Mon âme est à toi

Chapitre 4

Ichigo était de retour à la boulangerie pour ramener Inoue chez elle.

Juste au moment où il arrivait, il vit la jeune fille sortir.

Il sentit son cœur rater un battement. Déjà que Inoue était belle, elle était magnifique sous la clarté de la lune.

Il comprit enfin ce que représentait ses sentiments pour son amie. Il n'avait jamais ressenti ce genre de choses jusqu'à aujourd'hui, mais il avait vu en deux ou trois fois des films à l'eau de rose avec sa sœur Yuzu.

Il était amoureux de Inoue. Il ne la voulait que pour lui. Il voulait être celui sur qui elle pouvait compter. Il voulait être celui qui la protégerai à jamais.

Il s'approcha d'elle. En voyant son sourire timide et ses joues rougies, il craqua, i la prit dans ses bras.

- Kuro ... Kurosaki-kun ?

- Je suis désolé, Inoue, juste une seconde.

- Ça ne va pas Kurosaki-kun ? Tu peux me parler, nous sommes amis.

Il sentit ses petites mains agripper sa veste dans son dos.

- J'étais aveugle pendant longtemps, mais je viens de retrouver la vue.

- Quoi ?

Il sourit devant le petit haussement de ton surpris de la jeune fille.

Il respira son parfum si doux, si léger, si fleuri. Il caressa ses longs cheveux eux aussi doux.

Comment n'avait-il pas compris avant l'importance qu'avait la jeune femme dans sa vie ? Dans son cœur ?

Était-il si absorbé par les combats et les fantômes ?

Il se redressa, en la gardant contre lui. Il posa ses mains sur les joues de Inoue, elles étaient si chaudes.

- Kurosaki-kun ?

- Ichigo, plus Kurosaki-kun. C'est une des choses dont je voulais te parler. Si tu es d'accord, j'aimerais t'appeler Orihime.

Il vit la rougeur sur les joues de la jeune fille devenir écarlate.

- Tu ne veux pas ?

- Je ... Je suis d'accord, mais je ne sais pas si je pourrais t'appeler Ichi ... Ichigo.

La voix de sa princesse était devenue de plus en plus faible sans compter qu'elle avait baissé la tête. Il lui redressa en lui prenant le menton.

- Et si tu m'appelais Ichigo-kun, ça serait possible ?

- Oui.

Il sourit tendrement.

- Essaie de le dire.

Elle le regarda.

- Quoi ?

- Essaie de prononcer mon prénom, Orihime.

Sa princesse rougit un peu plus.

- I ... Ichi ... Ichigo-kun.

- Bien.

Il lui arrangea une mèche de cheveux.

- Orihime ...

Il adorait prononcer son prénom.

- ... je tenais à m'excuser pour ce midi, j'étais à moitié réveillé, je ne veux pas que tu me prennes pour ...

- Ne t'excuses pas, Kuro ... Ichigo-kun, tu as dû penser que c'était Kushiki-san.

- Quoi ?

Pour être surpris, il l'était.

- Pourquoi j'aurais rêvé de ce garçon manqué ?

- Tu .. Je pensais ...

- Orihime, Rukia c'est comme un pote, je ne l'ai jamais considéré comme une femme, enfin, pas dans ce genre là, tu comprends ?

Il la vit sourire.

- Oui.

*****

Orihime n'en revenait pas. Le garçon qu'elle aimait depuis des années l'avait enlacé et il lui demandait de l'appeler par son prénom. Sans compter qu'il venait de lui faire comprendre qu'il n'était pas amoureux de Kushiki-san.

- Allons-y, il commence à faire froid, je ne veux pas que tu attrapes mal.

Elle rougit en lâcha la veste de Kurosaki-kun, non, Ichigo-kun. Il faut qu'elle arrive à l'appeler par son prénom.

Elle sentit quelques battements de cœur s'emballer quand il lui prit la main.

¤¤¤

Ils passaient devant le grand parc qui n'était pas loin de chez elle quand l'enseigne de shinigami du rouquin sonna. Ce dernier n'eut pas le temps de poser l'enseigne sur son torse qu'ils virent le hollow foncer vers eux. Elle lança son santen kesshun.

- Mets-toi à l'abri Orihime.

- Fais attention, Ichigo-kun.

Le rouquin lui sourit. Elle cassa son bouclier laissant passer le shinigami.

¤¤¤

Ils étaient dans son salon, elle utilisait son sōten kisshun pour soigner une blessure au bras du roux.

- Merci Orihime, mais je n'avais pas grand-chose.

- Tes sœurs auraient pu être inquiète en te voyant blesser.

- Tu es vraiment adorable.

Elle rougit, mais ce fut pire quand il lui caressa sa joue gauche.

- Je vais y aller. On se voit demain en cours.

- Oui, rentre bien.

Elle le raccompagna à la porte. Son cœur battit la chamade quand Ichigo posa un baiser sur sa joue avant de partir.