Chapitre 1 : La Boite

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Je me suis réveillée dans le noir complet. Impossible de savoir où j'étais vraiment. Je me lève mais ma tête a cognée contre le plafond. Non, pas le plafond, la pièce dans laquelle je suis est bien trop petite pour que se soit un plafond. Une cage peut être ? Oui, je suis entourée de grilles qui m'empêchais de sortir de ce foutu endroit . Autour de moi, des caisses qui contenaient des vivres, j'en comptais beaucoup. Il y en avait probablement pour un mois. Mon cœur s'emballait à chaque minute à chaque seconde passer dans cette cage qui sentait une odeur d'urine. On n'aurai cru que quelqu'un était enfermé depuis un siècle sans avoir eu le droit à un endroit à se soulager la vessie. L'odeur était immonde, à en vomir, j'avais des remontées tellement l'odeur était insoutenable.
Au fur et à mesure, le calme revenait. Ma respiration revint à la normale mais malheureusement ce sentiment ne fut que de courte durée. La cage remontait comme un ascenseur mais sans pouvoir contrôler quoi que ce soit. L'ascenseur allait comme si il était vide. Les boîtes me tombaient dessus en me laissant des marques sur la peau, et même des égratignures au bras droit. Ma respiration était saccadée, mon corps n'allait pas tenir une seconde de plus dans ce maudit endroit. Mais portant il le fallait. Qui sait ou me conduira cette remontée ?
Je n'eus pas la force de crier pour demander de l'aide. Mon corps et ma respiration me préoccupaient déjà assez l'esprit comme ça. La cage s'est arrêtée avec un rebond conséquent qui me fis sursauter avant de se stopper nettement. Ou cette chose me mènera ? Va-t-elle continuer à monter ?
J'entendis des voix. C'est bon je n'étais plus seule.
Il y avait bel et bien des personnes en dehors de cet ascenseur infernal. Les portes s'ouvrirent avec un grincement, elles étaient faites de rouille. La lumière du jour me brûla les yeux, ma pupille et mon iris allaient se décrocher. Je mis ma main devant mes yeux pour les protéger des rayons du soleil. J'étais toute mouillée, mes vêtements étaient trempés et mon front était rempli de sueurs, certaines même venaient à couler le long de mon visage.
J'étais paralysée, aucun de mes membres de mon corps voulaient bouger ou même se manifester.
- Alors on n'a quoi ? demande un
- Poussez vous ! je ne vois rien dit l'autre
Quand un adolescent assez costaud sauta dans la cage.  Je voulus savoir à quoi il ressemblait mais le contre jour me frappa de plein fouet. Il me regarda en me dévisageant , on aurai cru qu'il n'avait jamais vu de fille de sa vie. Je regardai autour de moi, je vis des têtes toutes pencher vers moi et je remarqua vite pourquoi le garçon me dévisageait ainsi que tous les autres d'ailleurs.

J'étais une fille au milieu d'une trentaine voir une cinquantaine de garçons.

Voilà pourquoi ils me regardaient bizarrement.
- C'est une fille, dit-t- il en se retournant vers les autres.
Les autres adolescents se regardaient entre eux et un brouha commençait à monter. Celui-ci s'est vite atténué quand le costaud me prit le poignet gauche et le tira pour me sortir de cet endroit, là où j'étais enfermée pendant plus de 30 minutes seule et dans le noir. Il m'avait tenu si fort qu'une trace rouge se forma autour de mon poignet. La délicatesse n'était visiblement pas son point fort à monsieur et ses sourcils aussi fins que l'épaisseur de ses cils . Il ne m'inspirait pas confiance lui.

Je me suis retrouvée par terre sur le dos avec tous ces garçons qui aurai l'air drogués. Ils me fixaient tous sans aucune exception avec leurs sourires en coin d'obsédés. Mais bordel ou j'ai atterri ! J'avais peur, j'étais terrorisée j'essayer de me faire glisser sur le dos pour qu'ils arrêtent de me coller mais en vain, certains même venait à me toucher. Je pensais que j'allais mourir d'une minute à l'autre alors mon corps s'est enfin décidé à bouger après de longues minutes.
Je me suis alors levée et cette fois si ma tête n'a rien touchée. Et je me suis mise à courir aussi vite que je pouvais, mes jambes couraient pour leur échapper. C'était leur seul et unique but. Je tournai la tête vers eux, ils ne me suivaient pas. Ils restaient tous là-bas, là où j'étais il y a même pas 10 secondes.

Ma cheville a lâchée pendant cette magnifique élancée. Eh crotte ! me suis dis-je.

Elle s'était prise dans une petite pierre qui était dans le sol. Je suis tombée la tête là première, de là où j'étais je pouvais entendre leurs ricanements face à ma chute. L'herbe me rentrait dans le nez et ma bouche, quelle horreur ! Je levai juste la tête pour savoir ou j'avais atterrie même si ça aurai dû être la première question à se poser.

Des murs.

Voilà ce que je voyais. Des murs avec une hauteur de plus de 100 mètres, tu ne pouvais pas t'échapper en escaladant ces murs.

Impossible.
4 murs avec tous la même hauteur et épaisseur mais 1 mur sur 4 était entrouvert. Une sueur froide me passai  dans le corps face à ce couloir sombre et effrayant. Un coup de vent passa ce qui me glaça le sang. Ce couloir était -t- il la sortie de ces 4 murs imposants ? Peut être oui, mais je n'avais aucune envie de m'aventurer dans celui-ci.

L'ascenseur était déjà de trop pour moi.

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