Il était venu me dire au revoir , il était bien content de se débarrasser de moi à ce que je voyais dans cet acte...enfin non je ne voyais rien j'avais les yeux bandés à ce moment là. La route fut assez longue pour un trajet en voiture , je ne m'en plaignais pas du tout pendant tout le trajet je respirais à nouveau l'air pur de l'extérieur, il ne manquait plus que je puisse sentir le soleil sur ma peau pour me combler mais tout ça n'arriverais pas je devais me concentrer et ne pas oublier que je suis captive tout ça à cause de ma relation avec ma voisine qui l'y cru franchement ! A un moment le van s'arrêta net au même titre que mon cœur , étions nous déjà arrivé ? Non ! Pas maintenant ces vauriens s'étaient arrêter pour faire le plein de carburant , je pensais être prête pour ce qui m'attend mais apparemment non , ils m'avaient fait peur avec cet arrêt de rien du tout. Tout au long du chemin je ne pouvais m'empêcher de penser à tout ce qui s'est passé jusqu'à maintenant , j'ai été témoin d'un assassinat , kidnappée , torturée , j'ai appris que mon père bien aimé n'était juste qu'un corrompu et enfin j'ai été vendue comme du bétail à dire qu'il n'y a pas longtemps je vivais ma vie le plus tranquillement possible mais maintenant je suis mêlée à des affaires d'un pseudo mafieux arrogant et abus de lui même , la vie est définitivement imprévisible.
Il commençait à faire froid , signe que la nuit approchait , puis le van s'arrêta encore , je sentis les deux gardes à côté de moi m'attraper des deux côtés pour me faire FCC FCC descendre du van , on était bien arrivé. Ils me tirèrent à l'intérieur toujours le visage couvert et les mains attachés , une fois arrivé l'un d'entre eux me poussa sur le sol si bien que je me cogna la tête.- Mais ce n'est pas gentil ça , vous me livrez un cadeau avec tant d'agressivité ? C'est fragile vous savez ?
- Nous nous excusons Mr Reinhold reprirent ils.
- Enlevez lui ses liens et se sac par pitié , Hanss et ses méthodes peu orthodoxes mon Dieu ! Dit-il en s'asseyant.
Je me relevais lentement , regardant ici et là l'endroit où l'on était venu se débarrasser de moi. Déjà l'endroit était moins hostile que ce à quoi je m'attendais. Mon acheteur si je peux l'appeler ainsi me regardait bien assis sur sa chaise , il avait un regard fixe , assis sur une chaise il avait les jambes croisées. C'était un beau blond , il était vêtu de façon décontractée un jean noir , un polo marron et des mocassins aux pieds drôle de mélange mais qui suis-je pour juger ?
- L'endroit vous plaît ? Dit il le sourire aux lèvres
- Que me voulez vous ? Demandais je
- Répondre n'est pas votre point fort Hanss a raison.
- Je vous repose la question que me voulez-vous ? Et qui est ce Hanss ? Repris je
- Il te kidnappe et tu ne connais pas son nom ?
- Alors c'est comme ça qu'il s'appelle...marmonnais je.
- Tu dois avoir faim j'imagine que ce rustre de Hanss ne te donnait jamais à manger, normalement c'est le traitement réservé aux complices de ses ennemies mais tu n'as pas l'air bien méchante , suis moi. Dit-il en se levant de sa chaise.
Il était étrangement calme et sans gêne et c'est ça qui me fesais le plus peur , avec réticence je le suivais m'assurant de garder un assez grand espace entre nous deux. L'on marchait le long d'un couloir dont les murs étaient ornés de tableaux sûrement de grand peintre , je le suivis jusqu'à une grande salle , il y'avait une table toute faite avec deux couverts et un chandelier en plein milieu. La table était remplie de mets délicieux tellement que l'odeur suffisait à me faire gargouiller le ventre.
- C'était ton ventre ça ? Me demandait il. Viens t'asseoir ! Rajouta t il.
Je resta là debout , le fixant du regard. Je ne savais si je pouvais vraiment manger , avec tout ce qui m'ai arrivé , j'avais nullement confiance en lui.
- Pourquoi tu es encore debout ? Me demanda t'il. Tu ne penses pas que la nourriture est empoisonnée quand même ?
Sur ses mots on aurait dit qu'il disait vrai mais , prudence est mère de sûreté. Il se leva d'un coup et se servit dans tout les plats qui étaient présents ne cachant pas la joie qu'il éprouvait à les manger.
- Tu me crois maintenant ? Dit-il en me regardant.
- Maintenant oui. Repris je.
Je me suis rapproché de la table et me suis assise , tout avait l'air délicieux , il y'avait des pâtes à la bolognaise , de la salade , des steaks , du riz cantonais plein de plat que j'aurais pu manger chez moi , ma bouche salivait d'elle même.
- Ça ne vous plaît pas ?
- S...si , mais ça m'étonne comment un mafieux comme vous pouvez manger de la nourriture aussi commune.
- Je suis un être humain aussi non ? Et puis , les repas gastronomique ça passe un temps vous ne croyez pas ?
- Si vous le dites....
Il était plus qu'étrange cet homme , en fait non il n'était pas étrange juste que je ne m'attendais pas à ce qu'il soit si calme et gentil avec moi mais malgré ça je restais sur mes gardes je n'allais pas me faire avoir et si c'était un piège ?
Malheureusement il m'eus sur un point , j'avais faim et il y'avait de la nourriture en face de moi et puis il avait goûter tout les plats sur la table ce qui signifiait qu'ils n'étaient pas empoisonnés , alors , je me risqua à goûter du bout de la fourchette et mon Dieu c'était délicieux et me voilà gloutonne à manger ici et là m'exaltant de temps de bonne chose.- Tu vois bien que je ne suis pas méchant , mange. Disait il en ricanant.
- Cela n'explique toujours pas pourquoi vous m'avez acheter Mr. Demandais je stoppant ma frénésie de nourriture.
- Disons que quelqu'un en a voulu ainsi. Reprit il en se levant. Je vous laisse j'ai des choses à faire les gardes vont vous montrer votre chambre. Rajouta t'il avant de s'en aller.
A sa sortie , je repris ma frénésie j'avais tellement faim ! Une fois repu , les fameux gardes m'entourèrent et me montrèrent le chemin de ma chambre , une fois que je fus à l'intérieur ils fermèrent la porte derrière moi , c'était évident je ne suis pas une invitée mais une prisonnière non plutôt une acquisition de ce type. Ma chambre était grande et spacieuse , comme l'ancienne la fenêtre était ouverte mais barricadée avec des barreaux de fers de quoi me rappeler que ma liberté n'est que provisoire.
Mon ventre était extrêmement plein , j'avais eus les yeux plus gros que le ventre. Je m'allongea sur le lit et en un instant je dormais déjà.