BANDE DE PORCS

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»»——Vendredi 14h20 ——-««

Aujourd'hui, je sors avec mes copines après avoir fini mes cours. C'est surtout pour faire passer le temps, car les journées d'études sont vraiment fatigantes .

" Ce n'est pas grave pour les devoirs, je les ferais dimanche, vu que demain je dois aider maman."

Mais à ce moment-là, je ne me doute pas que mon week-end serait sacrément mouvementé.

La journée passe tellement rapidement que je n'ai pas vu les heures défiler ; je sors mon téléphone pour regarder l'heure et me mis à stresser. En voyant l'heure, ma mère allait encore me passer un sacré savon pour ne pas l'avoir prévenu de mon retard.

— Je vais devoir y aller, il est vachement tard et ma mère va encore m'engueuler pour n'être pas rentré à l'heure. A plus, les filles, faites attention en rentrant. Bisous.

»»——-Vendredi 19h30-——««

Après être rentré, je retrouve mes parents à table qui, sans doute, m'attendent depuis bien longtemps. Et comme je m'y attends, ma mère me passe un savon digne d'une mère inquiète pour sa fille. Je lui embrasse le front en m'excusant et m'installe à table. Ma mère nous sert un magnifique plat qu'elle a cuisiné pendant presque deux heures. On se mit à discuter de la journée de Papa qui nous raconte que cette dernière était a la fois exténuante et longue, un peu comme toutes ses autres journées d'ailleurs. Puis il me demande comment s'est passée la mienne alors je lui réponds :

— C'était amusant mais un peu long aussi et à la fin je suis sortis avec des amis au centre commercial, au fait maman, n'oublie pas que demain je dois venir t'aider, faudra venir me réveiller si je n'y arrive pas.

– Oui, ne t'inquiète pas, ma puce. Me répondit ma mère.

Après avoir fini de manger, j'aide mes parents à débarrasser la table puis après une bonne douche et un pyjama chaud, je m'installe sous les couettes avant de m'endormir.

»»———Samedi 11h30——-««

Mon réveil se mit à sonner, mais je n'arrive pas vraiment à me réveiller. Du coup, ma mère vient pour essayer de me lever et en me voyant somnolente, elle me dit :

— Ma puce, allez debout, c'est l'heure, dépêche-toi, je n'ai pas envie d'arriver en retard.

N'étant pas du matin, je me mets à râler tout en me levant.

— Je sais que tu n'aimes pas le réveil, mais dépêche-toi de t'habiller et de prendre ton petit-déjeuner.

Je pars finalement prendre une douche. Après m'être habillé, je descend prendre mon petit-déjeuner. Une fois à table, assise en face de ma mère, cette dernière se mit à me dire :

— N'oublie pas d'être poli avec les clients, c'est très important.

— Je sais, maman, je ferais attention.

Après avoir terminé mon petit-déjeuner, nous sommes sortis pour rejoindre sa voiture. Je me dirige vers le côté passager pendant que ma mère ferme la porte de la maison à clef. Quelques secondes plus tard, elle me rejoint, ouvre la voiture et nous pouvons nous installer. Après m'être attaché , elle démarre la voiture et commence sans plus attendre à rouler en direction du bar. Plusieurs minutes se passent et on arrive enfin au travail.

On entre dans le bar et ma mère commence à saluer les clients déjà sur place avant de prendre la sienne derrière le comptoir. Quand à moi, je m'occupe de servir les différentes personnes qui viennent de commander. Tous se passe sans encombre jusqu'au moment où je dois servir une table ou trois hommes assez imposants avaient prit place. Une fois à leur hauteur, les trois hommes m'interpellent et me demande de m'asseoir à leur table, ce que je refuse poliment.

" Il faut vite que je me dépêche de les servir, ces trois personnes ne me disent rien qui vaille."

L'un des hommes se lève alors et s'approche de moi en me murmurant à l'oreille.

— Eh ma jolie, ça te dirait de venir à mon hôtel ce soir ? Je te paierais pour la soirée, dit l'homme, tout en ricanant. Il essaye même de poser sa main sur ma poitrine.

Sur le coup, affolée, j'eus une réaction de légitime défense. Je me retourne pour le pousser, pour ensuite lui infliger un bon coup de pied bien placé. L'homme tombe à terre en hurlant de douleur. Après quelques secondes, il crie à ses collègues fortement.

- Chopez-moi cette salope, elle va payer pour ce qu'elle a fait.

Les deux hommes se lève en ma direction afin d'essayer de m'attraper, sans se douter de l'intervention d'une mystérieuse personne qui les mit à terre en une fraction de seconde avec un coup de poing dans le ventre.

— Vous êtes pathétique à vous en prendre à une jeune fille. Dit l'homme mystérieux.

Cet inconnu, s'avérant être un habitué du bar, viens de me sauvé la vie

Mais ce que je remarque très rapidement, c'est que les trois hommes au sol avaient une peur profonde de l'homme. L'un d'eux rétorque finalement :

- Tu es.. Tu es AAAAH !! .

Mais il ne put finir sa phrase sous le regard menaçant de cet homme. Il avait les pupilles presque noires comme les ténèbres. Le groupe finit par prendre leurs jambes à leur cou vers la sortie.

Je finis donc par me retourner vers l'homme avant de lui dire timidement :

- M... Merci beaucoup.

L'homme se retourne sans même m'adresser un seul regard et rejoint un groupe installé plus loin, qui je pense étaient ses amis.

Sur le coup, personne ne vint me demander si tous allait bien. Mais une fois l'incident parvenu au oreilles de ma mère, elle arriva comme une furie.

— Ça va ? Il ne t'est rien arrivé ? J'aurais dû faire attention quand j'ai vu ces personnes.

— Non, ça va maman, l'homme assis là-bas m'a sauvé, et t'en fait pas, tu ne pouvais pas savoir que ça allait arriver.

Ma mère, apprenant que l'homme qui venait de me sauver était un habitué du lieu, décida de lui offrir les boissons avec ses amis.

L'homme remercia ma mère et lui dit que c'était normal de venir en aide aux personnes en difficulté.

Ma mère le remercia encore une fois avant de me regarder en souriant et me dit :

— Si tu veux arrêter de travailler à cause de ce qui vient de se passer, dis-le moi, je te conduirais à la maison.

Pendant qu'elle me parlait, l'homme et ses amis commençaient à partir. Je n'attendais donc pas la fin de sa phrase et couru vers l'homme pour le remercier une dernière fois.

— Je vous remercie encore vraiment de m'avoir aidé.

L'homme partit sans y prêter vraiment attention, quant à moi, je retournai travailler après avoir haussé les épaules.

— Tant pis.

Le reste de mon service, je n'ai fais que penser à l'homme qui m'avait sauvé, ce qui me valu de me faire sermonner par ma mère, étant donné que j'étais devenu maladroite à force de penser à celui ci.

Même si au fond, j'étais triste, je me suis demandé pourquoi il m'ignorait ainsi. Pourtant, je n'avais rien fait. Ce n'était pas de ma faute si ces porcs ne savaient pas se tenir. J'espère qu'il ne pense pas que je suis une fille facile.

J'espère que le week-end prochain, je pourrais le revoir. Apparemment, d'après ma mère, c'est un habitué. Je ne sais pas encore pourquoi, mais j'ai envie de le revoir.


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mon bad boyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant