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Ce n'etait pas Maki, j'en étais sure. Alors qui était ce petit bout de femme qui m'attaquait ? Son attaque était mortel. Elle visait mon coeur et maniait un katana. Sa force occulte était bien calibrée.

Il ne me fallut qu'une demi seconde pour stopper la lame de ma paume. Mon bras libre allait trancher la gorge de l'inconnue quand j'aperçus la main de Satoru. Je stoppais mon sabre quelques millisecondes avant que ma lame ne lui tranche les doigts.

Cette femme je l'aurais tué. Elle n'était pas faible, juste pas à mon niveau. Sans doute une exorciste de rang 1.

Ce fut quand je rangeais mon sabre et que Gojo la prit par la taille que je compris.

Je ne la saluais pas. Elle avait voulu me tuer. C'est elle qui fit le premier pas. Elle tendit sa main et je ne la serrais pas. Il me fallait des explications.

Elle parut gêné. Son regard se fit un instant méprisant.

J'avais raison. C'était bien elle qui m'avait invité. Je soupirai avant de sortir la carte d'invitation.

- C'est toi qui m'a invité je suppose ? Dis je en la regardant.

Elle eut la décence de baisser les yeux avant de se reprendre et de me fusiller du regard.

- Oui, quelqu'un qui a été proche de Satoru comme tu l'as été doit voir ça.

Satoru se tendit à côté d'elle alors qu'elle souriait. Cette fille était une vipère. Je me demandais ce que Gojo pouvait bien lui trouver.

J'esquissais un rictus mauvais.

- Tu veux que je ramène le reste de ses conquêtes aussi. Je ne suis pas sur qu'il y aurait assez de place sur tout le territoire de ton clan.

Elle pâlît alors que Gojo grogna me fusillant du regard. Ses élèves arrivèrent enfin et je partis avec eux. Laissant seul les tourtereaux.

Cette interaction m'avait plus ébranlé que ce que je laissais paraître. Cette femme était le contraire de moi. Elle était petite arrivant a peine a la poitrine de Gojo alors que je lui arrivais au menton. Ces cheveux était brun avec des légers reflet roux alors que les miens était auburn tres  foncé, presque noir.

Ces yeux était vert très clair et les miens marron uni. Ma pupille était a peine visible.

Elle était très belle. Un soupir tremblant m'échappa. Plus le temps passait plus cela me semblait être une mauvaise idée de dévoiler mon fils. J'hésitais presque a revenir sur ma parole et quitter le pays mais, Tomoe m'en aurait voulu.

Même s'il ne le montrait pas il voulait rencontrer son père plus que tout.

Je repensais a notre couple. J'avais nagé dans un bonheur sans fin pendant deux ans. Je pensais que le bonheur était partagé jusqu'à qu'il me crache au visage que mes sentiments n'avait jamais été réciproque.

Il m'avait annoncé qu'il n'avait pas cessé de chercher ailleurs car je ne lui suffisais pas. Que j'étais juste une obligation de son clan. Je n'avais plus jamais fait confiance a un homme après ça.

La blessure de la trahison était profonde. Voir le regard qu'il portait a cette femme me donnait envie de me rouler en boule dans un coin et de pleurer jusqu'a ne plus rien ressentir.

Nous arrivâmes au terrain d'entraînement des premières. Toge utilisait des mots pour se battre et était ainsi limiter niveau vocabulaire. Je ne mis pas longtemps a comprendre ce qu'il disait. Il sembla même surpris. L'intonation changeait a chaque fois même s'il disait le même mot pourtant.

Maki n'avait pas d'énergie occulte. Ses lunettes lui permettait de voir les fléaux. Elle était pourtant très douée avec un katana. L'infos me fit sourire ça allait être amusant.

Pour l'instant j'enseignais les premières le matin et Gojo l'après-midi afin que je me familiarise en douceur. Idée de Yaga.

Je montais un rideau autour de Toge et le forçais a tester différent mot tout en limitant l'impact sur son énergie occulte.

Tout en surveillant Toge je me battais sans relâche avec Maki. Il fallait améliorer sa technique et son expérience de combat. Pour cela rien de mieux que se battre sans relâche.

Pour Panda je le laissais se concentrer sur son énergie occulte. Etant en fait un cadavre maudit. Celui ci avait plus de mal à gérer les énergies. Je l'entourais donc a l'aide d'un parchemin, d'énergie occulte lourde. Il devait minimiser l'impact sur lui car c'était ça qui le pénalisait en combat.

A la fin de l'entraînement vers midi mes élèves était allongé par terre le souffle court et épuisé.

Sens unique • gojo x ocOù les histoires vivent. Découvrez maintenant