Mon âme est à toi

Chapitre 5

Ichigo n'arrivait pas à dormir, il ne cessait de penser à Orihime. Dire qu'il avait mis tant de temps avant de se rendre compte de l'importance de la jeune fille pour lui.

C'était vrai qu'il se concentrait sur sa responsabilité de shinigami et de suivre les cours quand il était au lycée, mais il aurait dû se rendre compte qu'Orihime était spéciale.

Combien de fois il était passé à la boulangerie pour la ramener ? Combien de fois s'était-il mis devant elle pour la protéger ? Il avait même décidé de devenir pour fort pour la protéger. Combien de fois il s'était relevé lors d'un combat alors qu'il était à bout car elle était là, qu'elle lui criait en larmes de ne pas mourir ? Même si elle ne criait pas, il entendait toujours sa voix. Même cette fois-là, où il était mort, il avait entendu sa voix, réveillant sa forme entière d'hollow, il avait voulu la protéger. Combien de fois il avait eu le cœur brisé en voyant ses larmes ? Larmes qui étaient pour lui car elle avait peur pour lui. Combien de fois lui avait-elle sauvé la vie grâce à ses pouvoirs ?

Il soupira en se souvenant de cette fois où elle avait été enlevée au Hueco mundo, il était parti pour la délivrer, Grimmjow lui avait dit qu'il était venu plus pour se battre que pour sauver Orihime, c'était vrai que pendant un moment, il n'avait pensé qu'à combattre, mais quand Grimmjow avait tiré son gran rey celo, il n'avait pensé qu'à Orihime se plaça devant elle, pas à Nel qui était pourtant à côté de la jeune fille.

Il se souvint combien il avait eu mal quand la jeune fille avait eu peur de lui avec son masque d'hollow, mais il comprenait, elle ignorait qu'il avait ce pouvoir en lui.

Il soupira en comprenant qu'Orihime avait toujours été sa force.

Il se souvint de cette fois-là, quand elle l'avait enlacé alors qu'il était dos à elle, après la surprise, il avait eu le cœur qui avait battu la chamade. Il l'avait déjà enlacé, porté pour la sauver, mais là, c'était un contact différent, presque intime.

Il rougit en se rappelant qu'il l'avait déjà invité dans sa chambre, comme si de rien n'était. Quelle idée il avait eu d'inviter une fille dans sa chambre ?! Qu'est-ce qu'elle avait dû penser de lui ? D'accord, Rukia avait dormi dans son placard, mais au départ il l'ignorait puis c'était Rukia, un garçon manqué, son pote. Il se demandait ce que Renji lui trouvait.

Il se tourna dans son lit.

La lune était presque pleine. Il se souvint d'un soir, il venait de s'occuper d'un hollow quand il avait aperçu une chevelure cuivré qui brillait sous l'éclat de la pleine lune. Ce soir-là, il avait trouvé Orihime magnifique, mais ce n'était rien comparé à quand il l'avait appelé, quand elle s'était tournée, ses longs cheveux avaient volé dans le vent avant de presque entourer sa taille fine, une mèche avait frôlé ses lèvres, lèvres qui s'étaient tirées en un doux sourire. À ce moment-là, il l'avait trouvé sublime. Il avait été tellement subjugué par la jeune fille qui ne lui avait pas demandé ce qu'elle faisait dehors si tard, il l'avait juste raccompagné.

Pourquoi à ce moment-là, il n'avait pas compris ses sentiments ?

Il soupira puis se tourna une nouvelle fois. Il ferma les yeux.

Il aimerait tellement qu'Orihime soit là, blottie dans ses bras, il aimerait sentir son doux parfum et jouer avec ses cheveux.

Il ouvrit les yeux en rougissant à sa pensée.

Il devait se reprendre et surtout dormir.

Il ferma de nouveau les yeux puis il pensa à ses sœurs pour arriver à trouver le sommeil.

*****

Orihime n'arrivait pas à dormir, elle n'arrêtait pas penser à Kurosaki.

- Ichi ... Ichigo-kun.

Elle rougit en tournant dans son futon. Elle trouvait ça si intime de l'appeler par son prénom, même avec un suffixe, mais elle devait arriver à le faire sans bégayer d'ici lundi, elle avait le week-end pour s'entraîner.

Elle n'arrivait toujours pas à y croire, le garçon qu'elle aimait depuis des années désirait l'appeler par son prénom et il l'avait prise dans ses bras, pas pour la protéger ou sauter d'une grande distance, juste comme ça.

Elle rougit en se rappelant la chaleur de son corps contre le sien puis la douceur de sa main sur sa joue.

Elle roula encore une fois dans son futon. Elle devait se calmer et dormir, demain elle travaillait tôt.