Chapitre 1

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Trouver la sortie sans suicide(Prologue:J'ai commencé seul alors je finirai seul)

Il n'est pas indispensable mais recommandé de connaître la série hazbin hotel pour lire cet ouvrage.


Univers: hazbin hotel

Disclaimer: sang, gore, comportement dangereux, maltraitance, racisme et autre joyeusetés dans le même genre(pas de viol)

Personnage principal: Husk(er)

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Sa pue...

Je déteste être ici, c'est sale,il fait froid et pas très sécurisé mais je suis obligé d'y aller. Encore une bassine de vêtements à nettoyer et ce sera bon, il faudra ensuite les étendre sur un fil que ma mère suspendra quelque part. Je frottais les vêtements restant avec une brosse à crin et du savon dans une grande bassine d'eau, qui devenait d'ailleurs de plus en plus sale. Je soupir, ma mère a encore mis la même chemise blanche à faire laver, celle où il y'a du sang et de l'alcool mélangé, l'odeur ne part pas et ne partira jamais, les tâches ne partent pas et ne partiront jamais tout comme le souvenir de cette nuit ne disparaîtra jamais. Une stèle en pierre grise et monotone ou un robinet oxydé sort, l'eau coule à une vitesse impressionnante éclaboussant mon pantalon et faisant geler mes pieds . Le ciel devenait de plus en plus orageux annonçant une tempête imminente, mais je persiste dans ma tâche, j'avais presque terminé de tout frotter. Je regardais en arrière, par dessus mon épaule une fenêtre éclairée faiblement, un bruits très léger de crépitement se faisait entendre, comme tous les jours de la semaine et toutes les semaines du mois, c'était la même chose tous les jours. Je décide de rentrer les vêtements encore mouillés à la maison, les bassines sont lourdes mais je m'en sors comme tous les vendredis de la semaine . Après avoir passé le palier de ma porte, il fallait être discret. L'opération la plus cruciale était en place, un seul bruit trop fort, dérangeant ou suspect et ma vie pourrait prendre un tournant dramatique. J'avançais doucement le long du couloir sombre tandis que de l'eau tombait doucement par terre, je traversais les escaliers toujours le plus méticuleusement possible, l'angoisse montait de plus en plus, le plancher commençait à craquer sous mes pieds et je m'arrêtais chaque deux secondes afin d'entendre s'il était sorti de la pièce où il se trouvait, heureusement aujourd'hui était un bon jour et jamais la porte ne s'ouvrit. Après avoir ramené les bassines dans la chambre, je me dirigea vers mon lit, je m'y assis tranquillement et m'allongea, je ne voulais qu'une chose, que ma mère revienne à la maison. Elle me manquait beaucoup et j'ai tellement peur quand je suis tout seul avec lui. Après quelques minutes de silence je fut capable de distinguer des mots qui sortaient de la radio, apparemment il y'avait eu une diffusion historique sur les Colomb découvrant l'Amérique et éduquant les sauvages Amérindiens. La voix disait des choses insensées, des mensonges les noirs d'Amérique ne sont pas animaux, mon amie, Tash n'était pas bête au contraire elle était intelligente, douce , c'est elle qui s'est occupée de moi quand nous avions encore les moyens de nous le permettre. Tash me manque aussi, peut être plus que Maman, Tash était une véritable amie elle jouait avec moi, me promenait dehors et écoutait toujours ce que je disais. Mais de toute façon quoi que l'on pense on ne dira rien car il faut être discret. Il est 20h00 du soir je dois aller devant la porte d'entrée vérifier si ma mère revenait de son travail afin de l'accueillir. Un heure passa sans rien à l'horizon, la nuit était tombée et il pleuvait des cordes, le parterre d'herbes se transformait en grande flaque de gadoue tandis que les barils vides se remplissaient, petit à petit d'eau. Après 1h d'attente j'aperçus une ombre marchant vers la porte, ce devait être ma mère, elle donna trois petits coups de porte et attendit que j'ouvre . Doucement j'insère la clef dans la serrure, la tourne une fois très prudemment, tourne le manche de la porte, une fois la porte ouverte le vacarme de la pluie fut plus grand, l'eau de pluie commençait à rentrer dans la maison et s'incrustait dans le sol, demain j'espère qu'il ne gonflera pas trop, je ferme la porte calmement et m'arrête une seconde, mon teint devient livide tandis que mes mains tremblent, il n'y a plus de sons de radio, il s'est arrêté net, des pas se font entendre, je dois absolument partir me cacher et ma mère aussi mais elle monte les escaliers si maladroitement, j'essaie tant bien que mal de la prévenir discrètement, mais mon instinct me crit de fuir alors j'ai fuis dans un placard à balai et m'y suis enfermé, la pièce était sombre et étroite, bien-sûr si quelqu'un le recherchait ce n'était pas là la meilleure cachette, seulement avec lui il faut juste qu'il ne nous voit pas et nous somme sauvé . Je prie, je prie pour que ma mère se soit cachée, je prie pour qu'il ne l'a voit pas, ou qu'il ne soit trop sous pour la remarquer. Je m'assois sur le sol poussiéreux et observe le mur devant moi. J'entends les pas s'intensifier, l'un cours, une bouteille en verre se brise, il crie, il crie à plein poumons, il dit qu'il est dégoûté de quelqu'un comme ça, qu'il nous haï et qu'il voudrait nous tuer, j'entends ma mère qui crie en retour, elle résiste comme toujours même si elle perd en réalité elle n'est jamais réellement perdante car son courage dépasse tant de chose que cela en devient admirable, je me concentre sur la discussion, malgré ma réticence car il faut que je sache ce dont je ne pourrais plus parler demain.


