Sens unique • gojo x oc

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J'avais mis plus de deux ans à me remettre de ma rupture avec Satoru. Avoir fait le deuil de ses sentiments n'avais pas enlever les miens. Je l'aimais toujours aussi fort qu'au premier jour.

Mon coeur failli me lâcher quand j'appris qu'il allait se marier le mois prochain et que j'étais invitée.

Il y a 6 ans, Satoru m'avait quitté m'annonçant qu'il ne m'avait jamais aimé et qu'il voulait se concentrer sur sa carrière. Il avait toujours voulu devenir le plus grand exorciste et il l'était maintenant.

J'étais donc partie sans grande résistance. Il ne m'aimait pas, je n'allais pas le forcer. Je m'étais réfugiée en Europe ou j'avais ou devenir exorciste de classe S. Seul petit hic, j'avais maintenant un fils de 5 ans.

En effet je m'étais rendu compte quelques mois après la rupture que j'étais enceinte. Je n'avais pas eu le courage de lui annoncer alors j'avais juste fui. En France, je m'étais trouvée des amis en or et j'avais pu éduqué mon fils tranquillement.

Il était très mature pour son âge, il ne parlait pas beaucoup aussi. Il avait les mêmes yeux et cheveux que sont père mais ça personnalité était identique à la mienne. Calme et froide.

Il sourit rarement et pourtant je le connais par cœur. Il s'exprime juste plus difficilement que d'autres.

Enfin bon, j'ai reçu cette invitation il y a à peine une heure. Il faut que je parle a Gojo de son fils. Même s'il se marie il a le droit de connaître son existence.

Je ne veux pas faire capoter son mariage par contre. Que devrais je faire ? Je souffle.

Il y a quelques mois, j'ai reçu une lettre de l'école d'exorcisme de Tokyo. Ils m'offraient un poste de professeur. C'était sans doute l'occasion de ramener mon fils a ses origines.

Tomoe était l'être le plus important pour moi. Je l'aimais de tout mon coeur et je voulais qu'il soit heureux. Si rencontrer son père ou le lier a ses origines pouvait le permettre, je le ferais sans hésiter.

Ma décision était prise.Je deviendrais professeur au Japon dans l'école d'exorcisme de Tokyo.

Une seule chose, m'effrayait. Le retour dans mon clan. Ils avaient très mal pris mon départ. Personne n'était au courant pour Tomoe et je voulais que ça reste ainsi tant que Satoru n'aura pas décidé de l'assumer. Je n'étais pas une protection suffisante pour lui si tout le monde connaissait son existence.

La particularité de mon clan était de posséder un vide semi conscient qui faisait office de sous espace. Les membres les plus faibles pouvait y stocker des objet et les plus fort, des fléaux.

La deuxième information était confidentiel. Peu de personne le savait. Je faisais parti de la deuxième catégorie. Mon corps possédait en ce moment deux fléaux. Cet particularité allait plus loin que ça. Nous étions en capacité de lier notre sous espace aux fléaux ainsi, ils nous obéissaient.

Bien sur cet capacité était très rare et se lier nécessitait énormément de force obscure. Dans le clan, seul le chef de clan, mon père possédait aussi cette puissance.

Mon premier fléaux était de niveau 1 et avait la rare capacité de soigner. Plutôt improbable pour un fléau. Il absorbait la douleur et les mauvaises énergies de l'hôte pour transformer celle ci en cataplasme puissant et permettant de soigner.

Mon deuxième fléau était de rang S. Je n'avais pas eu le coeur de l'exorciser. Il protégeait un cimetière vieux de plusieurs siècles des démolisseurs les tuant ainsi. Il était né de la tristesse émise lors de cérémonie funéraire. Mes fléaux n'étaient pas sortis depuis un moment.

Je ne les sortais que rarement car c'était dangereux. Ma capacité aurait été démasquée. Je ne me battais plus qu'au sabre maintenant.