mon bad boy

STUPIDE JOURNÉE

Pov iris

»» Mardi 7H50 ««

"C'est pas possible, j'ai mérité quoi !"

Alors faisons un récapitulatif de ce qu'il vient de m'arriver. À 6h00 du matin, mon réveil ne sonne même pas, d'ailleurs sans raison, ce qui m'a fait me réveiller en retard. Au moment de prendre ma douche, il n'y avait plus d'eau chaude, j'oublie mes affaires dans ma chambre, et le plus génial dans tout ça, c'est que j'ai raté mon stupide bus et qu'il pleut.

"Oui, je crois que je suis vraiment maudite en fait."

Et là, je suis comme une conne assise à mon arrêt de bus à attendre un bus qui ne viendra pas, car il est déjà passé. Donc, forcément, pour le prochain, il faut attendre une demie heure. Autant mourir de suite.

"Je vais faire comment pour aller en cours, moi maintenant. et bien sûr, j'ai 1h30 à pied... C'est vraiment un début de journée de merde !"

Je soupirai en me levant et commençai à marcher doucement sous cette pluie. Pendant cette marche très matinale, j'avais froid, très froid à cause de cette pluie et du vent qui était lui aussi assez fort. Durant cette dernière, je me rappelai que j'avais reçu des notifications sur mon téléphone juste avant d'aller me coucher. Décidant d'y jeter un œil, je pris mon téléphone avec difficulté à cause de mes mains qui étaient totalement glacées et allumai l'écran. Un numéro qui m'était totalement inconnu m'envoya un SMS.

Je déverrouille mon téléphone et je clique sur le message du numéro inconnu.

Coucou Beauté Tu as mon numéro maintenant envoie moi un message si tu as besoin de moi je suis la .ou es-tu ?le bus est la mais je ne t'es pas vue descendre Coucou Mister , ca risque d'etre compliqué de me voir , je suis actuellement entrain de marcher sous la pluie comme une conne car j'ai raté mon bus

"Oh, c'est Angelo, mais comment a-t-il eu mon numéro ?"

J'envoyai le message tout en soufflant, car je repensais au fait que j'avais raté mon bus. Puis j'enregistrai son numéro avant de ranger mon téléphone rapidement, j'avais tellement mal aux mains à cause du froid. Je me suis mis à marcher aussi vite que possible, car le froid commençait à être insupportable. Avec ce temps, je vais sûrement attraper un rhume. Après quelques minutes de marche, mon téléphone se mit à vibrer. C'était Angelo qui essayait de m'appeler. Je déverrouillai mon téléphone et répondis à son appel.

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Appel téléphonique :

A : Enfin, tu réponds à mes appels ! Où es-tu ? Je viens te chercher.

I : Non, ça va aller... Ne te déranges pas pour moi, c'est pas grave. C'est de ma faute si j'ai loupé mon bus. Lui répondis-je en bégayant à cause du froid qui me fit frissonner.

A : Non, arrête tes conneries ! Dis-moi où tu es maintenant !

I : Je suis un peu plus loin que mon arrêt de bus.

A : Ne bouge pas, j'arrive.

Puis il raccrocha.

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Je me mis à attendre plusieurs minutes et je me demandai s'il n'avait pas eu de problème sur la route, car c'était long. Je commençai à perdre espoir, continuant ma route complètement frigorifiée. Mais l'espoir revint rapidement quand j'aperçus enfin la voiture d'Angelo s'arrêtait à mon niveau.

Il ouvrit la fenêtre passager pour me dire de monter, ce que je fis très rapidement. Mais avec le froid accumulé et mes vêtements trempés, j'eus du mal à arriver jusqu'à la portière et tombai comme une masse sur la route. Angelo sortit rapidement de la voiture et courut vers moi pour me relever et m'aider à aller dans la voiture.