- Tu n'es qu'une pute c'est ça t'a même pas de vrai travail j'en suis sûr, c'est à cette heure que tu rentres !


- Je n'ai de compte à rendre à personne et surtout pas à toi, j'ai un travail qui paye juste assez pour que nous puissions vivre pendant que toi tu restes assis dans ton fauteuil à rien foutre!


- Ne me parle pas comme ça connasse ! Je ne suis pas ton ami, je ne t'aime pas et si tu te plains de ce que je fais dans ma maison tu n'as qu'à partir d'ici!


- La procédure est déjà en cours .


Un blanc s'installe, maman vas partir? Où? Est ce qu'elle va m'abandonner ?


- Quoi!?


- ...


- Putain... quoi!? Tu pars ? Et bah vas y pars d'ici va faire la prostituée, t'a jusqu'à demain pour foutre le camp.


Les pas reviennent vers le salon et la porte se ferme. Ma respiration reprend son cours tandis que mon cœur s'apaise peu à peu . Je sors de la pièce et monte les escaliers vers ma chambre, ma mère y est pleurant et tremblante, je viens à ses côtés et elle essuie maladroitement ses larmes, ma mère n'aime pas quand je la vois pleurer et essaie toujours de me sourire en me grattant affectueusement la tête. Elle me serre dans ses bras et me chuchote que nous préparerons nos affaires, et que nous partirons pour Los Angeles demain. Demain nous serons libérés, enfin, après tout, la vie ne peut que s'améliorer et nous ne pouvons plus revenir en arrière. Malgré la nouvelle je ne pouvais me réjouir j'aimais cette maison, c'était ma maison et je devais la quitter, il y'avait Tash, il y'avait Maman et nous jouions ensemble la journée en attendant qu'il revienne le soir, nous mangions dans la bonne humeur, même si cette heure est révolu je veux m'accrocher à ses souvenirs je veux qu'ils durent éternellement et qu'ils ne disparaissent jamais. Si seulement. Ma mère commençait à fredonner la chanson Trot, trot to Boston tout en me caressant les cheveux afin que je puisse m'endormir.

Mes paupières lourdes finirent par céder à la fatigue et je m'endormis dans les bras de ma mère.


Trouver la sortie sans suicide(Prologue)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant