Chapitre 2: L'autre

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Un jeune garçon, se nommant Adam August, âgé de 18 ans a disparu depuis une semaine, à sa sorti de l'école...
Toutes les unités de police sont à sa recherche et l'espoir de le retrouver sont encore possible... Voici sa photo si vous le reconnaissait merci de bien vouloir nous contacter à ce numéro ci-dessous.
Suite de nos flash info...
La télé s'éteint.

Un sourire apparaît sur mon visage. J'observe toujours l'Homme qui se tient en face de moi. Il essaye de me faire craqué, de retrouver la personne que j'étais mais plus rien ne sortira nous ne faisons plus qu'un maintenant nous avons compris tous les deux que ces ainsi que nous seront protégés.
Je sens qu'il s'énerve. Ah c'est fichue militaire on leur apprend à tuer mais la patience du chasseur n'en fait pas parti.
Le coup de poing sur la table ne me fait aucun effet c'est tellement prévisible. Il croit me déstabiliser. Il se lève me cerne, tout respire la violence chez lui, je n'aime pas la violence.

- Tu vas parler, oui !! Dis-nous qui tu es ?!
Aucune réponse. Il pourra me faire ce qu'il veut me torturer ou quoi que ce soit d'autre, rien ne fonctionnera sur moi.
Il me prend par le col de ma chemise. Il est trop près, ma zone de confort est brisé si il continue je crois que sa va finir mal mais tant pis. Cet homme ne mérite pas ma clémence de toute façon. Il resserre son emprise sur moi mais il ne me fait pas peur.

- Mais vas-tu parler !! Dis-nous comment tu as réussi à brisé nos défenses ?!
Ah il rentre dans le vif du sujet mais il va me lâcher oui. Je pense qu'une correction s'impose, on ne me parle pas comme ça, à moi !!

Âge: dans les 50 ans
Fragilité au niveau des côtes, je dirais qu'il y en a 3 d'abimées.
1-Coup de poing sur le côté gauche.
2- Neutralise son arme lors de sa chute.
3- Passez les menottes sous son coup.
4- Tirez sur la caméra de surveillance pour affolez la fourmilière que leur reine est sans défense.
5- Soumettre par appuie de l'arme.
6- Tirez au niveau du genoux. Fragilité et difficulté d'extraction. Boitera pour toujours..

- J'en ai marre de ce regard !! Ce n'est pas un jeux, jeune homme !!
Il se décale légèrement. Une ouverture, parfait !
Je bouge très rapidement, il ne voit pas mon coup venir sur ses côtes, il s'écroule et dans la foulée je récupère son arme. Il comprend vite et essaye de se remettre debout mais trop tard je suis derrière lui les menottes sous sa gorge. Je tire sur la caméra de surveillance pour qu'elle ne fonctionne plus.
Ils vont avoir trop peur pour leur commandant. Des vrai moutons. Ça bouge comme dans une fourmilière là-dedans. Revenons à notre cher général. Je serre suffisamment mes menottes sur son coup, il aura tout juste de quoi respirez mais il sera incapable de bouger... Je rajoute son pistolet sur sa tempe pour lui faire bien comprendre qu'il ne doit pas bouger...
On va voir le temps qu'il prenne pour se bouger en cas de crise. Il devient de plus en plus blanc. Je pense qu'il a compris la leçon. Je me baisse à hauteur de son oreille pour lui chuchoter quelques mots.

- Cher général. Un peu de respect pour vos anciens voyons ! Vous savez très bien de quoi je suis capable alors ne me mettez pas en colère !!
Il hoche de la tête en signe de soumission, trop facile. Il a bien vu que j'ai neutralisé les caméras sinon il ne serait pas aussi facilement soumit devant tous ces officiers. Je le lâche, la mort serait un cadeau. La vie, elle, est horrible surtout q'une de ses cotés va bientôt percé un de ses poumons il survivra si les autres arrive. Je tire sur sa jambe droite et une grimace se forme sur son visage. J'ai touché pile à l'endroit ou je voulais.
En parlant des moutons. Je me réinstalle sur ma chaise tranquillement pendant que les autres débarquent dans la petite pièce d'interrogatoire. Une vingtaine de mecs armée jusqu'aux dents casque noir et combinaison de combat apparaissent au pas de la porte. Il me plaque contre la table et m'oblige à ne plus bouger pendant qu'il s'occupe de leur colonel bien-aimé.

- Il est blessé emmenez-le ! Occupez vous de lui et ramenait le à sa cellule tout de suite !! Une camisole de force s'impose...

Maintenant ils veulent me privée de mes mouvements, les idiots c'est plutôt mon esprit qu'il devrait enfermer et non mon corps...
Je jète un dernier coup d'œil à ce pauvre colonel avant qu'il me ramène à ma cellule, mon havre de paix.
Il m'on mît cette horreur, la camisole, que c'est moche il pourrait faire des efforts d'esthétisme tout de même...
Je traverse le long couloir qui amène à ma cellule. 1 mètre, 2 mètre, 3 mètre... Au total 10 mètre de long qui s'enfonce sous la terre avec une cinquantaine de garde postés et des portes blindées tout les 2 mètres... S'ils veulent m'emmurer qu'il le fasse !!
La porte et unique porte de ce long couloir se dessine, enfin. Petite avec une embrasure pour observer le prisonnier.
Il ouvre et me jète dans cette pièce de 2 mètres carré.
Aucune fenêtre, aucune couleur à par un gris métallique. Sur tout les mur des traces, mes écritures. Il ne me prête aucun papier alors on fait avec ce qu'on trouve. Et au fond un lit... Plutôt une planche métallique avec un petit coussin. C'est trop gentil, fallait pas... De toute façon je ne dors jamais. Je m'assois au milieu de ma cellule et je ferme les yeux.
Et c'est là où je suis libre... Je ne suis plus dans cette toute petite pièce, sur cette île paumée au milieu du Pacifique... Non je suis loin, très loin...
Je sens l'essence du monde, les battements de cœur de tous les êtres vivant.
Là, les rayon du soleil sur le jeune bourgeon de la fleur, de l'autre les cris d'un nourrisson, les pleurs, le sang qui coule... Et toujours ses chiffres qui résonnent dans la tête comme un compte à rebours...
10..9..8..7..6..5..4..3..2..1...le temps est écoulé, j'arrive...

OriginelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant