Chapitre VIII : Récupération

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C'était un jour magnifique, un jeune garçon était au parc en train de jouer seul à la balançoire. Sa mère était assis à un banc non loin de là discutant avec une femme que le petit n'avait jamais vu. Son grand frère, quand à lui, préférait escalader les structures de jeux. Il était assis  à regarder dans le vide sans trop savoir pourquoi. Puis il vit au loin une canne et ses canetons traverser l'air de jeu pour se rendre dans le lac d'à côté. Curieux de ce nouvel animal, il se leva et s'approcha doucement des animaux. Il était comme subjugué, s'était la première fois qu'il voyait un animal aussi classe. Car oui il trouvait que ces palmipèdes avait une sorte de charisme. Il les suivait à distance, observant leur moindre fais et geste. Puis la petite troupe atteignit finalement le dernier rempart jusqu'à la destination finale; la route. Lorsqu'ils décidèrent de la traversée tous c'est enchaîné très vite, une voiture est passé et... les a percuté.

Henry ouvrit les yeux, empli de larmes, et fut accueilli par une lumière aveuglante. Il se redressa difficilement et observa les alentours toujours la vision embuer. Il avait toujours mal à tête mais moins que lorsqu'il était là bas. Il recola doucement les morceaux de ses souvenirs et quand tout lui revint en tête, il pleura de plus belle.

??? - Je vois que tu es réveillé. Tu ne devrais trop penser à se qu'il c'est passé là-bas. Tu es trop fragile pour l'instant.

Une femme avait fait sont apparition dans la salle depuis une porte entrouverte dans le fond de la pièce. Elle devait être dans la cinquantaine, plusieurs rides lui ornaient le visage lui donnant des airs sévère. Elle avait des cheveux noirs relevé en chignon et une paire de lunette noirs lui prenant la presque totalité du visage. Elle était assez petite de taille tout en gardant une certaine grâce.

Henry - Je s..suis désolée.

Dit-il sanglotant. Il reniflait abondamment et ses yeux étaient plus que mouillée. La femme le regarda avec peine. Ce gamin était perdu et effrayé. Elle s'adoucit et s'approcha du brancard dans lequel était le garçon.

??? - Tu n'as rien à te reprocher ce sont des choses qui arrive.

Elle lui caressa le dos tandis que ses larmes ne cessait de couler.

Henry - Ce...ce n'est vraiment pas j..juste. Je déteste ça ! Ce monsieur était gentil p... pourtant... Et...et Canelle !... Où...est elle ?

??? - La classe D ? Elle va bien son état s'est stabilisé et elle récupère.

Henry - La vie est cruelle.

Henry détestait cette réponse. Cette phrase était tout ce qu'il essayait de combattre. Mais c'était en vain, et ça il le savait mais espérait que ce ne soit pas vrai. Pourtant il l'a vu à plusieurs reprises. Que ce soit cette famille de canard ou le classe D qui l'avait aidé. Après quelques minutes de silence entrecoupé de reniflement. Henry se calma.

Au même moment une autre personne entra dans la pièce. C'était un homme d'une vingtaine d'années environ, il avait des yeux rose louchant et les cheveux blond. Il était grand mais pas autant que l'agent Liam.

??? - Dr. Hang ? Le garçon est réveillée ?

Dr. Hang - Oui Marc, il s'est réveillé. Pourrait tu aller lui chercher quelques choses à manger s'il-te-plaît.

Marc - C'est comme si c'était fait !

Dr. Hang - Je vais te laisser. Le garçon qui vient de partir c'est l'infirmier Marc. Il est parti te chercher à manger, quand tu auras fini et que tu pourras parler tu me fais signe d'accord ?

Henry acquiesça en tentant de sourire, un sourire fané. La doctoresse partie ensuite laissant le garçon seul dans cet endroit qui lui semblait étouffant. Il n'aimait pas trop ce genre d'ambiance, ça le rappelait qu'il étais mal et ça le démoralisa. Ses sens divaguèrent dans la pièce entre la machine bruyante à ses côtés et le bruit lointains. Il était mal, très mal. Il n'arrêtait pas de se dire que c'était de sa faute si le classe D était mort et Canelle était gravement blessé alors que tout lui montrait que c'était faux. Quand Henry se mettait dans cet état, c'était compliqué de l'en sortir. Ce n'était pas comme au début de son confinement où il avait juste du mal à se socialiser avec l'environnement. Dans ces moments de pur faiblesse il se sentait comme une loque, inutiles, même indésirables. De nature optimiste, lorsque la vérité lui tombait dessus il ne pouvait que s'y contraindre non sans l'avoir combattu avant. À cet instant il était dans ses pensées, allongé en étoile sur le lit. Il avait mal un peu partout mais ça allait pour le moment. Il ferma les yeux et se concentra sur sa respiration, comme lui avait appris une bonne amie. Ça l'aider parfois quand personne n'était là pour le consoler avec des mots gentils ou des câlins.

[ Akirasworld ] Épisode interdimensionel : Henry/ Fondation SCPOù les histoires vivent. Découvrez maintenant