Amour pieux {Lukloé} [MLB]

Chapitre 6

En quelques instants, Chloé a découvert où.  Elle marchait maintenant sur un chemin pavé, juste à côté de Luka et de la rivière.
Dans un arbre devant, il y avait une petite cabane et des branches assez grandes pour s'asseoir.  Chloé leva les yeux, partiellement confuse.  Quand Luka vit son expression vide, il expliqua.
"Quand Juleka et moi étions petits, nous venions toujours ici. Il y a une vue magnifique sur la rivière et c'est très relaxant."

Luka commença à grimper à l'arbre.  Dès qu'il fut suffisamment haut, il aida Chloé à se relever.  Elle n'avait aucune idée de la gentillesse de Luka, mais elle ne l'a pas fait reculer.  Lorsqu'ils furent en sécurité sur les branches, Luka commença à jouer un air doux sur sa guitare.
C'était gratuit, mais relaxant, et cela semblait aider Chloé à se sentir mieux, mais ce fil de culpabilité ne cessait de la tirer.
"Tu as une gentille maman."  » dit Chloé, essayant d'entamer une conversation.
"Merci. Elle est la meilleure."  » dit Lucas.  Il était toujours silencieux, mais Chloé savait qu'il se passait plus de choses dans son esprit qu'elle ne le pensait.
"Ça doit être agréable d'avoir une mère qui est toujours là pour toi, qui se soucie de toi et qui t'aime vraiment."
Chloé commença à pleurer à la dernière partie de sa phrase.  Elle ne savait pas ce qui l'avait prise.  Elle se sentait tellement malheureuse et ses problèmes se sont manifestés.
Quand Chloé commença à sangloter, Luka posa immédiatement sa guitare et se tourna vers elle.  Il enroula ses bras autour de Chloé d'une manière chaleureuse.
"Hé, ça va. Pauvre fille."  Il n'arrêtait pas de lui dire.  Il savait que quelque chose n'allait pas avec Chloé.  Il n'avait jamais vraiment pensé à quel point Chloé aurait pu être négligée par ses parents.  Chloé parvint bientôt à calmer ses sanglots, mais elle resta dans l'étreinte chaleureuse de Luka.
"Maintenant, vas-y et dis-moi ce qui te dérange vraiment."  » dit Lucas.
Chloé ne savait pas si c'était Luka ou le courant frais de l'eau en dessous d'elle, mais avant de s'en rendre compte, elle versait tout.  À propos de ses notes en baisse, du fait qu'elle se rendait furtivement au concert, du fait que sa mère ne s'était jamais souciée d'elle, et tout le reste.
Chaque fois qu'elle abordait un nouveau sujet d'inquiétude, Luka la serrait plus fort dans ses bras, se sentant vraiment désolé pour la pauvre fille.  Il voulait qu'elle se sente mieux de toutes les manières possibles, mais il ne savait pas comment.  Il n'arrêtait pas de l'embrasser.
Bientôt, ils furent tous les deux assis ensemble, sans dire un mot, mais regardant le magnifique lac en contrebas.  Le téléphone de Luka émit soudain un bruit sourd et il l'attrapa pour vérifier ses messages.
"Wow, il se fait tard. Ma mère veut savoir où je suis."  Luka jeta un coup d'œil à Chloé.  Il ne voulait pas quitter Chloé.
"Je ferais mieux de rentrer à la maison."  dit Chloé en soupirant.  Elle détestait bouger ne serait-ce qu'un muscle, car elle appréciait plutôt d'être dans les bras de Luka.  Elle remonta cependant et descendit de l'arbre après Luka.
"Hé, Chloé, je sais que ta vie est difficile en ce moment, mais si tu as besoin de quelque chose, je suis là."  Lui dit Luka.  Chloé était contente qu'il fasse noir, car elle rougissait beaucoup.
"Merci Lucas."  » dit-elle avant de remonter le chemin pavé jusqu'à sa limousine.
Son chauffeur était là, sans doute en train de dormir.  Chloé l'a réveillé, puis lui a dit de l'emmener à l'hôtel de son père.  Elle n'a même pas pris la peine de vérifier les quelques centaines de messages lui demandant où elle se trouvait.

Chloé retourna furtivement à l'hôtel et se précipita vers sa chambre.  Elle était si fatiguée qu'elle n'a même pas pris la peine de changer de vêtements, mais à la place elle s'est affalée sur son lit alors que tout son temps avec Luka lui faisait perdre son subconscient.
Quelques heures plus tard, M. Bourgeois entra dans la chambre de Chloé.  Lorsqu'il la vit dormir sans bruit dans son lit, il poussa un soupir de soulagement, puis se retira dans sa propre chambre.