Sens unique • gojo x oc

9

Gojo sembla perdre patience.

Il me lâcha et me jeta contre un mur. Je m'écrasait contre le mur, me repliant en boule. Je plongeais ma tête dans mes genoux. Les souvenirs était trop violent. J'avais du mal à respirer. Le regret m'étreignait.

Pitié que cela cesse.

Je murmurais toujours la même phrase me tenant la tête entre les mains. Je me balançais d'avant en arrière. Tirant mes cheveux de mes mains.

Je criais, j'étais devenue complètement folle.

- Faites que ça s'arrête !

Les cris, le sang, les larmes, tout me revenait. Je ne voulais pas faire ça. Je ne voulais pas tuer. Je suis désolée.

-je suis désolée... pardon... pardon... arrête ça ! non papa... je suis désolée... Ne me frappe pas ! J'ai pas fait exprès... j'ai pas fait exprès...

Les mots se confondait dans mon esprit. D'un coup, je me sentis soulevé du sol. Je ne réagis pas. Des bras m'étreignirent soudainement et ma tête se réfugia d'elle même contre l'odeur apaisante que je sentais.

Ma tête au creux du cou de Satoru, je ne mis pas longtemps à me calmer. Il avait bloqué mes mains derrière son dos et me serrait fortement contre lui. M'empêchant de me faire du mal.

Mon corps tremblait toujours contre lui mais mes sanglots avait cessé. Je voulais dormir. Son corps était si chaud, ça m'avait tellement manqué. J'en voulais plus.

Je passais mes mains sous son haut voulant sentir encore plus de sa chaleur. J'avais eu si froid, si froid... depuis qu'il n'était plus là.

Sa main c'était égaré dans mes cheveux et l'autre faisait de lent mouvement sur mon dos.

Mes tremblements cessèrent. Il me recula de lui.

-Raconte moi, maintenant.

Je lui expliquai juste que je n'avais pas eu le choix. C'était un ordre venant de plus haut.

Des qu'il eu l'infos, il s'écarta de moi, me poussant à coté de lui. Ces gestes n'étaient pas violent seulement brusque.

Il se releva les sourcils froncés sans me jeter un seul regard. Il murmura, semblant en pleine réflexion. Je restais sans bouger un peu choqué d'avoir été brusquement mise de côté.

Que j'étais bête parfois. J'avais envie de me frapper. Comment avais je pu être si conne ?

Satoru était un manipulateur, j'avais été emportée par mes sentiments encore une fois. Il voulait juste l'infos pour venger sa femme.

Sa femme, je n'étais pas sa femme.

Dans un peu plus de deux mois il épouserait celle qu'il aimait. J'étais si bête. Un rire m'échappa.

- Je ne changerais donc jamais.

Satoru me regarda enfin. Le regard vide, il n'en avait rien à faire de mes états d'âme. Je me relevais, les mains tremblante j'enlevais les plis inexistant sur mes habits.

J'essayais de reprendre contenance. Je pensais à Tomoe. Je me devais d'être forte pour lui.

-J'espère que tu as pu avoir les infos que tu voulais. Je vais te laisser.

Dis je amèrement. J'étais blessé, encore une fois.

Une fois sortie je décidais d'aller prendre l'air. Un  peu de méditation me ferait du bien. L'hôtel où nous séjournions était au bord de la forêt ou se trouvait le temple.

Je m'y rendis, essayant de trouver un coin calme où je pourrais respirer. Je m'installais quelques secondes plus tard au bords d'un petit ruisseau dans une carrière.

Un mouvement furtif me parvint et je me mis en garde. Le fléau était là. Je savais que Satoru le sentirait maintenant. J'espérais qu'il vienne me filer un coup de main.

J'oubliais qu'il me voulait morte. Le fléau s'excita. Je dégainais mon sabre l'attaquant.

Les coups pleuvaient, je ne m'arrêtais pas, pensant aux innocents qu'il pourrait tués. Alors que le combat ralentissait, je prenais le dessus, je sentis une autre présence. Ils étaient deux. Deux fléaux de rang S. Ils avaient l'air de se connaître car ils étaient coordonnés.

J'étais la mieux placée pour savoir que les fléaux possédaient une certaine intelligence, contrairement a ce que beaucoup pensaient.

Je sortis mon katana. Une arme dans chaque main, je me préparais. Je ne pouvais pas dégainé mon énergie occulte. Je savais que Gojo nous avaient repéré. Il ne voulait juste pas intervenir.

Je ne pouvais donc pas me dévoiler. Je soufflais un grand coup par la bouche avant de m'élancer.