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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐓𝐑𝐎𝐈𝐒 |𝐀𝐍𝐍𝐄́𝐄 1927|
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Tu as bâillé, ennuyé actuellement d'attendre des clients. Il est 9h30 du matin, tu ad ouvert un peu en retard ta jolie petite boutique et, à tin grand désarroi, depuis ton ouverture, aucun autre client n'est entré pour acheter certains de tes produits fraîchement cuits.
Ting-a-ling~
La porte s'est ouverte, tu t'es levé de tu siège et a plissé les yeux pour te réveiller de l'ennui que tu viens de ressentir.
"Oh ! B-Bienvenue !" Tu l'as timidement accueilli en rougissant.
L'homme d'avant était revenu, l'animateur radio, celui dont Greg t'avait parlé. Et sans oublier qu'il t'a spécialement mentionné sur sa chaîne.
L'homme s'était approché du comptoir alors que tu te tenais là, maladroitement. Il a le même sourire qu'hier, mais il parvient quand même à être beau.
Waow ! Tu avais chassé tes pensées.
"Mm, avec plaisir ! Je voudrais le café noir que j'ai commandé hier ! Et souviens-toi chérie ! Pas de sucre~!" Dit-il, comme avant. Pour te rappeler que son café ne doit pas avoir un goût sucré.
Tu ad hoché la tête : "C'est tout ?" Tu as demandé, le visage actuellement plongé dans tes pensées. Pourquoi? Tu as peur que cet homme veuille juste un café noir amer et rien de plus.
"Hm..." fredonnait-il en regardant tes pâtisseries, "Est-ce que tout sur votre menu est sucré, ma chère ?" A-t-il demandé en te regardant.
"Euh, eh bien, la brioche à la cannelle n'est pas si sucrée que ça !" Dis-tu avec enthousiasme avec un demi-sourire, nerveux et timide. Pourquoi? Parce que l'homme en face de toi est magnifique.
"Je vais en prendre un." Dit-il clairement et sans ambages.
Tu as hoché la tête et commencé à faire ton travail.
Alastor était assis à l'endroit où il était assis auparavant, un endroit où il peut parfaitement te voir travailler sur son café. Il peut voir avec quelle grâce et avec quelle douceur tu travailles. Alastor n'a aucune idée de la raison pour laquelle il a accepté distraitement d'acheter cette brioche à la cannelle. Il n'aime pas les sucreries, mais il te fait tout d'un coup confiance lorsque tu lui dit que ce n'est pas trop sucré.
Il t'a fait confiance si facilement que tu lui as fait faire quelque chose qu'il ne réalisait même pas qu'il faisait.
Alastor eut un sourire narquois.
Il vient de rencontrer cette femme, et hier, elle était dans ses pensées du jour au soir, où il se procure sa propre nourriture.
De toute évidence, Alastor sait ce qui se passe. Et il est trop tard pour qu'il puisse l'arrêter.
Il n'a même pas pensé à venir ici dans ton café, et encore moins il a du travail à faire. Il est juste venu ici, commander quelque chose pour comprendre pourquoi il est ici. Mais en réalité, il voulait juste voir.
Il vit ici s'approcher de son siège, sa commande à la main alors qu'elle les déposait doucement avec un petit sourire. Alastor pouvait sentir la timidité qu'elle dégageait, et c'était assez amusant à voir. Surtout quand elle a ce joli rougissement sur les joues.
Elle est tellement jolie. Ah non, pas ça ! Magnifique !
C'est bien pour lui de ressentir cela.
"Voici votre commande ! Profitez-en~" Dit-elle avec un sourire aux yeux fermés alors qu'elle retournait dans sa cuisine pour travailler pendant qu'Alastor appréciait la nourriture qu'elle lui avait préparée.
Alastor regarda le petit pain à la cannelle. Il a essayé d'en sentir le goût, et il avait raison. Tout dans son menu est sucré, alors pourquoi a-t-il accepté de commander ça ? C'est peut-être parce que...
Elle a des lèvres d'ange?
Lui-même ne pouvait pas le dire. Mais il serait d'accord qu'elle se moque de lui, de ses sentiments. Il a l'air bien à ce sujet.
Alastor est un homme sans sentiments stables, pire encore, il n'éprouve aucun remords ni sympathie pour les autres. C'est un homme qui peut te donner un enfer, et il ne fera aucune pitié même si tu implores pour ta vie.
Alors pourquoi? Pourquoi tout d'un coup ? Oh...
La femme ne réalisa même pas qu'Alastor l'avait enroulé autour de ses doigts.
Et c'était juste à la seconde où ils se rencontraient, et il semble qu'Alastor était déjà devenu obsédé par elle.
Et pour être honnête, Alastor savait qu'il connaissait cette femme depuis longtemps.
Il sait qu'il la connaissait à l'époque.
Sommes-nous peut-être des amis d'enfance ? Je ne pourrais pas le dire...
Pensa-t-il, son sourire s'effaçant alors qu'il se souvenait de son enfance. Ce jour où il a rencontré l'enfer et où il souhaitait ne jamais y retourner.
Mais il se souvient d'une chose avant de s'évanouir alors qu'il n'était qu'un enfant. Il se souvint que même entre les mains de son père, il avait trouvé la lumière et la raison chez cette personne qu'il n'avait fait que grandir en amour. Mais il ne s'en souvient pas.
Est-ce que c'est elle? Serait-ce ici ? C'était...
28 ans depuis... ce souvenir s'est produit.
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