Chapitre 14: Meilleurs amis

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PDV MYLES

>Mercredi 29 Octobre, chez Dregan BARNEY, dans le salon, 17:44

- Hiro est votre fils, putain! Crache Dregan.

Le voyant serrer le poing, je m'approche de mon meilleur ami pour l'empêcher de le balancer dans le visage de son beau-père, car il tient l'un de ses fils dans ses bras, et je ne voudrais pas que ça se répercute sur le bébé. Et je sais très bien que Dregan n'a pas besoin de lever son poing pour frapper un visage.

C'est un vécu personnel, et le meilleur souvenir de ma vie car même si j'ai goûté sa droite une fois, c'est grâce à ça que nous sommes meilleurs amis aujourd'hui.

- À quoi tu joues?! C'est de sa faute si Hiro va à l'hôpital!

- Je ne comprends pas, Dregan.

Elbert a l'air vraiment perdu, et presque blessé d'être accusé d'une telle chose.

- Le putain de brownie! Vous saviez pour la pistache!

- Le brownie est au chocolat et on aurait senti s'il y avait de la pistache dedans.

- Apelle Eleine tout de suite! Ordonne Dregan en reprenant le nourrisson des bras de Elbert.

Elbert, ne voulant énerver plus qu'actuellement Dregan, s'exécute. Il sort son téléphone et appelle sa femme. Il met le haut parleur.

- [Allô? Elbert?]
- Chérie, tu as mis quoi dans le brownie?
- [C'est un piège?]
- Non, mais Hiro n'est pas du tout bien et je me demande si ce n'est pas à cause de ça.
- [Les alphas sont vraiment des génies. Tu as raison, j'ai mis de la poudre de pistache, ce gosse n'aurait jamais dû voir le jour, tu le sais.]

Je lance un regard paniqué vers Dregan qui blêmit.

Il va poser Edern dans le berceau, à côté de son jumeau. Dregan marmonne quelque chose sauf que personne ne comprend quoi, mais je me précipite vers lui quand sa respiration s'emballe et devient plus difficile. Je le fais s'asseoir sur le fauteuil à bascule puis m'accroupis pour être à peu près à son niveau et je pose mes mains sur ses joues pour qu'il me regarde.

- Tu vas suivre ma respiration, d'accord?

J'inspire et expire en forçant ma respiration pour qu'il puisse essayer de la suivre. Dregan prend plusieurs secondes avant de finalement faire comme moi.

- C'est bien, Dregan.

J'exagère encore ma respiration jusqu'à ce que je sois sûr que la sienne soit de nouveau stable.

Ses yeux mouillés, sur le point de déborder, se posent dans les miens.

- Il m'avait prévenu que si je parlais, il allait y avoir des représailles..

- Qui ça?

Il secoue la tête de gauche à droite. Je n'insiste pas plus, ne voulant pas attiser sa colère ni provoquer une seconde crise d'angoisse.

- Je vais te déposer à l'hôpital pour que tu puisses être avec Hiro, d'accord?

Il hoche la tête.

Je me redresse puis il fait de même afin d'aller dans le hall d'entrée.

- Je peux vous faire confiance?

- Oui, je n'étais vraiment pas au courant de ça, je veux vraiment me rapprocher de mon fils.

- Je vous laisse avec les enfants. Je peux avoir votre numéro?

Mon alpha, ex-militaire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant