désormais totalement insaisissable. Je ne possède aucun indice qui pourrait me conduire à elle. 

Je viens non seulement de m'engager dans une querelle sans fin, mais j'ai aussi suscité de faux espoirs chez le comte François. Ma langue ne cesse jamais de trahir mes pensées. 

-Argh, que vais-je faire ? Peut-être que je devrais me rendre dans un bordel. Cela pourrait peut-être m'aider, Me dis-je.

 Je quitte mon bureau et annonce à mon majordome Henry que je m'en vais. Je me dirige vers la ville de Paris, là où les fêtes ne prennent jamais fin et où les soucis semblent disparaître d'un coup de baguette magique.

 Descendant de ma calèche, je me dirige vers les bordels dans l'espoir qu'ils m'aideront à chasser mes pensées tourmentées.Alors que je contemplais les bordels se remplir à vue d'œil, mes envies de boire s'envolèrent d'un coup et je commençai à marcher dans les rues de Paris. J'entendis des paires de talons claquer le sol derrière moi. 

Je me retournai et vis une prostituée s'approcher de moi, un sourire aux lèvres. 

-Que fais-tu ici, mon joli ? Cet endroit n'est pas fait pour les beaux gentlemen comme vous,Dit-elle.Je la regardai en souriant

-Peut-être, mais les bordels sont pleins à craquer d'hommes assoiffés de femmes, Lui répondis-je.

 -Quel dommage, j'aurais bien aimé vous avoir dans mon lit pour un moment agréable, vous semblez tendu, Monsieur, Me dit-elle.

 -En vérité, peut-être pourriez-vous m'aider, Lui dis-je

-Pour quelle raison auriez-vous besoin de mon aide ? Me demanda-t-elle

-Je suis à la recherche d'une jeune femme. Savez-vous où je pourrais la trouver ? Lui demandai-je.-A quoi ressemble-t-elle ? Répondit la prostituée.

 -Elle est de petite taille, et quant à son visage, je ne saurais le décrire car elle portait un masque. Mais sa robe est d'un bleu sombre avec des paillettes argentées dessus, Lui répondis-je. 

La dame me lança un regard, puis acquiesça d'un mouvement de tête. 

-La seule femme qui connaît tout le monde avec si peu de description que vous m'avez donnée, c'est Marie Rosa, Dit-elle

-Marie Rosa ? Lui demandai-je

-C'est une gérante d'une maison de convalescence, là où tout plaisir prend vie, mon cher. Dites-lui que vous venez de la part de Josiane, elle ne vous mettra pas à la porte. Sa maison se trouve à deux rues plus bas des bordels, vous ne pouvez pas la manquer, elle a des néons rouges dessus, Expliqua-t-elle

Je lui exprimai ma gratitude en lui remettant deux pièces de franc avant de me diriger vers la réputée maison de convalescence. 

Suivant les indications de Josiane, je discernai une faible lueur rouge, grandissant à mesure que je m'en approchais. Enfin, je découvris l'édifice en question et j'y pénétrai, me dirigeant vers le comptoir où une femme conversait avec un homme visiblement éméché, mais l'échange semblait tendu. 

-Pour la dernière fois, Roger, quittez mon établissement ! Vous êtes persona non grata, je vous le rappelle. Ou dois-je user de la force ?, Déclara la dame

-Pff ! Taisez-vous, vieille harpie. Et fournissez-moi une femme pour la nuit ! , Rétorqua l'homme ivre

-Eh bien ! Elle vous a dit qu'elle ne veut plus vous voir ici !, M'écriai-je. 

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Mar 09 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Le Couteau et La RoseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant